vendredi 17 mai 2013
SAINT PASCAL BAYLON, RELIGIEUX ( XVI e SIÈCLE ).
Pascal Baylon
naquit, en 1540, à Torre-Hermosa en Aragon.
Ses parents étaient
pauvres, mais vertueux.
Doué des plus
heureuses qualités et d’un désir ardent des choses du salut, il employait à la
méditation des grandeurs et des perfections divines le temps qu’il passait à
garder les troupeaux de son maître, car il s’était loué en qualité de berger.
Cette profession
lui plaisait, parce qu’elle était pour lui une occasion de s’unir à DIEU et de conserver son innocence.
Son maître, qui
était lui-même fort pieux, conçut une telle estime de lui, qu’il voulut l’adopter
et en faire son héritier; mais Pascal refusa cette faveur en disant avec
modestie :
« Que comme son divin maître, il n’était pas
né pour être servi, mais pour servir. »
À l’âge de vingt
ans, il céda à l’attrait qui le poussait vers la vie religieuse. À ceux qui lui
conseillaient d’entrer dans un couvent richement doté, il répondit :
« Je suis né pauvre, et je veux vivre et
mourir pauvre. »
Il choisit en effet
une maison de Franciscains déchaussés,
située dans un désert, et y entra comme convers.
Dès les premiers
jours de son noviciat, on eût dit un géant s’élançant dans l’arène.
Sa ferveur ne fit
que s’accroître de jour en jour.
Ne se contentant
pas des austérités de sa règle, il y en ajoutait de nouvelles. Sa piété était
douce, affable, gaie et respectueuse.
Aussi tous les
religieux l’admiraient et cherchaient à l’imiter.
Quant à lui, il s’estimait le dernier de tous et le rebut
du monde.
Il se traitait en
conséquence, macérant son corps et le réduisant en servitude afin de fortifier
davantage les forces de l’âme et de les consacrer au service de DIEU et de ses
frères. Il avait aussi une tendre dévotion en la sainte Vierge ; il l’aimait
comme sa mère et sa confiance en elle était sans bornes.
Son amour pour
Notre-Seigneur dans le sacrement de l’Eucharistie avait quelque chose de
séraphique. Plus d’une fois il soutint ce dogme régénérateur de la piété en
présence des hérétiques, auxquels il devint odieux, et qui attentèrent souvent
à ses jours.
Ceci se passait en
France, où il avait été envoyé avec une mission de sa province pour le général de son
ordre.
Il mourut, quelque
temps après son retour en Espagne, à Villa-Reale, le 17 mai 1592, à l’âge de
cinquante-deux ans.
Il s’opéra un grand
nombre de miracles en présence de son corps exposé. Sa canonisation eut lieu en
1690.
PRATIQUES. — L’humilité n’est que la connaissance de
soi-même. Or il suffit d’entrer en soi pour y trouver de justes motifs d’abaissement.
C’est donc à l’absence de réflexion et d’examen de soi-même qu’il faut
attribuer les prétentions de l’orgueil et les pensées de vaine gloire.
Étudions-nous donc
devant DIEU, c’est le seul vrai moyen de devenir humbles.
PRIÈRE. — Seigneur, vous nous avez avertis que la porte du
ciel est étroite, faîtes-nous la grâce d’aimer toujours à être petits afin de
pouvoir y passer.
A.I.
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