samedi 18 mai 2013 –
SAINT ÉRIC, ROI DE SUÈDE, MARTYR ( XIIe SIÈCLE ).
La jeunesse d’Éric,
noble Suédois, s’était passée dans l’étude des lettres et des sciences et dans
les exercices de la piété chrétienne.
Lorsqu’il fut en
âge d’être marié, ses nobles et religieuses qualités lui firent épouser
Christine, fille du roi de Suède.
Les lois
constitutives du pays rendaient la monarchie élective: Éric fut élu roi de
Suède, conformément à ces lois et à cause de ses vertus et de ses talents.
Il fut le père de ses sujets plus encore que leur souverain.
Il rendait lui-même
justice; les malheureux lui portaient en tout temps leurs plaintes, sûrs qu’ils
étaient de sa protection.
Ses historiens
assurent que, content de son patrimoine, il ne levait aucune taxe sur ses
peuples.
Il porta de sages
lois contre les abus et dans l’intérêt de la paix publique.
Comme tous les bons
princes et les grands rois, il veilla non-seulement aux nécessités de la
religion, mais à la splendeur de ses temples.
Les Finlandais
étaient plongés dans les superstitions païennes; ils venaient souvent piller
les terres de son royaume: Éric leur déclara la guerre et les défit.
On dit que,
parcourant le champ de bataille après la victoire, il se prit à pleurer à la
vue de tant de malheureux morts sans la grâce du baptême.
Cependant une
conspiration fut ourdie contre lui; on se saisit de sa personne au moment où il
sortait du saint sacrifice de la Messe, et on lui coupa la tête en haine de sa
foi.
Son martyre arriva
le 18 mai 1151.
DIEU honora son tombeau
par de nombreux miracles.
Éric fut honoré
comme le patron de la Suède, jusqu’à l’époque où elle embrassa le luthéranisme.
PRATIQUES. — Heureux les peuples dont les rois craignent
DIEU ! Mais malheureux sont-ils, si les saints exemples des rois deviennent
un titre à leur haine ! Apprenons toutefois, par la vie de saint Éric, à
honorer et servir DIEU, quoiqu’il en coûte.
PRIÈRE. — DIEU saint ! DIEU juste ! bénissez,
assistez, protégez les rois chrétiens ! Remplissez-les de vos lumières, de
votre grâce et de la force nécessaire pour triompher des obstacles et des
pièges des méchants.
A.I.
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( M.R.C.E.R. imprimatur 1943 )
Saint Venant, Martyr
Double —( Ornements rouges )
Enfant de Camerino, près d’Ancôbne, Saint Venant est célèbre par le courage avec lequel à l’âge de 15 ans seulement, il endura le martyre plutôt que de renier sa foi ( † vers 250 ).
Messe : Au Temps Pascal : Protexísti ;
après le Temps Pascal : In virtúte tua, avec les oraisons suivantes :
Oratio. — DEUS, qui hunc diem beáti Venántii Mártyris tui triúmpho consecráti : exáudi preces pópuli tui, et præsta: ut, qui ejus mérita venerámur, fidei constántiam imitémur. Per Dóminum.
O DIEU, qui avez consacré ce jour par le triomphe du bienheureux Venant, votre Martyr, exaucez les prières de votre peuple, et faites que, vénérant ses mérites, nous imitions sa constance dans la foi. Par N.-S. J.-C.
Secreta. — Hanc oblatiónem, omnípotens DEUS, beáti Venántii mérita tibi reddant accéptam: ut, ipsíus subsídiis adjúti, glóriæ ejus esse consórtes efficiámur. Per Dóminum.
Puissent les mérites du bienheureux Venant, vous rendre cette offrande agréable, Ô DIEU tout-puissant, afin qu’aidés par son secours, nous méritions de partager sa gloire. Par N.-S. J.-C.
Postcommunion. — Súmpsimus, Dómine, ætérnæ vitæ sacraménta, te humíliter deprecántes : ut, beáto Venántio Mártyre tuo pro nobis deprecánte, véniam nobis concílient, et grátiam. Per Dóminum.
Nous avons reçu, Seigneur, les sacrements de la vie éternelle; nous vous demandons humblement que, grâce à la prière en notre faveur du bienheureux Venant, votre Martyr, ils nous obtiennent votre pardon et votre grâce. Par J.-C. N.-S.
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( M.Q.E.V. imprimatur
1956 )
Saint Venant, martyr
Double, Rouge.
Saint Venant est un
évêque de Dalmatie, martyr de la persécution de Dèce vers 250. Son corps fut
transporté à Rome par Jean IV. Il est le patron de Camerino dans les Marches.
Au Temps Pascal, messe Protexisti ;
Hors du Temps Pascal, messe In virtúte.
Dans les deux cas, oraisons suivantes :
COLLECTE :
DIEU qui avez sanctifié ce jour par le triomphe du
bienheureux Venant, votre martyr, exaucez les prières de votre peuple, et
faites que, vénérant ses mérites, nous imitions la constance de sa foi. Par
notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils.
SECRÈTE :
Que les mérites du bienheureux Venant vous fassent agréer
notre offrande, DIEU tout-puissant, afin qu’aidés de son secours nous ayons part à sa gloire. Par
notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils.
POSTCOMMUNION :
Nous venons de recevoir, Seigneur, le sacrement qui donne
la vie éternelle et nous demandons humblement qu’il nous obtienne, à la prière
du bienheureux Venant, votre martyr, votre pardon et votre grâce. Par notre
Seigneur Jésus-Christ, votre Fils.
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