REMARQUÉ AU COURS D’UNE
LECTURE ( I ).
La ferme de Mamma
Rosa est la première, à droite. C’est une longue bâtisse simple, juxtaposition
de plusieurs bâtiments aux toits de tuiles creuses. Sur un côté, l’immense
terrain d’aviation militaire, dont les avions à réaction font souvent un bruit
assourdissant et couvrent la voix de Mamma Rosa lorsqu’ils sortent aux heures
des apparitions. De l’autre côté, un grand champ allant jusqu’à la route. ...
Il y a un étrange
contraste entre la paix tout intérieure de cette ferme et de ce jardin, et l’enfer
du ciel, à certains moments. Dans la juxtaposition du petit Jardin de Paradis
de Notre-Dame et le bruit infernal de ces engins de guerre apparaît comme un
condensé dramatique de l’immense Combat dont parle la Sainte Écriture, de la Genèse
à l’Apocalypse : celui de Lucifer et de Marie. Mais peu à peu les avions
se taisent. Et dans la paix qui demeure, chacun ressent comme le signe du
triomphe annoncé par Marie dans la douceur et la charité de son Cœur.
[ Jean Gabriel,
Présence de la très Sainte Vierge à San Damiano, Nouvelles Éditions Latines. pp
24 et 25. ]
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