ORDO LITURGIQUE.
Cet
Ordo se base sur le Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960.
Dimanche de la Pentecôte.
Jour : Dimanche 19 mai 2013.
Fête : Pentecôte.
Couleur : rouge.
Classe : 1ère classe.
Épître : Ac II, 1-11.
Le jour de
la Pentecôte, les disciples se trouvaient tous réunis dans la même salle. Tout
à coup, il se produisit dans le ciel un bruit aussi violent que le souffle d’un
ouragan; et toute la maison où ils se trouvaient en résonna.
Ils virent
alors des langues de feu qui se séparaient et se posaient sur chacun d’eux. Et
tous furent remplis de l’Esprit Saint. Ils se mirent à parler toutes sortes de
langues; et chacun s’exprimait suivant le don de l’Esprit Saint.
Des Juifs,
venus en pèlerinage de tous les pays du monde, séjournaient alors à Jérusalem.
Au bruit qui venait d’éclater, la foule se rassembla. Ils étaient désorientés:
chacun les entendait parler dans son propre langage. Émerveillés, ils
exprimaient leur stupéfaction: « Ces gens-là qui nous parlent ne sont-ils pas
tous des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende
dans sa langue maternelle ? Et il y a parmi nous des Parthes, des Mèdes,
des Élamites, des gens de la Mésopotamie, de la Judée, de la Cappadoce, de la
mer Noire et de l’Asie Mineure, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte
et de la Lybie Cyrénaïque, et des étrangers venus de Rome; il y a des Juifs de
naissance et des convertis, même des Crétois et des Arabes. Et voilà que tous,
nous les entendons célébrer dans notre propre langue les merveilles de DIEU !
»
VENI, SANCTE SPIRITUS
Sequentía.
1. Veni, Sancte Spíritus,
Et emítte cælitus
Lucis tuæ rádium.
Séquence.
1.Venez, Esprit-Saint,
et envoyez-nous du haut du ciel
un rayon de votre lumière.
2. Veni, pater páuperum,
Veni, dator múnerum,
Veni, lumen córdium.
2. Venez, père des pauvres;
venez, dispensateur de tout
don;
venez, lumière des cœurs.
3. Consolátor óptime,
Dulcis hospes ánimæ,
Dulce refrigérium.
3. Vous êtes le parfait
consolateur,
l’hôte bienfaisant de l’âme,
son rafraîchissement le plus
doux.
4. In labóre réquies,
In æstu tempéries,
In fletu solátium.
4. Dans le travail, vous êtes
le repos,
le soulagement dans les
épreuves,
dans les larmes la consolation.
5. O lux beatíssima,
Reple cordis íntima
Tuórum fidélium.
5. Ô bienheureuse lumière,
remplissez le fond intime
du cœur de vos fidèles.
6. Sine tuo númine,
Nihil est in hómine,
Nihil est innóxium.
6. Sans l’assistance de votre
grâce,
l’homme est seul,
sans vertu et sans innocence.
7. Lava quod est
sórdidum,
Riga quod est áridum,
Sana quod est sáucium.
7. Purifiez en nous ce qui est
souillé,
arrosez ce qui est aride,
guérissez ce qui est blessé.
8. Flecte quod est
rigidum,
Fove quod est frigidum,
Rege quod est dévium.
8. Faites fléchir notre
raideur,
échauffez notre tiédeur,
redressez nos égarements.
9. Da tuis fidelibus,
in te confidéntibus,
Sacrum septenárium.
9. Accordez à vos fidèles
qui mettent en vous leur
confiance
la plénitude des dons de votre
grâce.
10. Da virtútis méritum,
Da salútis éxitum,
Da perénne gáudium.
Amen. Allelúja.
10. Donnez-leur le mérite des
vertus,
donnez-leur une fin heureuse,
donnez-leur les joies
éternelles. Ainsi soit-il. Alléluia.
Évangile : Jn XIV, 23-31.
Dans le
discours après la Cène, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui m’aime
sera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera ; nous viendrons en lui,
et nous ferons chez lui notre demeure. Celui qui ne m’aime pas, n’est pas fidèle
à mes paroles. D’ailleurs la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du
Père qui m’a envoyé. Tant que j’étais avec vous, j’ai dit ce que j’avais à vous
dire. Mais l’Esprit Saint, le Conseiller, que le Père vous enverra en mon Nom,
vous enseignera toutes choses ; il vous fera retrouver tout ce que je vous
ai dit moi-même. Je vous lègue la Paix, c’est ma paix que je vous donne. Je ne
vous la donne pas comme le monde peut la donner. Point de trouble ni de crainte
en vos cœurs. Vous m’avez entendu dire: Je m’en vais et je reviens vers vous.
Si vous m’aimiez vraiment, vous seriez heureux que j’aille vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je
vous avertis à l’avance, pour que, le moment venu, vous croyiez. Je ne m’entretiendrai
plus guère avec vous ; car voici venir Satan, le prince de ce monde. Contre moi, certes, il ne peut rien. Mais il faut que le monde l’apprenne ;
j’aime le Père, et dans tout ce que je fais, je me conforme à la volonté de mon
Père. (M.Q.D.F. 1961, sauf caractères gras: M.Q.E.V. 1956 ).
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