Thursday, 16 May 2013

-vendredi 17 mai 2013- SAINT PASCAL BAYLON, RELIGIEUX ( XVI e SIÈCLE ).


vendredi 17 mai 2013
SAINT PASCAL BAYLON, RELIGIEUX ( XVI e SIÈCLE ).
Pascal Baylon naquit, en 1540, à Torre-Hermosa en Aragon.
Ses parents étaient pauvres, mais vertueux.
Doué des plus heureuses qualités et d’un désir ardent des choses du salut, il employait à la méditation des grandeurs et des perfections divines le temps qu’il passait à garder les troupeaux de son maître, car il s’était loué en qualité de berger.
Cette profession lui plaisait, parce qu’elle était pour lui une occasion de s’unir à DIEU et de conserver son innocence.
Son maître, qui était lui-même fort pieux, conçut une telle estime de lui, qu’il voulut l’adopter et en faire son héritier; mais Pascal refusa cette faveur en disant avec modestie :
« Que comme son divin maître, il n’était pas né pour être servi, mais pour servir. »
À l’âge de vingt ans, il céda à l’attrait qui le poussait vers la vie religieuse. À ceux qui lui conseillaient d’entrer dans un couvent richement doté, il répondit :
« Je suis né pauvre, et je veux vivre et mourir pauvre. »
Il choisit en effet une maison de Franciscains déchaussés, située dans un désert, et y entra comme convers.
Dès les premiers jours de son noviciat, on eût dit un géant s’élançant dans l’arène.
Sa ferveur ne fit que s’accroître de jour en jour.
Ne se contentant pas des austérités de sa règle, il y en ajoutait de nouvelles. Sa piété était douce, affable, gaie et respectueuse.
Aussi tous les religieux l’admiraient et cherchaient à l’imiter.
Quant à lui, il s’estimait le dernier de tous et le rebut du monde.
Il se traitait en conséquence, macérant son corps et le réduisant en servitude afin de fortifier davantage les forces de l’âme et de les consacrer au service de DIEU et de ses frères. Il avait aussi une tendre dévotion en la sainte Vierge ; il l’aimait comme sa mère et sa confiance en elle était sans bornes.
Son amour pour Notre-Seigneur dans le sacrement de l’Eucharistie avait quelque chose de séraphique. Plus d’une fois il soutint ce dogme régénérateur de la piété en présence des hérétiques, auxquels il devint odieux, et qui attentèrent souvent à ses jours.
Ceci se passait en France, où il avait été envoyé avec une  mission de sa province pour le général de son ordre.
Il mourut, quelque temps après son retour en Espagne, à Villa-Reale, le 17 mai 1592, à l’âge de cinquante-deux ans.
Il s’opéra un grand nombre de miracles en présence de son corps exposé. Sa canonisation eut lieu en 1690.
PRATIQUES. — L’humilité n’est que la connaissance de soi-même. Or il suffit d’entrer en soi pour y trouver de justes motifs d’abaissement. C’est donc à l’absence de réflexion et d’examen de soi-même qu’il faut attribuer les prétentions de l’orgueil et les pensées de vaine gloire.
Étudions-nous donc devant DIEU, c’est le seul vrai moyen de devenir humbles.
PRIÈRE. — Seigneur, vous nous avez avertis que la porte du ciel est étroite, faîtes-nous la grâce d’aimer toujours à être petits afin de pouvoir y passer.
A.I.

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