Saturday 23 February 2013

-25 février- SAINT TARAISE, PATRIARCHE DE CONSTANTINOPLE ( VIIIe ET IXe SIÈCLES ).


25 février
SAINT TARAISE,
PATRIARCHE DE CONSTANTINOPLE
( VIIIe ET IXe SIÈCLES ).

Né  à Constantinople, vers le milieu du VIIIe siècle, ce saint fut successivement consul et premier secrétaire d’État sous Constantin V ( ou VII si l’on compte Héraclius et Héracléonas parmi les Constantins ) et sous l’impératrice Irène, sa mère.

L’hérésie des Iconoclastes ou briseurs d’images, avait trouvé protection sous Constantin IV ( ou VI ).

Il en fut autrement sous la régence d’Irène.

Cependant le patriarche Paul III étant mort, Taraise fut appelé à lui succéder sur le siège de Constantinople.
Il ne céda aux répugnances qu’il éprouvait qu’à la condition qu’un concile général serait convoqué pour terminer toutes les disputes qui s’étaient élevées touchant les saintes images.

Son sacre eut lieu le jour de Noël de l’année 784.

Le pape, à qui Taraise avait donné avis de son ordination en signe de communion avec l’Église catholique, conçut les plus heureuses espérances pour la pacification de l’Église d’Orient.

Il envoya deux légats au concile, qui fut ouvert à Constantinople dans l’église des Apôtres, le 1er août 786.

Ce concile ayant été troublé par les iconoclastes, ne put rien décider.

Un second eut lieu l’année suivante à Nicée en Bithynie, dans l’église de Sainte-Sophie.

350 évêques y assistèrent ainsi qu’un grand nombre d’abbés, de prêtres et de confesseurs.

La doctrine de l’Église fut d’abord exposée, puis on définit contre les iconoclastes que l’on doit rendre un culte de relation aux images des saints.

Conformément à cette décision, Taraise rétablit les saintes images dans tout son diocèse. Il s’appliqua en même temps à abolir la simonie.

Il existe de lui une lettre adressée au pape Adrien, dans laquelle il félicite l’Église mère d’avoir su conserver la pureté du sacerdoce sous ce rapport.

Taraise donnait l’exemple de toutes les vertus épiscopales.

La simplicité, la régularité, la douceur et surtout la charité lui furent particulièrement familières.

On le vit souvent distribuer de ses propres mains aux pauvres ce qui était servi sur sa table.

Il visitait les maisons et les hôpitaux afin de veiller à ce qu’aucun malheureux ne restât sans secours.

Cependant, l’empereur Constantin répudia, malgré les remontrances de notre saint, l’impératrice Marie pour épouser Théodote, dame d’honneur de cette princesse.

Afin de punir Taraise de la sainte liberté dont il avait usé, il lui donna des espions qui ne laissaient plus 
approcher personne de lui sans leur permission.

Il exila ses proches et ses domestiques.

Mais la mort de Constantin, qui fut le fruit de la cruelle ambition d’Irène, rendit la liberté au saint Patriarche, qui n’en jouit pas longtemps ; épuisé de fatigues, il mourut le 25 février 806.

PRATIQUES. — Admirons la providence de DIEU qui suscite en temps opportun les instruments qu’elle destine à faire triompher la vérité contre l’erreur, et la pureté du sacerdoce contre les vices de tout genre qui tendent sans cesse à le corrompre.
Prions le Seigneur de donner à son Église des ministres fermes et charitables, qui sachent combattre l’erreur et montrer l’exemple du plus grand désintéressement en répandant toutes leurs ressources dans le sein des pauvres, la plus précieuse portion de leur troupeau.

PRIÈRE. — Donnez, ô mon DIEU, à votre Église des hommes de prière et d’abnégation, des hommes de science et de vertu, qui, loin de rechercher les biens et les honneurs de ce monde, ne s’appliquent au contraire qu’à la conservation du dépôt sacré des vérités catholiques et au soulagement spirituel et corporel des fidèles confiés à leur sollicitude.

A.I.

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