Wednesday 30 November 2011

SAINT MICHEL, ANGE GARDIEN DU SOUVERAIN PONTIFE. - jour 15 -.

SAINT MICHEL, ANGE GARDIEN DU SOUVERAIN PONTIFE.

Saint Michel, Ange Gardien du Souverain Pontife ( Actuellement : Paul VI, toujours vivant )  - jour 15 -

Pour nous, chrétiens, la plus grande autorité sur la terre est celle du Souverain Pontife. Le Pape est le vicaire de Jésus-Christ : en son nom il parle et il gouverne. Il en résulte que la responsabilité du Chef de l’Église est formidable ! Sur ses épaules repose le souci de l’Église entière. Des forces humaines n’y suffiraient pas : il y faut une force divine. Qui la lui donnera ? L’homme constitué en dignité, dit saint Thomas, a pour guide de sa personne privée un ange d’un ordre inférieur ; mais pour bien gouverner la multitude qui lui est confiée, il est éclairé par un ange supérieur.
Quel est cet ange supérieur chargé de garder le Souverain Pontife, de l’éclairer, de le diriger ? DIEU, affirme saint Basile, a constitué saint Michel ange gardien du chef visible à l’Église, et dans la suite des temps, il nous apparaît toujours comme le protecteur, le conseiller et le vengeur de la papauté. C’est l’opinion des commentateurs. Celui qui, dit Corneille La Pierre, est le gardien du corps de l’Église, doit l’être aussi de la tête. Une pieuse croyance, continue le P. Faber, assigne saint Michel pour ange gardien au Pontife régnant ( PAUL VI TOUJOURS VIVANT ).
Nous avons des preuves nombreuses de cette fonction de Saint Michel. Les commentateurs le reconnaissent dans l’ange libérateur de saint Pierre, le premier des papes. DIEU a envoyé son ange, dit l’apôtre lui-même. Cette seule expression suffit à désigner saint Michel.
Attila marche sur Rome. Le pape Léon Ier vient à sa rencontre comme un suppliant. Des prières et des larmes, c’est peu pour arrêter le barbare victorieux. Mais près du pontife apparaissent un céleste guerrier, qui brandit une épée, et deux vénérables vieillards, qui menacent de mort l’audacieux, s’il ne recule. Attila se retire épouvanté.
Léon IV proclame qu’il a remporté sur les Sarrasins une éclatante victoire par le bras de Saint Michel. D’autres papes témoignent dans leurs lettres de leur confiance en lui. L’un d’eux a même fait représenter l’Archange tenant en main le gouvernail de la barque de Pierre, avec cette inscription : Saint Michel, soyez mon protecteur et mon défenseur, comme vous l’avez été de tous ceux qui m’ont précédé sur la chaire de Pierre.
Il n’est donc pas surprenant que de bonne heure les papes aient, à Rome, élevé des temples et fait célébrer des fêtes en l’honneur de saint Michel. Plusieurs même sont allés le prier dans son sanctuaire du mont Gargan, et par lettres ou messagers ont fait recommander les affaires de l’Église à son célèbre sanctuaire du Mont « au péril de la mer » en France. Plusieurs ont patronné avec instance le culte de saint Michel. En retour de leur dévotion, l’Archange les a aidés dans leurs entreprises et dans leurs luttes pour la défense des droits de la Sainte Église.
De nos jours Pie IX et Léon XIII ont maintes fois invité le peuple de Rome et le monde chrétien tout entier à l’honorer et à recourir à son intercession.
Pratique. ― Prions pour le Souverain Pontife, qui est le père de nos âmes, et recevons avec docilité ses enseignements.
Histoire.
Sur l’ordre d’Hérode, le Prince des apôtres a été jeté en prison. L’Église naissante, apprenant cette nouvelle, s’est mise en prières. Or la nuit, pendant que saint Pierre dort, lié de deux chaînes, entre deux soldats, une lumière intense brille dans la prison et l’ange de DIEU apparaît.
« Lève-toi », dit-il à Saint Pierre, en le secouant. À l’instant les chaînes de l’apôtre tombent.
« Prends tes vêtements, continue l’ange, mets tes sandales, et suis-moi. »
Devant eux les portes s’ouvrent, même la porte de fer qui conduit à la ville. Ils sortent, marchent quelque temps ensemble, puis l’ange disparaît. Alors l’apôtre revient à lui comme d’un songe.
« Je vois maintenant, dit-il, que DIEU m’a envoyé son ange pour me tirer des mains d’Hérode. »
Prions pour l’Église afin qu’elle ait partout la liberté nécessaire à son ministère.

PRIÈRE
Très glorieux Prince de la Milice Céleste, Saint Michel Archange, défendez-nous dans la lutte et le combat que nous devons affronter contre les princes et les puissances qui ourdissent dans ce monde de ténèbres, contre tous les esprits pervers qui errent dans l’atmosphère.
Venez en aide aux hommes que DIEU avait créés vierges de toute errance, forgés à l’image de Sa propre nature, et rachetés à si grand prix de la tyrannie exercée par le démon.
Maintenant encore, vous-même saint Michel, et toute l’Armée des Anges bienheureux, combattez le combat du Seigneur, tout comme autrefois vous avez lutté contre Lucifer, le chef de la superbe, et contre ses anges apostats.
Et voici, ils ne purent vaincre, et leur lieu même ne se trouva plus dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, l’antique serpent, celui qui est appelé le diable ou satan, le séducteur du monde entier, il fut précipité sur la Terre, et ses anges furent précipités avec lui.
Or, voici que cet antique ennemi, homicide dès le principe, s’est dressé avec véhémence, déguisé en ange de lumière, ayant pour escorte la horde des esprits pervers.
C’est en tous sens qu’il parcourt la Terre, et partout s’y insère : en vue d’y abolir le nom de DIEU et de Son Christ, en vue de dérober, de faire périr et de perdre dans la damnation sans fin, les âmes que devait couronner la gloire éternelle.
Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d’abjection : le virus de sa malice, l’esprit de mensonge, d’impiété et de blasphème, le souffle mortel du vice, de la luxure et de l’iniquité universalisée.
L’Église, épouse de l’Agneau immaculé, la voici saturée d’amertume et abreuvée de poison par des ennemis très rusés : ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle désire de plus sacré.
Là où fut institué le Siège du Bienheureux Pierre, et la Chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le Pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé.
Ô Saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc présent au peuple de DIEU qui est aux prises avec l’esprit d’iniquité, donnez-lui la victoire et faites-le triompher. La Sainte Église vous vénère comme étant son Gardien et son Protecteur ; elle vous rend gloire comme étant son Défenseur contre toutes les puissances nuisibles, sur Terre et dans les Enfers ;
A vous le Seigneur a confié de conduire les âmes des rachetés dans le lieu de la suprême félicité.
Priez le DIEU de la Paix qu’il écrase Satan sous nos pieds, afin qu’il ne puisse plus, ni retenir les hommes captifs, ni nuire à l’Église.
Offrez nos prières en présence du Très-Haut, afin que surviennent en nous au plus vite les miséricordes du Seigneur,
Et que vous saisissiez le dragon, l’antique serpent qui est le diable ou satan, et que, lié dans l’abîme, il ne séduise plus les nations.
Ainsi nous fiant à votre protection et à votre patronage, de par l’autorité sacrée de notre mère la Sainte Église,
C’est en toute confiance que nous entreprenons de refouler, au nom de Jésus-Christ, notre DIEU et Seigneur, les infestations de l’astuce diabolique.
Voici la Croix du Seigneur, fuyez, puissances ennemies.
Il triomphe, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David.
Que votre miséricorde, Seigneur, soit sur nous,
Dans la mesure même où nous espérons en Vous.
Seigneur, exaucez nos prières.
Et que nos cris s’élèvent jusqu’à Vous.
Le Seigneur soit avec vous.
Et avec votre esprit.
ORAISON
DIEU et Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, nous invoquons Votre Saint Nom ; et suppliants, nous réclamons très instamment Votre clémence, par l’intercession de la Vierge Immaculée, Mère de DIEU, de Saint Michel Archange, de Saint Joseph, époux de Marie, des Saints Apôtres Pierre et Paul et de tous les Saints, daignez nous octroyer secours contre Satan et tous les autres esprits impurs qui parcourent le monde en vue de nuire au genre humain et de perdre les âmes. Ainsi soit-il.

Tiré de l’exorcisme écrit par le Pape Léon XIII pour être dit tous les jours par tous les fidèles (prêtres et laïcs) du monde entier. 
L’exorcisme dans son entier se présente de la façon suivante, en trois partie. 

Première partie, le préambule : 
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. Que DIEU se lève et que Ses ennemis soient dispersés ; etc. 
Puis, la deuxième partie, la supplique à Saint Michel Archange, c’est celle que nous venons de reproduire dans sa totalité. 
Puis la troisième partie, l’exorcisme proprement dit. 
Ces trois parties sont inséparables et doivent être lues dans l’ordre dans leur entier pour répondre à la demande du Pape Léon XIII.

Petit rappel nécessaire pour les nouveaux lecteurs de ce Blog : Le pape actuel, pour nous qui faisons partie des Catholiques Traditionalistes Survivantistes ( C.T.S. ), c’est Paul VI, toujours vivant (114 ans), encore prisonnier de l’abomination de la désolation dans le Lieu Saint dont a parlé le prophète Daniel et que Jésus avait aussi prophétisée. Nous en avons amplement parlé ailleurs. Pas assez semble-t-il.
Allez, terminons par cette si belle prière à Saint Michel que Léon XIII a prescrite après les Messes basses (après trois AVE et un SALVE REGINA et SON ORAISON) et que Pie XI, en 1930, a demandé de réciter pour la Russie. On les dit à genoux avec le prêtre (difficile dans les églises colonisées et modernisées !).

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat ; soyez notre sauvegarde contre la malice et les embûches du démon. Que DIEU réprime son audace, nous le demandons humblement. Et vous, prince de la milice céleste, refoulez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour perdre les âmes. Ainsi soit-il

Le Pape saint Pie X a permis d’ajouter aussi trois fois (eh oui, car il ne convient ni d’en soustraire ni d’en rajouter de son propre chef, donc là le prêtre a le droit d’ajouter 3 fois, après la prière à Saint Michel à la fin des messes basses, l’invocation suivante au Sacré-Cœur):
Cœur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous.
(cette prière est indulgenciée. Pour cette invocation, dite avec le prêtre : 7 ans d’indulgence. Sinon, sans le prêtre et en dehors de la fin de la messe basse à genoux avec le prêtre : 500 jours. Indulgence plénière chaque mois)
Les indulgences sont applicables aux âmes du purgatoire par voie de suffrage. N’oublions pas nos morts. D’ici peu, nous en ferons partie et nous serons bien contents quand on priera pour nous.

Monday 28 November 2011

SANCTORAL

SANCTORAL
Le Sacrifice, sous quelque forme qu’il puisse se présenter, n’est offert, et ne peut être offert qu’à DIEU seul. Comme Maître souverain et absolu Il a seul le droit au culte d’adoration et nous avons le devoir primordial de le Lui rendre.
Le culte des saints, en premier lieu le culte de la Sainte Vierge Marie, Mère de DIEU, est un culte de vénération, fondé sur le Corps mystique et la communion des saints.
Si finalement ce culte revient à DIEU, il est cependant immédiatement inspiré par la solidarité de tous dans le Christ.
Honorer les saints, c’est honorer le Christ dont ils ont rendu témoignage par le martyre ou une vie qui réalisait héroïquement les devoirs et les vœux du baptême.
Leur triomphe est un triomphe de la grâce du Christ en eux et leurs mérites sont des fruits de sa Passion rédemptrice.
L’Église les honore comme « du Christ » et même leurs restes mortels, leurs reliques, sont entourés de respect.
Dans l’autel du Saint Sacrifice on enchâsse de ces reliques afin de signifier l’union du Corps mystique.
Mais cette union est encore plus prononcée par le Saint Sacrifice que nous offrons en leur honneur.
Dans l’Église du Christ il n’existe rien qui puisse mieux exprimer l’union et la charité de tous que la Sainte Messe [de Saint Pie V avec nomination de ‘Paul VI toujours vivant, seul et unique successeur actuel de Saint Pierre aux yeux de Dieu et des catholiques survivantistes, à l'exclusion de tout autre’ dans la prière ‘In primis’], «lien de la charité et symbole de l’union», comme l’appelle Saint Augustin.
D’autre part, en célébrant les «anniversaires» glorieux des saints, nous voulons leur demander d’être pour nous des protecteurs et des intercesseurs auprès de DIEU. L’honneur que nous leur rendons est toujours accompagné d’une demande d’intercéder pour nous.
Si le Sanctoral ne fait pas partie de l’année liturgique proprement dite, il vient cependant de façon heureuse, se placer à côté d’elle, riche en enseignements et en saints exemples, qui nous aident à mieux profiter des mystères du Christ que nous commémorons chaque année.
LAUDATE DOMINUM
OMNES SANCTI EJUS
M.A.

28 NOVEMBRE

28 NOVEMBRE

Les apparitions de la Sainte Vierge Marie à Sainte Catherine Labouré, en 1830, sont au départ de la grande épopée des apparitions de la Vierge en France au cours du XIXème siècle. Comme à Lourdes vingt-quatre ans plus tard, c’est une enfant sans instruction et prétention que Marie se choisit pour porter au monde son message et demander qu’on l’invoque sous le vocable qui, depuis lors, nous est devenu si familier :

« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

La médaille qui fut frappée à la demande de la Sainte Vierge s’est répandue dans le monde entier, produisant partout les grâces innombrables qui lui ont valu son nom de ‘médaille miraculeuse’.
Jeune novice au couvent de la rue du Bac lors des apparitions, sœur Catherine Labouré mena jusqu’à sa mort, chez les Filles de la Charité, une vie toute de silence et de simplicité. Elle mourut en 1876 à l’âge de 70 ans. Elle fut canonisée par Pie XII en 1947.

Tuesday 22 November 2011

YAHWEH

2 DIEU dit à Moïse: « Je suis le Seigneur.
3 Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme le DIEU tout-puissant; mais je ne me suis pas fait connaître à eux sous mon nom de YAHWEH. »

EXODE VI, 2 et 3.

Sunday 20 November 2011

LA PRIÈRE

LA PRIÈRE

Voici le texte de la prière de l'antienne appelée 'Communion' du XXIIIème dimanche après la Pentecôte:

En vérité je vous le dis: tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous le recevrez et il vous sera accordé. (Marc XI 24)
En Latin: Amen dico vobis, quidquid orántes pétitis, crédite quia accipiétis, et fiet vobis.

Moment de la Messe de Saint Pie V où se situe la lecture de la 'Communion'.

Le prêtre s'étant ainsi purifié les doigts, prend la deuxième ablution, nettoie le calice, et le recouvre du voile et de la bourse dans laquelle il a remis le corporal.
Il va alors lire l'antienne appelée 'Communion' dans le missel, que le servant vient de porter au coin de l'épître (à droite de l'autel). Puis il revient au milieu pour dire: Dominus vobiscum. R/ Et cum spíritu tuo. Il retourne au coin de l'épître et lit ou chante la ou les postcommunions correspondant aux collectes et aux secrètes.

Tuesday 8 November 2011

LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET DE L'ÉGLISE ( IV )

LES COMMANDEMENTS DE DIEU ( IV )

Si tu veux entrer dans la vie, observe les Commandements. (Mat. XIX 17)
Saint Matthieu. XIX 16 – 30.
16 Un jeune homme s’approcha de lui : « Maître, dit-il, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit :
17 « Pourquoi me questionnes-tu sur le bien à faire ? DIEU seul est bon. SI TU VEUX ENTRER DANS LA VIE, OBSERVE LES COMMANDEMENTS. » —
18 « Lesquels ? »
Jésus répondit :
« Tu ne tueras point ;
tu ne commettras point d’adultère ;
tu ne voleras point ;
tu ne diras point de faux témoignage ;
19 honore ton père et ta mère ;
tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
20 Le jeune homme lui dit : « J’ai observé tout cela depuis mon enfance, que me manque-t-il encore ? » ―
21 « Si tu veux être parfait, dit Jésus, va vendre tes biens, donne-les aux pauvres, et tu auras un trésor dans le Ciel. Puis viens, et suis-moi. »
22 Entendant ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens.
23 Et Jésus dit alors à ses disciples : « Je vous le déclare en vérité, il est difficile pour un riche d’entrer dans le royaume des cieux !
24 Je vous le répète : il est plus aisé qu’un chameau passe par le chas d’une aiguille, qu’il ne l’est à un riche d’entrer dans le royaume de DIEU. »
25 À ces mots, ses disciples dirent avec stupéfaction :
« Qui donc peut être sauvé ? »
26 Jésus les regarda, et dit : « Aux hommes cela est impossible, mais tout est possible à DIEU. »
27 Pierre prit alors la parole : « Voyez, dit-il, nous avons tout quitté pour vous suivre ; qu’en sera-t-il pour nous ? »
28 Jésus répondit : « Je vous le déclare en vérité : au jour du renouvellement du monde, quand le Fils de l’homme sera assis sur le trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
29 Et quiconque aura quitté pour moi, frères, sœurs, père, mère, enfants, terres ou maisons, recevra le centuple et possédera la vie éternelle.
30 Plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers. »
Remarque : XIX 17 ; Plusieurs anciens manuscrits portent :
« Pourquoi m’appelles-tu bon ? »

LES COMMANDEMENTS DE DIEU
(tirés d’une prière du soir d’un Missel)

1. Tu adoreras DIEU seul et tu l’aimeras plus que tout.
2. Tu ne prononceras le nom de DIEU qu’avec respect.
3. Tu sanctifieras le jour du Seigneur.
4. Tu honoreras ton père et ta mère.
5. Tu ne tueras pas.
6. Tu ne feras pas d’impureté.
7. Tu ne voleras pas.
8. Tu ne mentiras pas.
9. Tu n’auras pas de désir impur volontaire.
10. Tu ne désireras pas injustement le bien des autres.


COMMANDEMENTS DE L’ÉGLISE

1. Tu sanctifieras les fêtes d’obligation.
2. Tu assisteras à la messe les dimanches et les fêtes d’obligation.
3. Tu te confesseras au moins une fois l’an.
4. Tu communieras chaque année au temps pascal.
5. Tu jeûneras les jours fixés par l’Église.
6. Tu ne mangeras pas de viande les vendredis et les jours fixés par l’Église.

QUE le Seigneur nous bénisse, qu’il nous préserve de tout mal ; qu’en nous faisant garder ses commandements, il nous conduise à la vie éternelle et que, par sa miséricorde, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Ainsi soit-il.

Sunday 6 November 2011

7 novembre SAINTE MARIE (SERVANTE) - IIIe SIÈCLE-

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7 novembre
SAINTE MARIE
SERVANTE (IIIe SIÈCLE)

Le courage héroïque que DIEU a donné à la bienheureuse Marie pour confesser le nom de Jésus-Christ, doit nous convaincre qu’il ne distingue ni le sexe, ni la condition dans la distribution de ses grâces. Cette fille était esclave d’un sénateur païen nommé Tertulle, et la seule de la maison qui eût le bonheur de connaître Jésus-Christ. Attentive à obéir à ses maîtres, exacte à les prévenir dans tout ce qui pouvait leur être utile, elle faisait consister l’essentiel de sa piété dans l’accomplissement de toutes ses obligations. Elle rapportait à DIEU tout ce qu’elle faisait ; et, contente d’un état qui lui donnait lieu d’imiter Notre Seigneur Jésus-Christ, qui n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, elle ne pensait qu’à se rendre agréable à ses yeux. Son exactitude à remplir tous ses devoirs la faisait chérir de son maître et des autres personnes de sa maison. Comme elle vivait sous l’empire de Dioclétien, du temps que les chrétiens étaient persécutés, elle demandait sans cesse pour eux la fidélité et la persévérance. Elle mérita aussi pour elle-même la grâce qu’elle avait implorée pour les autres. Tertulle ayant reconnu qu’elle était chrétienne, la fit fouetter cruellement, dans l’espérance qu’elle consentirait, par la crainte des tourments, à changer de religion, et qu’il pourrait alors la garder à son service : il la fit ensuite renfermer, par le même motif, dans un endroit fort obscur, où on ne lui donna, pendant trente jours, que la nourriture nécessaire pour qu’elle ne mourût pas de faim. L’attente de son maître fut trompée ; car tandis qu’elle était dans cette espèce de prison, elle se fortifiait de plus en plus dans la vraie religion. On rapporta au gouverneur que Tertulle avait chez lui une esclave chrétienne qu’il n’avait pas dénoncée, selon que les édits des empereurs le commandaient. Le gouverneur envoya aussitôt chercher Tertulle, et lui fit un crime capital de son silence. Mais quand celui-ci eut dit toutes les raisons qui l’avaient porté à agir ainsi, on le renvoya absous, à condition qu’il livrerait son esclave. Marie fut donc conduite devant le gouverneur, qui voulut en vain la faire renoncer à la religion chrétienne. Tout le peuple qui était présent, voyant la fermeté de cette fille, et traitant son courage d’opiniâtreté, s’écria qu’il fallait la brûler vive. Pendant ces cris confus, Marie priait DIEU de lui donner la constance qu’elle avait si souvent demandée pour les autres ; le gouverneur ne put jamais la persuader de renoncer à Jésus-Christ. « Le DIEU que je sers est avec moi, dit-elle, je crains peu vos menaces. » Le juge voulut voir si elle serait aussi ferme qu’elle le paraissait, quand elle sentirait de vives douleurs, et l’ayant livrée aux bourreaux, elle fut traitée si cruellement que le peuple, qui, un moment auparavant, demandait sa mort, touché de compassion, cria qu’on l’épargnât, et accusa le juge d’inhumanité. Ce dernier, voyant le peuple en émotion, fit cesser les tourments, dont on accablait le corps de Marie, et la laissa sous la garde d’un soldat ; mais cette sainte fille, craignant encore plus de voir sa pudeur exposée sous un tel gardien, que de mourir dans les tourments, trouva moyen de s’échapper et d’aller se cacher dans les roches. On l’honore comme martyre, parce qu’on donnait souvent ce titre à ceux qui avaient souffert généreusement pour Jésus-Christ, comme l’apprennent saint Cyprien et quelques autres écrivains de l’antiquité ecclésiastique.
PRATIQUES.― La vraie piété nous fait remplir les devoirs de notre état, c’est là son premier exercice.
PRIÈRE. — Seigneur, rendez-nous fidèles à tous les devoirs de notre condition, parce que c’est votre volonté, dont nous demandons tous les jours l’accomplissement.