Sunday 30 September 2012

1er Octobre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.


 1er Octobre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

       « Saint Ange du jour, Saint  MIRACHIEL, VII ( Principauté ),  Ange de la Foi,

donnez- nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

1er Octobre. SAINT RÉMI, ÉVÊQUE DE REIMS ( Ve SIÈCLE ).


1er Octobre. SAINT RÉMI, ÉVÊQUE DE REIMS ( Ve SIÈCLE ).

            Issu d’une famille gauloise très-riche et très-distinguée, Remi naquit au château de Laon, en l’année 430, et eut pour père Émilius, et pour mère Célinie, très-recommandables tous deux par leurs vertus.
            Il eut pour frère saint Principe, évêque de Soissons, et pour nourrice sainte Balsamie, qui eut elle-même un fils honoré à Laon sous le nom de saint Soussin.
            Le jeune Remi fit de rapides progrès dans la science profane et dans celle des saints. Afin de tendre plus librement à la perfection, il quitta la maison paternelle et se retira dans une solitude, où on alla le chercher pour le faire évêque de Reims.
            Il n’avait alors que 22 ans. Son zèle et sa ferveur le firent surnommer le nouveau saint Paul.
            Nous lisons de lui, ces paroles élogieuses dans son contemporain Sidoine Apollinaire :
           « Je me suis procuré des copies des sermons de Remi et je les regarde comme un trésor inestimable. J’y admire la noblesse des pensées, la beauté et la vérité des figures, la solidité, la force du raisonnement, que je puis comparer à l’impétuosité du tonnerre, et la sublimité des maximes. » ( 1 )

( 1 ) S. Sid., Apol., liv. 8, ép. 14. – Liv. 9, ép. 7.

            Notre saint eut le bonheur de baptiser le roi Clovis, le conquérant de la Gaule et le fondateur de la monarchie française.
            Ce prince avait été converti à Jésus-Christ par la victoire miraculeuse de Tolbiac, gagnée contre les Suèves et les Allemands, et surtout par les exemples et les exhortations pressantes de sainte Clotilde, sa femme.
            Avec lui, la nation française embrassa la foi de Jésus-Christ.
            Au jour fixé pour son baptême, il se rendit avec Clotilde au baptistère.
            C’est là que saint Remi lui adressa ces mémorables paroles :
            « Baisse ta tête, fier Sicambre ; adore ce que tu as brûlé jusqu’ici, et brûle ce que tu as adoré ! »
            La sœur de Clovis, Alboflède et trois mille français reçurent également le baptême à la suite de leur roi.
            Saint Remi est donc le premier apôtre de la France du Nord.
            Il ( saint Remi ) étendit de tous côtés le royaume de Jésus-Christ. Les miracles qu’il opérait donnaient une nouvelle force aux saintes entreprises de son zèle.
            Il mourut le 13 janvier 533, dans la 94ème année de son âge.
            De nombreux miracles, attestés par des monuments historiques, accompagnèrent et suivirent sa mort.

            PRATIQUES. — Pourquoi reconnaissant Jésus-Christ pour seul vrai DIEU, lui refusons-nous l’hommage de nos cœurs et la consécration de tout notre être ? Pourquoi violons-nous sa loi et blasphémons-nous son saint nom ? Il y a là une inexplicable contradiction que nous devons nous appliquer à faire disparaître.

            PRIÈRE. — O Jésus, répandez sur la France les grâces de salut qui lui sont nécessaires ; nous vous en conjurons par notre premier apôtre et votre glorieux serviteur saint Remi.

A.I.

Wednesday 26 September 2012

Le signe de la croix. Anniversaire de Paul VI toujours vivant !

Le signe de la croix.

Extrait de la vie de Saint Cyprien:
'Étonné de voir ainsi ses artifices et ses charmes rompus, Cyprien en demanda la cause au démon; l'esprit de ténèbres répondit que le signe de la croix lui était si redoutable, qu'il était obligé de prendre la fuite dès qu'un chrétien faisait sur lui ce signe adorable. Cyprien  ... (etc.).'
Ce petit passage m'a fait réfléchir. C'est pour cette raison que Monsieur Ratzinger a manifestement omis le signe de la Croix au début de ( ce qu'ils - les modernistes - appellent ) la Messe de Noël ( mais qui n'en est pas une ) retransmise par toutes les télévisions du monde, il y a deux ans. C'est pour cette raison que la 'bénédiction' de Monsieur Ratzinger ressemble à tout sauf à un signe de croix. Le signe de la croix, bien franc, bien fait, cela vous fait-il donc si peur, Monsieur Ratzinger?

Il ne peut pas ne pas y avoir de Pape. Monsieur Ratzinger et Monsieur Wojtla sont le produit de deux Conclaves truqués. Ils ne sont pas Papes. Ils sont le produit d'une machination d'hommes ennemis en majorité infiltrés dans l'Église qui ont caché le Pape Paul VI après la mort du sosie ( 'd'élu sera moqué' a dit de Paul VI Nostradamus ). Le sosie mis en place par Villot, Bénelli et Casaroli avait nommé 111 cardinaux de son bord d'où sont issus trois Conclaves truqués. Mais il ne peut pas ne pas y avoir de Pape. Donc le vrai Pape Paul VI vit encore. C'est son sosie qui est mort en 1978.

Anniversaire de Paul VI toujours vivant !

Aujourd'hui 26 septembre 2012, Paul VI né en 1897, toujours vivant, fait 115 ans ! Vive Paul VI, le vrai, toujours vivant, seul Pape voulu par DIEU à l'exclusion de tout autre. Bon anniversaire, où que vous soyiez, et puisse DIEU me donner le bonheur de vous voir libre. Moïse est mort encore vigoureux à 120 ans, Abraham est mort à 175 ans, je crois. Adam à 930 ans ! Et les saints vivront éternellement dans la joie avec leur Père Céleste. Qu'est-ce que les années pour DIEU ?

Vous qui doutez, priez et patientez encore un peu, je crois, moi, ce qu'on dit des prophètes de DIEU: Paul VI, qui vit encore, réapparaîtra pour la joie de ceux qui aiment la vérité.

Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté!


–26 septembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.




– 26 septembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

« Saint  Ange  du jour, Saint  DIRACHIEL,  VI ( Puissance ), Ange de la Paix,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

SAINT NIL, SOLITAIRE ( Xe SIÈCLE ). 26 septembre


SAINT NIL, SOLITAIRE ( Xe SIÈCLE ). 26 septembre.

            Nil, Grec d’origine, naquit en Italie, vers l’an 906.
            Il fut engagé dans le mariage et dans les charges du siècle, mais après la mort de sa femme, il embrassa la vie monastique.
            On rapporte de lui des paroles dignes de remarque.
            Des seigneurs qui étaient allés lui rendre visite, souhaitèrent d’entendre de lui quelques paroles d’édification.
            
            « Si vous n’êtes ornés de vertus, personne ne vous délivrera des peines de l’enfer », leur dit-il.
            
            Un d’eux lui opposa cet endroit de l’Évangile, où Jésus-Christ dit à ses disciples, qu’un verre d’eau froide donné en son nom ne demeurera pas sans récompense.
            
            « Ces paroles, répondit saint Nil, sont pour ôter tout prétexte d’excuse à ceux qui n’ont pas même de quoi faire chauffer un verre d’eau ; mais vous qui enlevez aux pauvres jusqu’à un verre d’eau froide, qu’avez-vous à espérer ? »
            
            Un autre qui vivait dans un adultère public, prenant la parole dit au saint :
            
            « Je voudrais savoir si ce grand roi Salomon est sauvé. »
            
            « Et moi, dit le saint, je voudrais savoir si vous le serez. C’est à vous plus qu’à Salomon qu’il a été dit : « Celui qui regarde une femme avec un méchant désir, a déjà commis un adultère dans son cœur. »
            L’empereur Othon III l’ayant exhorté à lui demander quelque grâce, il lui dit :
            
            « La seule chose que j’aie à vous demander est que vous sauviez votre âme. Tout empereur que vous êtes, il vous faudra mourir comme le commun des hommes, et rendre compte de vos actions au jour redoutable du Seigneur ».
            
            Le gouverneur Euphraxe, étant tombé malade de débauche, fit prier saint Nil de venir le revêtir de l’habit monastique.
            Nil étant venu, dit à Euphraxe :
            
            « Les vœux de votre baptême devraient vous suffire : le baptême de la pénitence ne demande point de vœux nouveaux, et il n’est pas nécessaire de changer d’habits pour changer de vie. »
            
            Cependant, sur les instances réitérées d’Euphraxe, il lui coupa les cheveux et lui donna l’habit monastique. Euphraxe mourut dans de grands sentiments de pénitence.
            
            Les Sarrasins s’étant répandus dans la Calabre, où Nil demeurait, ce saint moine se retira dans le monastère du Mont-Cassin, d’où il alla dans celui de Val-Luce ; mais le relâchement s’étant introduit dans cette dernière maison, il se retira avec quelques disciples à Serperi, sur le bord de la mer, à cinq lieues de Rome, où il mourut en l’an 1002, âgé d’environ 96 ans.

PRATIQUES. — C’est le changement du cœur que DIEU demande de nous, sans cela toutes les pratiques extérieures sont inutiles pour le salut.

PRIÈRE. — Seigneur, qui nous avez aimés jusqu’à mourir pour nous, faites que nous vivions pour vous, en vous rapportant, comme à notre dernière fin, toutes nos pensées, tous nos désirs et toutes nos actions.

A.I.

SAINT MICHEL, ange des derniers temps. Jour 28.


SAINT MICHEL, ange des derniers temps. Jour 28.

          Un jour viendra où, selon l’expression biblique, notre monde sera fermé comme un livre.
            Ce sera le jour de DIEU, le jour de sa justice, de son triomphe.
            DIEU doit avoir le dernier mot et montrer qu’Il est le Maître tout-puissant, le Juge souverain.
            Il faut aussi qu’à la face de l’univers, la vertu soit récompensée, le vice puni et humilié !
            Saint Michel aura un grand rôle à remplir dans les événements qui s’accompliront alors. D’une éclatante façon, il apparaîtra comme le soldat de DIEU, le vengeur de Ses droits.
            Mais avant de mettre un pied sur la terre et l’autre sur la mer et de proclamer qu’il n’y a plus de temps ( 1 ), il devra livrer un grand combat.
            Quand approchera la fin du monde, l’homme de péché ( 2 ) tentera un suprême effort contre DIEU et son Christ. Michel  ( 3 ) , le champion des droits de DIEU au ciel, se lèvera de nouveau, défendra les serviteurs du Christ, renversera de son trône le séducteur et le tuera.
            C’est l’enseignement des docteurs.
            Ils nous apprennent, au témoignage de saint Grégoire, que l’archange saint Michel sera l’envoyé céleste qui tuera l’antéchrist. Il est écrit, c’est vrai, que le Seigneur Jésus tuera l’antéchrist d’un souffle de sa bouche ( 4 ) ; mais les commentateurs entendent par ces mots un commandement donné par le Christ à son Archange : Saint Michel agira comme son ministre, comme un rayon fulgurant de sa gloire.
            Puis sonnera l’heure solennelle, la dernière. Alors tous les habitants de la terre devront paraître devant l’Éternel.
            À la voix de l’Archange ( 5 ), à l’appel retentissant de la trompette, une vie puissante circulera dans les entrailles du sol bouleversé et au dernier son de l’instrument angélique, en un instant, en un clin d’œil ( 6 ), les hommes sortiront de leurs tombeaux.
            Tous les hommes seront là, rassemblés et contenus par les anges : les méchants saisis d’effroi, atterrés dans une angoisse inexprimable ; les bons remplis d’une indicible espérance et, soulevés par l’amour, s’élançant dans les airs à la rencontre du sauveur ( 7 ). Les anges opéreront la terrible séparation préparatoire au jugement et la discussion s’ouvrira.
            La sentence prononcée, les anges voleront à son exécution.
            Prenant la tête du brillant cortège, saint Michel conduira les élus au paradis de la joie et les présentera devant le trône de DIEU.
            Puis foudroyant comme l’éclair, il précipitera les damnés dans l’abîme de feu et en scellera les portes à jamais. Tel sera le prélude de l’éternité.
            L’Église appelle redoutable ce jour du jugement.
            Heureux ceux qui, pendant leur vie, auront demandé à saint Michel aide et protection pour ne pas périr en ce jour d’épouvante.

1. Apoc. X, 3, 6.
2. II Thessal., II, 3.
3. Dan., XII, 1.
4. II Thessal., II, 8.
5. I Thessal., IV, 16.
6. I Corinth., XV, 52.
7. I Thessal., II, 17.
            
Pratique. La sentence portée sur nous au dernier jour sera telle que nous l’aurons préparée pendant notre vie ; DIEU ne fera que ratifier notre choix : à nous de bien choisir.

Histoire.
            Saint Michel est l’ange que vit Hermas, le célèbre auteur du Pasteur.  Un jour il lui apparut avec six autres esprits bienheureux. Allez, bâtissez, dit-il à ceux-ci.
            Hermas aperçut une grande tour que l’on élevait.
            Les six bâtissaient, et plusieurs milliers d’autres leur apportaient des pierres.
            Les constructeurs en employaient quelques-unes, mais en brisaient d’autres et les jetaient à l’écart.
            Celles qu’ils jetaient à l’écart roulaient dans un lieu profond occupé par une fournaise et où elles devenaient tout ardentes.
            Et comme le spectateur demandait l’explication de cette scène, saint Michel lui répondit : Les pierres admises pour la construction sont les fidèles qui marchent dans la voie des commandements, celles qui roulent au milieu du feu représentent les pécheurs morts dans l’impénitence.
            C’est au jour du jugement que les anges, sous la direction de saint Michel, feront ce choix des âmes. Soyons des pierres dignes d’entrer dans la divine construction.

PRIÈRE
            À cette époque terrible, ô saint Michel, les hommes auront besoin de votre puissante protection ; je vous la demande pour eux. Si je dois vivre en ces jours d’abomination et de désolation, ne permettez pas que je sois victime de la séduction ; donnez-moi la force et le courage de résister jusqu’au sang, s’il le faut ; marquez mon front du signe sauveur ; faites enfin que mon nom soit écrit au livre de vie et que je puisse suivre l’Agneau divin dans le royaume de sa gloire. Ainsi soit-il.

A.V.A.M.

Saturday 22 September 2012

Saint Michel, ange du pécheur, jour 22 ( extrait ).

Saint Michel, ange du pécheur, jour 22 ( extrait ).

Saint François de Sales affirme, comme une vérité attestée par les Pères, que saint Michel a reçu de DIEU le don particulier de toucher le cœur des pécheurs les plus endurcis, de leur inspirer un repentir sincère et de les amener à la pénitence.
N'est-ce pas ce que reconnaît l'Église quand elle nous fait faire l'aveu de nos fautes à DIEU d'abord, ensuite à la Bienheureuse Vierge Marie, puis à saint Michel? Ainsi le grand Archange est chargé de porter l'accusation de nos fautes devant le trône de DIEU et d'y implorer pour nous miséricorde. Saint Jean l'entendit un jour faire à DIEU cette touchante supplique: Pardonnez, Seigneur, pardonnez, vous qui ouvrez le livre et rompez le sceau.  ( Ant. I. Vêpres, fête de saint Michel. )
Au ciel en notre faveur saint Michel redit la même prière: Pardon, Seigneur, pour votre créature, et malédiction à l'ange tentateur !
A.V.A.M.

Petite remarque: Dans le N.O.M. ( qui n'est pas de Paul VI toujours vivant mais de son sosie ) Saint Michel n'est même  plus nommé.

Le 26 septembre nous fêterons l'anniversaire de PAUL VI toujours vivant malgré son très grand âge ( né en 1897 ).

SAINT MICHEL dans ce blog ( de février 2012 à septembre 2012 ).


SAINT MICHEL dans ce blog
( de février 2012 à septembre 2012 ).

Saint Michel, triomphe de saint Michel au ciel , jour 1 : blog monday 3 september 2012.
Opportunité du culte de saint Michel ( II ) : blog monday, 4 june 2012.
Opportunité du culte de saint Michel ( I ) : blog saturday , 2 june 2012.
Saint Michel, défenseur des chrétiens, jour 16 : blog monday, 14 may 2012.
Saint Michel, ange du Sacré-Cœur, jour 12 : blog friday, 11 may 2012.
8 mai – l’apparition de Saint-Michel Archange : blog monday, 7 may 2012.
Litanies de saint Michel ( II ) : blog february 2012.

Saturday 15 September 2012

– 16 septembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.


– 16 septembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

« Saint  Ange  du jour, Saint  THADDIM, V ( Vertu ), Ange de l’énergie créatrice,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

16 septembre. SAINT CYPRIEN, ÉVÊQUE DE CARTHAGE ( IIIe SIÈCLE ). Martyr.

16 septembre.
SAINT CYPRIEN, ÉVÊQUE DE CARTHAGE ( IIIe SIÈCLE ). Martyr.

            Saint Cyprien est né en Afrique, mais on ignore en quel lieu. Avant qu’il eût le bonheur d’être converti à la religion chrétienne, il enseigna la rhétorique avec beaucoup de réputation. Il ne quitta la religion païenne, dans laquelle il était né, qu’après avoir hésité longtemps sur ce changement, et avoir mûrement délibéré s’il le devait faire.

            « Il me semblait très-difficile, dit-il, de renaître pour mener une vie nouvelle, et de devenir un autre homme en gardant le même corps. Comment peut-on, pensais-je, se dépouiller tout d’un coup d’habitudes enracinées et endurcies ? Comment pratiquer la frugalité, quand on est accoutumé à une table abondante et délicate ? Mais quand l’eau vivifiante eut lavé les taches de ma vie passée, et que mon cœur purifié eut reçu la lumière d’en haut et l’esprit céleste, mes doutes s’évanouirent ; je trouvai facile ce qui m’avait paru impossible. »
           
            La vertu de Cyprien encore néophyte, c’est-à-dire nouvellement baptisé, le fit élever à la prêtrise. On ne se contenta pas même de le voir prêtre ; Donat, évêque de Carthage, étant mort fort peu de temps après, tout le peuple fidèle s’empressa de demander qu’il fut remplacé par Cyprien.
            À cette nouvelle, le saint homme prit la fuite, se croyant indigne d’un tel honneur ; mais dès que sa retraite fut connue, une foule nombreuse investit la maison dans laquelle il s’était retiré ; malgré toutes ses représentations, il fut obligé de se soumettre, et il fut sacré évêque de Carthage l’an de Jésus-Christ 248.

            Cyprien ne songeait qu’à bien conduire son diocèse, et à y faire fleurir la foi et la piété, lorsque le démon suscita dans l’Église une tempête qui obligea ce saint pasteur à se séparer pour quelques temps de son troupeau.

            L’an 249, l’empereur Dèce publia un édit par lequel il ouvrait contre les fidèles une cruelle persécution.

            Il y eut beaucoup de personnes du clergé et du peuple de Carthage qui moururent pour la foi, et un plus grand nombre qui fut mis en prison, et n’en sortit qu’après avoir beaucoup souffert.

            Mais il y en eut aussi, surtout parmi ceux qui étaient riches ou en place, qui s’offrirent d’eux-mêmes pour brûler de l’encens en l’honneur des idoles ; d’autres qui confessèrent d’abord le nom de Jésus-Christ au milieu d’affreux supplices, mais qui n’étant pas assez humbles, et n’ayant pas une foi assez vive, le renoncèrent dans les tourments, finirent par apostasier après avoir commencé à défendre la vérité.

            Saint Cyprien, qui avait été obligé de prendre la fuite, fut extrêmement affligé de ces tristes nouvelles ; et il en témoigna sa peine à son clergé.

            Plusieurs de ceux qui étaient tombés furent sensibles à la charité de saint Cyprien, et demandèrent à être admis à la pénitence.

            Saint Cyprien écrivit aussi aux confesseurs, c’est-à-dire à ceux qui avaient confessé Jésus-Christ devant les magistrats, et au peuple ; aux premiers, pour leur remontrer que s’ils ont gardé la foi au Seigneur avec tant de courage, ils doivent aussi être les plus zélés à garder sa loi et la discipline de l’Église ; aux seconds, pour les engager à exhorter ceux qui sont tombés et qui avouent leur faute à en faire pénitence et à attendre avec patience  le moment de leur réconciliation, qui ne peut être méritée que par les larmes et une longue épreuve.

            Cette conduite de saint Cyprien fut soutenue par le clergé de Rome, qui écrivit à celui de Carthage de tenir ferme contre les importunités des apostats qui s’avouaient coupables, et de ne les réconcilier que suivant la rigueur salutaire de l’Évangile.

            « Il est aussi nécessaire, dit le clergé de Rome, quand on est dans un temps fâcheux, de tenir ferme à la discipline de l’Église, qu’il est important de ne point quitter le gouvernail d’un navire pendant la tempête. DIEU garde l’Église romaine, ajoute la lettre, de perdre sa vigueur par une facilité profane, et de relâcher les nerfs de la sévérité en renversant la majesté de la foi. »

            L’empereur Valérien ayant renouvelé la persécution contre les chrétiens, saint Cyprien fut pris et condamné à perdre la tête.
           
            Le saint évêque étant arrivé au lieu du supplice, se prosterna le visage contre terre, et fit sa prière. Quand elle fut finie, il ôta ses habits, qu’il donna à ses diacres. Il prit ensuite un bandeau pour se couvrir les yeux ; et comme il avait de la peine à le nouer par derrière, un prêtre et un diacre lui rendirent ce dernier office. Lorsque l’exécuteur parut, Cyprien lui fit donner vingt-cinq écus d’or ; puis il se mit à genoux ; et les mains croisées sur la poitrine , il attendit le coup qui devait le faire passer de cette vie à la glorieuse immortalité.

            Les fidèles avaient jeté autour du saint des mouchoirs et des linges pour recueillir son sang. Il reçut la couronne du martyre le 14 septembre, l’an de Jésus-Christ 258.

            À Rome, on célèbre encore la fête de saint Corneille, pape, qui souffrit le martyre pour la foi de Jésus-Christ, et qui, après avoir supporté l’exil, et refusant toujours de trahir son divin Maître, eut enfin la tête tranchée vers l’an 252.

            PRATIQUES. — 1. Nous avons grand besoin de l’indulgence de l’Église : mais c’est se tromper que de croire qu’elle dispense de faire pénitence.
            2. Personne de nous, dit saint Cyprien, ne cherche ici-bas ni joie, ni prospérité. C’est donc là le caractère qui distingue les chrétiens d’avec les païens : est-ce le nôtre ?

            PRIÈRE. — Que votre croix, Seigneur, fasse toute notre joie ; que votre sainte pauvreté soit notre trésor. 

A.I.

Monday 3 September 2012

- 04 septembre – SAINTE ROSE DE VITERBE ( XIIIème SIÈCLE).


-      04 septembre – SAINTE ROSE DE VITERBE ( XIIIème SIÈCLE).

            La vie  de cette sainte fut courte, mais remplie de faits merveilleux.
            Elle naquit en 1240, dans la saison où éclosent les roses et au milieu du bruit de l’assaut que livrait alors contre sa ville natale l’empereur d’Allemagne Frédéric II, révolté contre la Papauté qui, à la mort de son père, l’avait recueilli encore au berceau, et l’avait élevé, qui lui avait, en outre, conservé la couronne de Sicile qu’il avait héritée de sa mère, et avait fait d’heureux efforts pour le faire élire, à son tour, empereur d’Allemagne ( 1 ).
            Les parents de Rose était pauvres, mais recommandables par leur ancienne noblesse et par une vertu à toute épreuve.
            Ils gémissaient sur les maux de l’Église, quand DIEU leur donna cette enfant de prodige, qui devait y mettre un terme.
            En effet, sans parler ici des merveilles qu’elle avait déjà opérées et qui étaient comme le prélude par lequel DIEU préparait le succès de la mission qu’Il allait lui confier, notre sainte, à peine âgée de huit ans, était un jour, veille de la fête de saint Jean-Baptiste, dans une extase profonde : la très-sainte Vierge lui apparut et, après lui avoir prescrit d’aller, le lendemain, visiter les églises du saint précurseur, et de prendre l’habit de saint François en l’église de sainte Marie :
            « Il te faudra, ajouta-t-elle, combattre ensuite les ennemis de mon fils, à travers beaucoup de persécutions. Ceux qui t’écouteront seront récompensés de DIEU, et ceux qui te mépriseront seront sévèrement punis. »
            Rose exécuta promptement ces ordres, et prêcha la pénitence au peuple, un crucifix à la main. DIEU donna à sa parole une éloquence et une sagesse qui frappèrent d’admiration tous ceux qui l’entendirent. Sans autre maître que le Saint-Esprit, elle prouvait les vérités de la foi et la nécessité de la papauté avec une force et une logique invincibles.
            Les hérétiques voulurent entrer en lutte avec elle, mais elle les réduisit bientôt au silence.
           L’autorité des miracles vint s’ajouter à l’éloquence de sa parole. Elle guérissait les maladies les plus incurables, rendait la vue à des aveugles, en présence de milliers de témoins.
            Le bruit de ces merveilles se répandant au loin, on accourait de toutes parts pour la voir et pour l’entendre.
            Pendant dix-huit mois ce fut un spectacle on ne peut plus prodigieux et on ne peut plus admiré, que celui d’une jeune enfant prêchant la soumission au Souverain-Pontife, convertissant les hérétiques et apaisant les révoltes, au nom de DIEU qui l’envoyait et qui autorisait sa parole en lui communiquant une puissance surhumaine.
            Les cris de Vive le Pape, Vive Notre-Seigneur Jésus-Christ, succédèrent aux désordres de la rebellion et des moeurs.
            Cependant les impériaux frémissant de rage, l’accablèrent d’outrages ; le gouverneur de Viterbe, cédant à leur désir criminel, la fit venir et lui défendit de prêcher désormais. Mais levant son crucifix, Rose répondit courageusement que « tant qu’elle aurait un souffle de vie, elle ne cesserait d’annoncer la parole de DIEU et la soumission à ses volontés. »
            En effet, malgré les injures du gouverneur, elle prêcha avec plus de hardiesse que jamais ; ce que voyant , les partisans de Frédéric amenèrent le gouverneur, à force de menaces, à la chasser de Viterbe avec ses parents.
            Dans son exil, non-seulement elle poursuivit sa mission, mais elle annonça la mort prochaine de Frédéric. C’était en décembre 1250, le jour de la fête de saint Nicolas, dans le village de Soriano :
            « Je vous annonce, s’écria-t-elle devant la foule assemblée, je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera d’un grand soulagement à toute la chrétienté. Il a plu à Notre-Seigneur de retirer de ce monde l’empereur Frédéric, le cruel persécuteur de l’Église catholique. »
            Frédéric II mourut en effet dans la Pouille, royaume de Naples, selon la prédiction.
            À peine la nouvelle se fut-elle répandue, que Rose fut rappelée dans sa patrie, où ses concitoyens la reçurent en triomphe ; le Souverain-Pontife fugitif rentra dans Rome, et s’empressa de remercier la sainte enfant des services qu’elle avait rendus au Saint Siège ; la mission de celle-ci était finie ! DIEU lui accorda encore sept ans de vie, qu’elle passa dans la retraite, la prière et les austérités.
            Enfin son âme, languissant sur la terre, s’envola vers son créateur le 6 mars 1258.
            Son corps se conserve intact dans l’église du monastère qui porte son nom.
            Innocent IV commença le procès de sa canonisation. Alexandre IV la déclara sainte de vive voix et permit de lui rendre un culte public. Ce ne fut pourtant que sous Calixte III, en 1458, qu’elle fut inscrite au martyrologe, après une longue et minutieuse enquête.
( 1 ) Voir l'Histoire de la vie d'Innocent III,  par Hurter.

PRATIQUES. — Tous les persécuteurs de la papauté sont jugés par l’histoire. Le Père commun des fidèles a besoin de son indépendance ; sa liberté s’identifie avec celle de nos consciences et celle de l’Église entière. C’est pourquoi DIEU la venge toujours. Déclarons-nous donc ses défenseurs dévoués.

PRIÈRE. — Levez-vous, Seigneur, et vengez votre cause. Les ennemis de votre Église osent, de nos jours, attaquer l’indépendance de son chef vénéré ( Paul VI toujours vivant ). Confondez-les, dispersez-les et surtout convertissez-les ! 

A.I.

– 04 septembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR


– 04 septembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

« Saint Ange  du jour,        
Saint HANANI,   IX   ( Ange ),  ‘Il guérit ce qui est brisé’,
donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

Saint Michel, jour 1, triomphe de saint Michel au ciel.


Saint Michel, triomphe de saint Michel au ciel, jour 01.

        À l’aurore des temps, DIEU était seul avec ses anges. Il les avait créés innombrables pour entourer son trône, chanter sa gloire, adorer sa majesté. Or il Lui plut de les soumettre à une épreuve. Il se devait de récompenser leur fidélité en les confirmant dans la gloire et dans le bonheur.
            Quelle fut cette épreuve ? Plusieurs théologiens ont pensé que DIEU, soulevant devant eux un coin de l’horizon des temps à venir leur montra le Verbe fait chair :  « Voici, leur dit-Il, celui que j’ai choisi héritier de toutes choses. Son trône sera éternel, c’est à ma droite qu’il sera assis. » Et pendant qu’ils regardaient étonnés, une voix se fit entendre : « Que tous l’adorent ! ( 1 ). »
            À cet ordre, le chef des cohortes angéliques, Lucifer, s’émeut et s’indigne : « Adorer, se dit-il, c’est m’abaisser, je ne puis accepter cette humiliation. DIEU prend, pour l’élever à Lui, une créature d’un ordre inférieur ; eh bien ! moi aussi,  je vais monter, j’élèverai mon trône au-dessus des astres de DIEU, je m’assiérai sur la montagne de l’alliance et je serai semblable au Très-Haut ( 2 ). »
            Ces pensées orgueilleuses lui inspirent le cri de la révolte : « Je ne servirai pas ».
            Ce cri trouve un écho dans les phalanges célestes ; Lucifer rallie les révoltés et ils s’élancent vers les hauteurs.
            Ils montaient, quand un ange se dressant devant eux jeta le cri de fidélité : « Qui donc est comme DIEU ? » Ce fut le signal d’un grand combat ( 3 ) .
                L’issue n’en pouvait être douteuse. Bientôt on n’aperçut plus dans le ciel que le champion des droits de DIEU et l’armée des anges demeurés fidèles qu’il  avait conduits à la victoire : un abîme de feu s’était ouvert et avait englouti les rebelles.
            L’épreuve était passée, l’heure de la récompense était venue. L’ange dont la fidélité et la vaillance s’étaient ainsi signalées, devait être spécialement favorisé de DIEU. Il le fut. Il reçut son nom, ce nom de Michel qui fait sa gloire, puisqu’il est l’expression même de son cri de combat. Quis ut DEUS ?
            Et de plus il fut établi le chef de la milice céleste, le prince des anges.
            Le temps de la vie est pour nous le temps de l’épreuve. Rappelons-nous donc la fidélité de saint Michel, son cri de guerre et son triomphe. Que nos lèvres invoquent son nom, ce nom terrible à l’enfer, puisque c’est à ce nom que la puissance de Satan a été brisée, et que notre cœur redise son cri de victoire : Qui est comme DIEU ? Nous traverserons sans faiblir les jours de l’épreuve, et nous acquerrons des droits à la récompense promise aux vaillants.
Pratique. À l’exemple de saint Michel, défendons les droits de DIEU, quand ils sont attaqués devant nous.
 1. Hébr., I.
2. Isaïe, XIV, 13-14.
3 Apoc., XII, 7.

Histoire.

            Saint Michel est regardé comme l’ange protecteur du peuple de DIEU. Sa première manifestation est racontée dans l’histoire sainte.
            Abraham est assis à la porte de sa tente.
            Trois jeunes hommes se présentent à lui. Ils ont un aspect si plein de dignité et de majesté que le patriarche, se levant aussitôt, se prosterne devant eux.
            Il s’adresse à celui que les deux autres entourent : il lui semble plus grand, plus remarquable, et c’est lui en effet qui prend la parole. Il annonce à Abraham la naissance d’un fils et le châtiment de Sodome dont les crimes appellent la vengeance divine.
            Il est permis de le penser, c’est avec saint Michel qu’Abraham eut cet entretien si simple et si familier, où il demandait miséricorde pour les villes coupables ( I ).
            DIEU est père, il est toujours plus disposé à pardonner qu’à punir.
            Puisse-t-Il trouver chez nous assez de justes pour désarmer sa colère !

I. Corneille La Pierre, Comm. sur la Genèse, chap. XVIII.
A.V.A.M.

PRIÈRE
            
            Ô glorieux saint Michel, vous qui, à la tête des anges fidèles, fléchissez le genou devant le Seigneur Jésus, faites éclater, avec une nouvelle puissance, vos hommages et vos adorations, en échange des outrages et des blasphèmes dont ce divin Sauveur est l’objet ; prenez en main sa cause, obtenez-nous la grâce de mieux le servir, et prosternez devant sa majesté trois fois sainte tous ses ennemis contrits et humiliés. Ainsi soit-il.