( Rappel du Post du 07/05/12 ).
7 mai –
7 mai –
- SAINT STANISLAS,
- ÉVÊQUE ET MARTYR ( XI e SIÈCLE ).
Saint Stanislas Sezepanowsiki naquit le 26 juillet 1030, à Sezepanow, non loin de Cracovie, d’une très-illustre famille de Pologne.
Ses pieux parents ne l’obtinrent qu’après trente ans de mariage. Ils le consacrèrent au Seigneur aussitôt après sa naissance.
Aussi fut-il dès son enfance prévenu des bénédictions et des faveurs célestes.
À l’âge où l’on ne s’occupe que de frivolités, il aimait la prière et la vie mortifiée, et il fit de rapides progrès dans l’étude des lettres d’abord, et plus tard dans celle de la théologie et du droit canonique.
Ses parents étant morts, il distribua aux pauvres son immense fortune et voulut embrasser la vie monastique ; mais Lampert, évêque de Cracovie, l’ordonna prêtre et le retint dans son diocèse. Il le nomma chanoine de sa cathédrale et le chargea du soin d’annoncer la parole de DIEU.
Ses discours produisirent une réforme générale dans les mœurs et lui gagnèrent la confiance de toute la Pologne.
Aussi fut-il, à la mort de Lampert, désigné par la voix commune pour lui succéder.
Il fit briller sur le siège de Cracovie toutes les vertus d’un pasteur selon le cœur de DIEU, et surtout un grand amour pour les pauvres.
La Pologne avait alors pour roi Boleslas II, fameux par ses débauches.
Stanislas eut le courage de reprocher à ce prince les excès auxquels il se livrait, et pour cela il encourut sa haine.
Boleslas poussa la vengeance jusqu’à calomnier le saint évêque devant l’assemblée solennelle des grands du royaume. Il l’accusa de n’avoir pas payé une terre qu’il avait achetée au nom de son Église, trois années auparavant, d’un nommé Pierre, mort depuis.
Stanislas n’avait pas de titres, mais les témoins du paiement vivaient encore. Ceux-ci toutefois, intimidés par les officiers de Boleslas, n’osèrent témoigner en sa faveur. Que faire en cette circonstance ?
Les saints espèrent toujours en DIEU, et DIEU ne les délaisse jamais.
Après l’avoir invoqué avec confiance, il obtint la résurrection de Pierre, le vendeur de la terre, lequel attesta la vérité du fait contesté, au grand étonnement du roi et de l’assemblée.
Boleslas n’en devint pas pour cela plus réservé dans ses mœurs. Ses désordres devinrent tellement scandaleux que Stanislas crut devoir l’excommunier.
Le roi alors entra en fureur. Dans l’excès de sa colère, il donna ordre à des officiers de le tuer.
Entrés dans l’église où l’évêque célébrait le saint sacrifice, ceux-ci essaient par trois fois d’exécuter leur mission doublement sacrilège, mais chaque fois une main invisible les arrête.
Boleslas arrive alors, se jette sur le saint Pontife et le tue de sa propre main.
Les soldats enhardis coupent son corps en morceaux, qu’ils répandent çà et là, afin qu’ils soient mangés par les bêtes sauvages.
Trois jours après, les chanoines de la cathédrale les recueillirent et les enterrèrent avec respect.
La mort de notre saint arriva le 8 mai 1079.
Un grand nombre de miracles honorèrent ses reliques.
Quant à Boleslas, il fut de nouveau excommunié par le pape Grégoire VII, et plus tard, en 1253, Innocent IV mit Stanislas au rang des saints.
PRATIQUES. — La licence des mœurs fut toujours la source de tous les crimes. C’est d’elle qu’est toujours venue la barbarie. Étouffons donc nos passions mauvaises, et prions, jeûnons, mortifions nos sens, pour y parvenir.
PRIONS. — Seigneur, donnez à vos ministres le courage de lutter avec fermeté contre l’impiété et la corruption, et au besoin celui de mourir pour l’honneur et la gloire de votre sainte religion.
A.I.
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