Tuesday, 28 May 2013

28 mai - PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR


28 mai -
PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR

Saint Ange du jour,

Saint HAJIM, VII ( Principauté ), Ange de l'Église, de la consécration,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l'Église et les hommes;

mais demandez aussi aux autres anges qu'ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Ainsi soit-il.

27 mai – SAINTE MARIE-MAGDELEINE DE PAZZI, VIERGE. ( XVIIe SIÈCLE ).


27 mai – SAINTE MARIE-MAGDELEINE DE PAZZI,
VIERGE. ( XVIIe SIÈCLE ).

            La sainte que l’Église honore en ce jour naquit, en 1566, à Florence, de l’illustre famille des Pazzi, alliée à la maison souveraine des Médicis.
            Elle reçut au baptême le nom de Catherine, en l’honneur de sainte Catherine de Sienne, pour laquelle on lui vit toujours une grande dévotion.
            Dès les premières lueurs de raison, elle laissait apercevoir d’heureux présages de l’éminente sainteté à laquelle DIEU la destinait.
            À l’âge de sept ans, son amour pour les pauvres était si vif, qu’elle se privait de manger pour les nourrir.
            Ennemie des jeux de l’enfance, elle quittait ses compagnes et se retirait à l’écart pour prier.
            Elle se faisait un véritable bonheur d’instruire les pauvres enfants de la campagne et d’apprendre aux filles des fermiers de son père ce qu’elle savait des principes de la religion.
            Lorsqu’elle eut huit ou neuf ans, son amour pour la prière augmenta tellement, que son seul bonheur était de parler à DIEU ou de DIEU, de méditer sur la passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et de retracer en elle, par les macérations de la chair, la vie du Sauveur crucifié.
            On ne pourrait exprimer jusqu’où allait son désir de la divine Eucharistie ; elle aimait à se trouver auprès des personnes qui venaient de communier, et il semblait que l’amour lui fit sentir l’odeur de la présence de Jésus-Christ.
            Cette rare dévotion détermina son confesseur à devancer à son égard le temps où l’on permet aux enfants de participer au divin Sacrement de l’autel.
            Elle n’avait que dix ans lorsqu’elle reçut le corps de Jésus-Christ pour la première fois, et à douze ans elle se donna au Seigneur par le vœu de virginité.
            Ses parents la placèrent alors comme pensionnaire chez les religieuses de Saint-Jean, à Florence.
            Cette entière séparation du monde lui causa une grande joie ; dès lors, elle employait quatre heures par jour à la méditation, et passait ce temps-là à genoux ; elle s’appliquait, en un mot, à la pratique de toutes les vertus.
            Son père travaillait cependant à lui procurer un établissement digne de sa naissance ; mais la jeune vierge répondit qu’elle avait choisi Jésus pour son unique époux.
            Elle demanda en même temps la permission d’entrer en religion. Ses parents éprouvèrent de toutes manières sa vocation pendant trois mois, et lui donnèrent enfin le consentement désiré.
            Elle entra chez les Carmélites, au monastère de Saint-Frédéric, situé dans un faubourg de Florence, et prit l’habit le 30 janvier 1583. Elle avait alors quinze ans environ.
            Après la cérémonie, elle se jeta aux pieds de la maîtresse des novices, la priant de ne pas la ménager, afin qu’elle pût s’accoutumer à la pratique des renoncements et des humiliations.
            Elle fit, durant son noviciat, l’admiration de toutes celles qui furent témoins de sa ferveur et de sa charité.
            Une maladie par laquelle DIEU l’éprouva ne servit qu’à faire éclater en elle les vertus les plus héroïques.
            Rien n’était plus touchant que le désir dont elle brûlait de souffrir pour Celui qui est mort pour nous.
            Une des sœurs lui ayant demandé un jour d’où lui pouvaient venir cette patience et cette force qui faisaient qu’elle ne se plaignait jamais et ne parlait pas même de ses maux, elle lui répondit, en montrant le crucifix qui était auprès de son lit :
            « Voyez ce que l’amour infini de DIEU a fait pour mon salut. Ce même amour voit ma faiblesse et me donne du courage. Ceux qui se rappellent les souffrances de Jésus-Christ et offrent les leurs à DIEU, en union avec celles du Sauveur, ne trouvent rien que de doux et d’aimable dans tout ce qu’ils souffrent. »
            Elle fit profession le 17 mai 1584 : elle changea alors son nom de Catherine pour celui de Marie-Magdeleine, qu’elle honorait comme le parfait modèle des âmes pénitentes.
            Sa profession faite, elle eut plusieurs ravissements et reçut des consolations ineffables pendant quarante jours, et surtout après les communions.
            Elle s’efforçait de dérober à ses sœurs la connaissance des faveurs qu’elle recevait ; et, loin de s’en prévaloir, elle les rapportait à la bonté toute gratuite de son DIEU ; elle en prenait occasion de s’humilier de plus en plus et de purifier, avec un nouveau soin, les affections de son cœur.
            Les transports de son âme pour son divin Sauveur étaient tels, que souvent elle ne les pouvait contenir, et s’écriait :
            « Ô amour ! Faut-il que l’amour ne soit pas aimé, ni même connu de ses propres créatures ? Ô mon Jésus ! que n’ai-je une voix assez forte pour me faire entendre jusqu’aux extrémités du monde ! Je publierais partout que cet amour doit être connu, aimé, estimé comme le seul vrai bien ; mais le détestable poison de l’amour-propre dérobe aux hommes cette sublime connaissance et les rend incapables d’y parvenir. »
            D’autres fois, elle invitait toutes les créatures à se changer en autant de langues pour louer, bénir, glorifier les trésors immenses de l’amour divin.
            Lorsque son oraison était interrompue par la nécessité de vaquer aux devoirs publics, ou de prendre un peu de repos, il lui arrivait de dire :
            « Comment puis-je me reposer, quand je considère que DIEU est si grièvement offensé sur la terre ? Ô amour ! je le fais par obéissance et pour me conformer à votre sainte volonté. »
            Sainte Marie-Magdeleine de Pazzi aimait trop Jésus-Christ pour ne pas désirer le suivre dans la voie rude des souffrances.
            Ce divin Sauveur, pour éprouver sa servante, permit donc qu’elle fût tourmentée horriblement par des tentations d’impureté, de gourmandise, d’infidélité et de blasphème.
            Son imagination était souvent remplie de pensées abominables qui la jetaient dans un état affreux.
            Elle ne goûtait aucun repos, malgré ses ferventes prières à Jésus-Christ et à la reine des Vierges.
            Les disciplines, les cilices armés de pointes de fer ne pouvaient lui rendre le calme : elle se croyait abandonnée à la fureur des puissances infernales..
            Les pensées de blasphème et d’infidélité la poursuivaient avec tant de violence, que quelquefois elle criait à ses sœurs :
            « Priez pour moi, afin que je ne blasphème pas le Seigneur, au lieu de le louer. »
            Le jeûne lui devenait pénible et insupportable.
            À tant de maux se joignait le mépris de la communauté. On traitait d’illusion les grâces extraordinaires qu’on avait admirées en elle.
            DIEU, cependant, n’abandonnait pas entièrement sa servante ; il la soutenait, et chaque fois qu’elle méditait sur la Passion de Jésus-Christ, elle se sentait fortifiée et enflammée d’un nouveau désir d’exprimer encore plus parfaitement en elle l’Homme des douleurs.
            Cet état de désolation dura cinq ans. Enfin DIEU rendit le calme à la sainte et la consola par sa divine présence, le jour de la Pentecôte de l’année 1590.
            Ce retour des consolations fut suivi de beaucoup d’autres grâces singulières.
            DIEU la favorisa du don des prophéties.
            Elle prédit à Léon XI son élévation à la papauté, et lui dit en même temps qu’il mourrait peu de temps après son élection, ce qui fut vérifié par l’événement.
En 1598, on la fit maîtresse des novices, et elle exerça cet emploi pendant six ans.
            En 1604, on l’élut sous-prieure, et elle fut continuée dans cette charge jusqu’à sa mort.
            Rien n’était capable d’interrompre son union avec DIEU ; en toutes choses, elle envisageait uniquement sa volonté et le désir de lui plaire.
            Sa maxime ordinaire était :
            « Que le volonté de DIEU est toujours aimable ! que notre bonheur est grand ! disait-elle à ses sœurs nous trafiquons avec DIEU, et toujours à notre avantage, lorsque nous agissons dans la vue de lui plaire et de l’honorer. Venez disait-elle d’autres fois venez et aimez celui qui vous aime tant. Ô amour ! je meurs de douleur quand je vous vois si peu connu et si peu aimé ! Ô amour, amour ! si vous ne savez où vous reposer, venez à moi, et je vous logerai. Ô âmes créées pour l’amour ! pourquoi n’aimez-vous pas ? »
            Marie-Magdeleine était dévorée de zèle pour le salut des âmes ; aussi versait-elle continuellement des larmes dans la vue d’obtenir la conversion des infidèles, des hérétiques, des apostats et des pécheurs, et engageait-elle tous ceux qui avaient quelque rapport avec elle à rapporter leurs bonnes œuvres à cette fin.
            Sa dévotion à l’Eucharistie était telle, ainsi que nous l’avons remarqué, que rien ne lui paraissait comparable au bonheur de communier.
            « Pour me le procurer, disait-elle, je ne balancerais pas d’entrer, s’il était nécessaire, dans la caverne d’un lion, et de m’exposer à toutes sortes de souffrances. »
            Son humilité tenait du prodige ; elle se regardait comme l’opprobre du monastère, le rebut de la communauté et la plus abominable des créatures. Elle se réjouissait d’être oubliée, méprisée, réprimandée et d’être employée aux plus bas offices de la maison.
            De violents maux de tête et de poitrine, accompagnés de fièvre et de crachements de sang, lui causèrent de vives douleurs pendant les dernières années de sa vie : une humeur scorbutique lui fit tomber toutes les dents.
            D’un côté, elle désirait d’être affranchie des liens du corps pour aller se réunir à Jésus-Christ ; de l’autre, elle désirait vives, afin de continuer de souffrir, et de souffrir même sans consolation pour l’objet de son amour.
            Sentant approcher sa fin, elle exhorta les religieuses à la ferveur et à l’amour des croix ; elle demanda ensuite le sacrement d’Extrême-Onction, qui lui fut administré, et elle communia tous les jours jusqu’à sa mort, qui arriva le 25 mai 1607.
            Elle était âgée de quarante-un ans, un mois, et vingt-quatre jours.
            Urbain VIII la béatifia en 1626, et Alexandre VII la canonisa en 1669.
            Son corps, qui n’a pas été sujet à la corruption du tombeau, se garde à Florence dans une belle châsse.
            DIEU a accordé plusieurs guérisons miraculeuses par l’intercession de sa servante.
PRATIQUES. — Ne soyons pas ennemis des souffrances ; efforçons-nous de pratiquer les devoirs du christianisme. Ces devoirs paraissent pénibles au commencement, mais ils sont ensuite doux et agréables, selon ce que dit la sainte Écriture :
« Les voies de la sagesse sont des voies de plaisir et tous ses sentiers sont des sentiers de paix. »
PRIÈRE. — Ô DIEU de charité ! embrasez nos cœurs du feu sacré de votre saint amour. Soyez, ô Jésus, loué, adoré et remercié partout et toujours.

27 mai - PRIÈRE AUX SAINTS ANGES DU JOUR


27 mai -
PRIÈRE AUX SAINTS ANGES DU JOUR

Saints Anges du jour,

LES DOUZE ANGES DE SERVICE DEVANT LE TRÔNE DE MARIE: ALPHAI, CHOCHMAH, HAGIEL, GEORAH, HAJIM, ARALIM-ENNETH, TELIEL, MYRRHAEL, AYDIEL, SAHJIEL, REHAJIEL, OMBAEL,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l'Église et les hommes;

mais demandez aussi aux autres anges qu'ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Ainsi soit-il.

26 mai — SAINT PHILIPPE DE NÉRI ( XVIe SIÈCLE ).


26 mai — SAINT PHILIPPE DE NÉRI ( XVIe SIÈCLE ).

            Issu d’une riche famille toscane, Philippe renonça jeune encore, à tous les avantages de la fortune, pour se consacrer entièrement à DIEU.
            Il montra, dès lors, tout ce que peut la volonté aidée de la grâce.
            Non-seulement il repoussa avec énergie les tentations, qui ne lui manquèrent pas plus qu’à tous ceux qui embrassent la voie de la perfection, mais il s’éleva à une rare pureté d’âme et de corps.
            Il employa pour cela la prière et la mortification des sens.
            « Il est nécessaire, disait-il, de se mortifier, même dans les choses qui nous semblent des bagatelles ; c’est ainsi qu’on s’accoutume à vaincre dans les grands combats. »
            Il étudiait alors la philosophie et la théologie. À l’exemple de saint Thomas, il interrogeait son crucifix dans les difficultés qu’il rencontrait. Il fit, dans ces sciences ainsi que dans l’étude de l’Écriture sainte et du droit, des progrès tels que les plus célèbres professeurs venaient le consulter. Le savant Baronius lui-même reconnaît que notre saint lui rendit de grands services ; il lui défère même la gloire d’avoir formé le dessein et le plan de ses Annales. *
[* Annal. tom. VIII, préface.]
            L’amour que Philippe avait pour DIEU surpassait encore celui qu’il avait pour la science. Souvent on l’entendit s’écrier : « Pourquoi, ô mon DIEU, ne m’avez-vous donné qu’un cœur pour vous aimer ? Pourquoi, du moins, ce cœur est-il si petit et si étroit ? »
            Afin de faire partager ce sentiment aux autres, il fréquentait les places publiques, et là, il cherchait à gagner des âmes à Jésus-Christ. Dans le même but, il fonda la confrérie de la Trinité  et créa des hôpitaux où l’on recevait et instruisait les pèlerins et les infirmes.
            Nous touchons le moment où il s’unit encore plus intimement à DIEU par le sacerdoce.
            Les auteurs de sa vie racontent les ineffables consolations dont son âme fut inondée le jour où il célébra sa première messe, et les innombrables conversions qu’il opéra par le sacrement de Pénitence et par la prédication de la divine parole.
            De jeunes et fervents ecclésiastiques se joignirent à lui afin de travailler ensemble à la conversion des pécheurs.
            Telle fut l’origine de l’Oratoire, ainsi nommée parce que, à certaines heures du jour, on appelait au son de la cloche le peuple à l’Église pour prier.

            Cette congrégation fut approuvée par Grégoire XIII et confirmée par Paul V.
            Le but qu’elle se proposait, était, outre la sanctification de ses membres, la prédication, l’instruction des ignorants et l’enseignement des principes de la doctrine chrétienne,
           La sainteté de Philippe le fit rechercher et respecter par les papes Pie IV, Pie V, Grégoire XIII, Grégoire XIV, Clément VIII, et par saint Charles Borromée.
            Il fut favorisé, pendant sa vie et après sa mort, du don des miracles.
            Enfin il mourut en saint, comme il avait vécu, le 26 mai 1595.
            Sa canonisation fut faite, en 1622, par Grégoire XV.
PRATIQUES. — L’amour du bien, qui se résume en DIEU ; celui de la vertu, c’est-à-dire, de la pureté et du sacrifice, sont rares aujourd’hui dans les rangs de la jeunesse. Efforçons-nous de l’inspirer à cet âge si facile à se laisser entraîner au mal. Nous procurerons ainsi la gloire de DIEU et le salut de la société.

PRIÈRE. — Vous aimer, ô mon DIEU, aimer les hommes pour les rendre meilleurs et dignes de vous qui les avez créés et rachetés ; tel doit être l’objet de mes désirs ! Daignez, Seigneur, inspirer à nos âmes ces deux sentiments dont le feu s’éteint chaque jour dans le monde.
A.I.

26 mai - PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR. ORDO LITURGIQUE.


26 mai -
PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR

Saint Ange du jour,

Saint EMMANUEL, V ( Vertu ), Ange de la divine Face,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l'Église et les hommes;

mais demandez aussi aux autres anges qu'ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Ainsi soit-il.

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ORDO LITURGIQUE.
Cet Ordo se base sur le Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960.
Dimanche après le Dimanche de la Pentecôte

Dimanche de la Très Sainte Trinité.

Jour : Dimanche 26 mai 2013.
Fête : Dimanche de la Très Sainte Trinité.
Couleur : blanc.
Classe : 1ère classe.

Introït Tobie XII, 6 ; Ps. VIII, 2.
Bénie soit la Sainte Trinité, l’indivisible unité; nous l’acclamons, parce qu’elle nous a fait miséricorde.
R/. Seigneur notre DIEU, que votre nom est glorieux par toute la terre !
V/. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

Collecte
DIEU éternel et tout-puissant qui, dans la profession de la vraie foi, nous faites proclamer la gloire de l’éternelle Trinité et adorer sa triomphante et souveraine unité, accordez-nous de trouver dans la fermeté de cette foi une constante protection contre les forces adverses. Par notre Seigneur ( R 1= Règle 1 ).

Épître : Rm XI, 33-36.
O ALTITÚDO divitiárum sapiéntiæ et sciéntiæ Dei: quam incomprehensibília sunt judícia ejus, et investigábiles viæ ejus! Quis enim cognóvit sensum Dómini? Aut quis consiliárius ejus fuit ? Aut quis prior dedit illi, et retribuétur ei ? Quóniam ex ipso, et per ipsum, et in ipso sunt ómnia : ipsi glória in sæcula. Amen.
O ABÎME de la richesse, de la sagesse et de la science de DIEU ! Que ses desseins sont impénétrables, incompréhensibles ses voies ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui lui a donné le premier, pour devoir être payé de retour ? Oui, c’est de lui, par lui, pour lui que sont toutes choses. À lui soit la gloire à jamais ! Amen.

Graduel. Daniel III, 55-56
Vous êtes béni, Seigneur, Vous qui scrutez les abîmes et qui siégez sur les chérubins.
V/. Vous êtes béni, Seigneur, au firmament des cieux, et digne de louange à jamais.

Alléluia. Daniel III, 52
ALLÉLUIA, alléluia. V/. Vous êtes béni, Seigneur, DIEU de nos pères, et digne de louange à jamais. Alléluia.

Évangile : Mt XXVIII, 18-20.
IN illo témpore : Dixit Jesus discípulis suis : Data est mihi omnis potéstas in cœlo, et in terra. Eúntes ergo docéte omnes gentes, baptizántes eos in nómine Patris, et Fíçlii, et Spíritus Sancti : docéntes eos serváre ómnia quæcumque mandávi vobis. Et ecce ego vobíscum sum ómnibus diébus, usque ad consummatiónem sæculi.
EN ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc. Enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je vais être avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des temps. »

CREDO

Offertoire Tobie XII, 6
Béni soit DIEU le Père, et le Fils unique de DIEU, avec le Saint-Esprit, parce qu’il nous a fait miséricorde.

Secrète
SANCTÍFICA, quæsumus, Dómine DEUS noster, per tui sancti nóminis invocatiónem, hujus oblatiónis hóstiam: et per eam nosmetípsos tibi pérfice munus ætérnum. Per Dóminum nostrum.

Préface de la Sainte Trinité

Communion Tobie XII, 6
Nous bénissons le DIEU du Ciel, et nous l’acclamons à la face de tous les vivants, parce qu’il nous a fait miséricorde.

Postcommunion
Faites, Seigneur notre DIEU, que nous soient profitables, pour le salut de l’âme et du corps, ce sacrement que nous avons reçu et la foi que nous professons en l’éternelle et sainte Trinité dans son indivisible unité. Par notre Seigneur.

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RÈGLES POUR LES CONCLUSIONS DES ORAISONS

R1= Règle 1 :
1)   Si l’oraison s’adresse à DIEU Le Père, on prend la formule :
Par notre Seigneur.
Par notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils qui, étant DIEU, vit et règne avec Vous en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Per Dóminum nostrum.
Per Dóminum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti DEUS, per ómnia sæcula sæculórum.
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R2 = Règle 2 :
2)   Si l’oraison s’adresse à DIEU Le Fils, on prend la formule :
Qui, étant DIEU.
Qui, étant DIEU, vivez et régnez avec DIEU Le Père en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. 
Qui vivis.
Qui vivis et regnas cum Deo Patre in unitáte Spíritus Sancti DEUS, per ómnia sæcula sæculórum.
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R 3 = Règle 3 :
3)    Si au début de l’oraison il est fait mention de DIEU Le Fils, on prend la formule :
Par le même notre Seigneur.
Par le même notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils, qui, étant DIEU, vit et règne avec Vous en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
Per eúmdem Dóminum nostrum.
Per eúmdem Dóminum nostrum Jesum Christum Fílium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti DEUS, per ómnia sæcula sæculórum.
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R 4 = Règle 4 :
4)    Si à la fin de l’oraison il est fait mention de DIEU Le Fils, on prend la formule :
Qui, étant DIEU.
Qui, étant DIEU, vit et règne avec vous en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
Qui tecum vivit.
Qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti DEUS, per ómnia sæcula sæculorum.
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R 5 = Règle 5 :
5)    Si dans l’oraison il est fait mention du Saint-Esprit, on prend la formule :
Par notre Seigneur Jésus-Christ.
Par notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils qui, étant DIEU, vit et règne avec vous en l’unité du même Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
Per Dóminum nostrum Jesum Christum.
Per Dóminum nostrum Jesum Christum Fílium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitáte ejúsdem Spíritus Sancti DEUS, per ómnia sæcula sæculórum.






25 mai – SAINT GRÉGOIRE VII, PAPE ( XIe SIÈCLE ).


25 mai – SAINT GRÉGOIRE VII,
PAPE ( XIe SIÈCLE ).

            Ce saint avait reçu au baptême le nom d’Hildebrand. Son père était un simple charpentier ; il fut élevé par son oncle, abbé du monastère de Sainte-Marie, sur le mont Aventin.
            Il entra ensuite dans la célèbre abbaye de Cluny, dont saint Odilon était alors abbé.
            Il en devint le modèle et ensuite le prieur.
            Consulté par Léon IX sur la validité de sa nomination au souverain pontificat par Henri III, il eut le courage de lui reprocher d’avoir accepté du chef de l’empire une dignité qu’il ne devait tenir que de la libre élection de l’Église romaine.
            Il l’engagea en conséquence à faire ratifier sa nomination à Rome. Ce Pontife l’emmena avec lui dans sa capitale et le fit cardinal et supérieur du monastère de Saint-Paul.
            Sous le successeur de Léon IX ( Victor II ), il vint en France avec la mission d’extirper la simonie qui s’était introduite dans le haut clergé, et il réussit dans cette entreprise.
            Rentré à Rome, il devint l’âme des affaires et le conseil des Pontifes.
            Il fut enfin élevé lui-même sur la chaire de Saint-Pierre par l’acclamation du peuple et le suffrage du sacré-collège, et prit le nom de Grégoire.
            L’Église de DIEU se trouvait alors dans un déplorable état.
            Il fit refleurir la piété et les bonnes mœurs ; mais la grande difficulté était d’enlever à l’empereur d’Allemagne le trafic des bénéfices et des dignités ecclésiastiques et d’empêcher que des hommes indignes du saint ministère pussent les obtenir par ce honteux moyen. Dévoré  par le zèle de la maison de DIEU, Grégoire n’hésita pas à se poser comme un mur d’airain entre les droits de l’Église et les prétentions et les usurpations des empereurs.
            Il protesta contre la simonie ; il déposa des évêques ; il convoqua des conciles, qui portèrent un coup mortel au pouvoir abusif des empereurs, en interdisant à tout séculier, quels que fussent son pouvoir et sa dignité, de donner l’investiture des bénéfices ecclésiastiques.
            Ces décrets, dictés par la justice et la raison, irritèrent l’empereur, qui fit attenter aux jours du saint Pontife.
            Saint Grégoire VII, de son côté, cita l’empereur à Rome et le somma de comparaître, pour avoir à rendre compte de sa conduite et des crimes dont il était accusé.
            Henri, à cette nouvelle, se porta aux dernières extrémités, et alla jusqu’à le faire déposer par des évêques qu’il avait gagnés.
            Grégoire fulmina alors la sentence d’excommunication contre le persécuteur de l’Église.
            Après divers actes de soumission simulée, et une résistance vigoureuse de la part du saint Pontife, Henri fut déposé par une diète des grands de l’empire, réunis à Forcheim ; mais ayant repris le pouvoir, il voulut de nouveau faire déposer Grégoire et marcha contre lui.
            Pendant que celui-ci s’avançait, le Pontife présidait tranquillement un concile à Rome.
            Le siège de cette ville fut fait et dura deux ans.
            Henri y entra, et se fit couronner roi des Romains par un anti-pape.
            Quant à Saint Grégoire, il sortit de sa ville, réunit à Salerne les cardinaux pour élire son successeur, et mourut saintement, le 25 mai 1085.
            Les hommes politiques ont blâmé la conduite de ce Pontife, mais les hommes de foi n’y ont vu qu’un amour ardent de l’Église et de sa liberté.
            L’église honore saint Grégoire d’un culte public.
PRATIQUES. — Aimons l’Église, défendons ses droits injustement attaqués par ses ennemis. L’Église est le prix du sang de Jésus-Christ ; elle est la gardienne de notre foi ; la défendre, c’est défendre la liberté de notre foi.
PRIÈRE. — Donnez-nous le force, Seigneur, de combattre pour notre foi et de mourir en la confessant


A.I.

25 mai - PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR


25 mai -
PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR

Saint Ange du jour,

Saint JESIRACH, IV ( Domination ), Ange avec la balance,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l'Église et les hommes;

mais demandez aussi aux autres anges qu'ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Ainsi soit-il.

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ORDO LITURGIQUE.
Cet Ordo se base sur le Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960.
Semaine entre le dimanche de la Pentecôte
et le dimanche de la Très Sainte Trinité.
Jour : samedi 25 mai 2013.
Fête : Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte.
Couleur : rouge.
Classe : 1ère classe.

INTROÏT Rm V 5 ; Ps CII 1
Après le Kyrie eleison, sans Dominus vobiscum, on dit aussitôt, sans Flectamus genus.
COLLECTE

Première Lecture  Jl  II, 28-32
Alléluia Jn VI, 64.
Sauf aux messes conventuelles et aux messes d’ordination, on peut omettre les quatre lectures suivantes : dans ce cas, on dit le ‘Gloria’, puis ‘Dominus vobiscum’. Et aussitôt après la Collecte, on passe à l’épître.
Collecte
Épître Justificati ex fide ‘justifiés par la foi’ Rm V, 1-5.

Deuxième Lecture Lv XXIII, 9-11 | 15-17 | 21.
Alléluia Job XXVI, 13.
Collecte.

Troisième Lecture Deut XXVI, 1-11.
Alléluia Act II, 1.
Collecte

Quatrième Lecture Lv XXVI, 3-12.
Alléluia
Collecte

Cinquième Lecture Dn III 47-51.
( on ne répond pas Deo Gratias )
Alléluia Dn III, 52.

ici leGloria’, puis Dominus vobiscum.

Collecte
On ne fait aucune mémoire.

Épître : Rm V, 1-5.




Évangile : Lc IV, 38-44.

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24 mai – SAINT VINCENT DE LÉRINS ( Ve SIÈCLE )


Note : certains passages du texte sont illisibles.

24 mai –
SAINT VINCENT DE LÉRINS ( Ve SIÈCLE )

Saint Vincent nous apprend lui-même qu’il naquit dans les Gaules, et qu’après avoir éprouvé les écueils que présente le monde à la vertu, il se jeta dans le port de la religion (1 ).
( 1 ) Prolog. commonit., in portum religionis cunctis ...mum.
Il abandonna donc le tumulte du monde, afin de ne plus s’occuper que du ciel. Dans ce but, il se retira dans le monastère de Lérins, situé dans une île fort agréable placée comme un nid d’alcyon, près des côtes de la basse Provence. Le sein de l’Église était alors déchiré par un grand nombre d’hérétiques qui cherchaient à accréditer leurs crimes par ... des saintes Écritures. Vincent en ressentit  ...eur d’autant plus profonde, que les simples ... ent séduire et entraîner. Il écrivit  alors son ...oire contre les hérétiques. C’était en 434. Vin-  ... en vue les hérétiques de son temps; il déguise son nom par humilité et signe par le vague pseudonyme de Pèlerin. La règle fondamentale de son ouvrage est celle adoptée par tous les anciens Pères, qu’il faut garder comme certain ce qui a ´été cru dans tous les temps, dans tous les lieux et par tous les fidèles. Dans cette règle, nous avons, selon lui, un moyen facile de nous prémunir contre les nouveautés des hérétiques; il n’y a qu’à interpréter l’Écriture par la tradition de l’Église, qui seule nous en manifeste le vrai sens.
« Si, en effet, l’interprétation individuelle peut attaquer un article de  foi, disait-il, elle ne tardera pas à en attaquer d’autres, et peu à peu, à force d’innover, elle détruira toute la doctrine catholique. »
Une autre règle, qu’il posait comme conséquence de la première , était celle-ci: « Quand un article controversé a été décidé dans un concile général, cette décision devient irréfragable, et elle a tous les caractères pour fixer notre foi. »
Il n’y a point de livre de controverse qui renferme ... choses en si peu de mots. La substance en est ... du livre des prescriptions de Tertullien. À la ... de croire, Saint Vincent ajoutait celle de bien  ... vécut et mourut lui-même saintement, vers ... 450.
PRATIQUES. — Attachons-nous aux règles infaillibles que saint Vincent nous a tracées. Rappelons-les surtout lorsque nous entendons des discours contre la foi.
PRIÈRE. — Apprenez-nous Seigneur, l’art de ne rechercher que vous et la ?mière de vos saint Évangiles. Gravez dans nos cœurs l’amour de votre Église, et faites que nous vivions et mourions dans la profession de ses divins enseignements.



24 mai - PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR. ORDO KITURGIQUE.


24 mai -
PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR

Saint Ange du jour,

Saint AMEN, I ( Trône ), Roue de Feu de la Fin des Temps,

Saint PHARIM, V ( Vertu ), Il porte la parole: « Venez ! »

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l'Église et les hommes;

mais demandez aussi aux autres anges qu'ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Ainsi soit-il.

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ORDO LITURGIQUE.
Cet Ordo se base sur le Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960.
Semaine entre le dimanche de la Pentecôte
et le dimanche de la Très Sainte Trinité.

Jour : vendredi 24 mai 2013.
Fête : Vendredi des Quatre-Temps de Pentecôte.
Couleur : rouge.
Classe : 1ère classe.
Épître : Jl II 23-24 | Jl II, 26-27.
HÆC dicit Dóminus DEUS: Exsultáte, filii Sion, et lætámini in Dómino Deo vestro; quia dedit vobis doctórem justitiæ, et descéndere fáciet ad vos imbrem matutínum et serótinum, sicut in princípio. Et implebúntur áreæ fruménto, et redundébunt torculária vino et óleo. Et comedétis vescéntes, et saturabímini, et laudábitis nomen Dómini DEI vestri, qui fecit mirabília vobíscum; et non confundétur pópulus meus in sempitérnum. Et sciétis quia in médio Israël ego sum: et ego Dóminus DEUS vester, et non est ámplius: et non confundétur pópulus meus in æternum: ait Dóminus omnípotens.
VOICI ce que dit le Seigneur DIEU: « Exultez, fils de Sion, et réjouissez-vous dans le Seigneur votre DIEU, car il vous enverra celui qui enseigne la justice; il fera descendre sur vous la pluie, celle d’automne et celle de printemps, comme jadis. Les aires se rempliront de blé, les cuves regorgeront de moût et d’huile. Vous mangerez à satiété, et vous louerez le nom du Seigneur votre DIEU, qui aura fait pour vous des merveilles, et plus jamais mon peuple ne connaîtra la confusion. Et vous saurez que je suis au milieu d’Israël, que je suis le Seigneur votre DIEU, et qu’il n’en est point d’autre. Et plus jamais mon peuple ne connaîtra la confusion, dit le Seigneur tout-puissant. »
( M.Q.E.V. imprimatur 1961 ).

Évangile : Lc V, 17-26.
IN illo témpore: Factum est in una diérum, et Jesus sedébat docens. Et erant pharisæi sedentes, et legis doctóres, qui vénerant ex omni castéllo Galilææ, et Judææ, et Jerúsalem; et virtus dómini erat ad sanándum eos. Et ecce viri portántes in lecto hóminem, qui erat paralýticus: et quærébant eum inférre, et pónere ante eum. Et non inveniéntes qua parte illum inférrent præ turba, ascendérunt supra tectum, et per tégulas summisérunt eum cum lecto in médium ante Jesum. Quorum fides ut vidit, dixit: Homo, remittúntur tibi peccáta tua. Et cœpérunt cogitáre scribæ et pharisæi, dicéntes: Quis est hic, qui lóquitur blasphémias ? Quis potest dimítterre peccáta, nisi solus DEUS ? Ut cognóvit autem Jesus cogitatiónes eórum, respóndens dixit ad illos; Quid cogitátis in córdibus vestris ? Quid est facílius dícere : Dimittúntur tibi peccáta, an dícere : Surge, et ámbula ? Ut autem sciátis quia Filius hóminis habet potestátem in terra dimitténdi peccáta ( ait paralýtico ): Tibi dico, surge, tolle lectum tuum, et vade in domum tuam. Et conféstim  consúrgens coram illis, tulit lectum, in quo jacébat: et ábiit in domum suam, magníficans Deum. Et stupor apprehéndit omnes, et magnificábant Deum. Et repléti sunt timóre, dicéntes : Quia vídimus mirabília hódie.

EN ce temps-là, un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l’assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi venus de tous les bourgs de Galilée, de Judée et de Jérusalem, et la puissance du Seigneur lui faisait opérer des guérisons. Survinrent des gens qui portaient sur un lit un homme paralysé et cherchaient à le faire entrer, pour le placer devant lui. Comme, en raison de la foule, ils ne savaient par où l’introduire, ils montèrent sur la terrasse et, à travers les tuiles, ils le descendirent avec son grabat au milieu de l’assistance, devant Jésus. Voyant leur foi, Jésus leur dit : « Mon ami, tes péchés te sont remis. » Les scribes et les pharisiens se mirent à penser : « Qui est-il cet homme, qui profère des blasphèmes ? Qui peut remettre les péchés, sinon DIEU  seul ? » Mais Jésus, pénétrant leurs pensées, prit la parole et leur dit : « Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ? Quel est le plus facile de dire : ‘Tes péchés te sont remis’, ou de dire : ‘Lève-toi et marche’ ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur terre le pouvoir de remettre les péchés, je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton grabat et retourne chez toi. » À l’instant même, celui-ci se leva sous leurs yeux, prit ce sur quoi il gisait et s’en alla chez lui, glorifiant DIEU. Tous furent saisis de stupeur et ils glorifiaient DIEU. Remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu des merveilles aujourd’hui ! »

CREDO


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23 mai – SAINT DIDIER, ÉVÊQUE DE VIENNE EN DAUPHINÉ ( VIIe SIÈCLE ).


23 mai – SAINT DIDIER,
ÉVÊQUE DE VIENNE EN DAUPHINÉ ( VIIe SIÈCLE ).

            Didier gouvernait l’Église de Vienne, entouré de l’estime universelle pour sa science, et de la vénération publique pour ses vertus.
            Il aimait les lettres humaines, ce qui fut un objet de scandale pour quelques esprits faibles, qui l’accusèrent auprès du pape saint Grégoire, de chanter de la même bouche Jésus-Christ et Jupiter.
            Cette accusation eut l’accueil qu’elle méritait, et saint Grégoire rendit justice à notre saint au lieu de lui adresser des reproches.
             Le même saint Pontife lui recommanda les missionnaires qu’il envoyait en Angleterre.
            Didier fut victime de son zèle, malgré toute la prudence qui le distinguait.
            Brunehaut résolut de le perdre, parce qu’il prêchait en chaire les vertus contraires aux vices dont elle donnait le scandaleux spectacle.
            C’est après un sermon sur la chasteté, prononcé en sa présence, qu’il fut massacré par ses ordres, en 612, dans un village de la principauté des Dombes, nommé maintenant Saint-Didier-sur-Chalaronne.

PRATIQUES. — À toutes les époques, les saints prêtres et les saints Pontifes ont été persécutés par les gens de mœurs dissolues. Entourons d’hommages les ministres de DIEU, vengeons-les des calomnies des méchants, et prions pour le succès de leur ministère.

PRIÈRE. — DIEU saint, protégez la justice ; fortifiez les cœurs de vos ministres contre les persécutions des méchants, donnez-leur la patience, le zèle, la prudence, et au besoin le courage du martyre.
 A.I.

Monday, 27 May 2013

-23 mai - PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR. ORDO LITURGIQUE.

23 mai -
PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR

Saint Ange du jour,

Saint JESSAPHAR, IV ( Domination ), Il porte le sacrifice expiatoire,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l'Église et les hommes;

mais demandez aussi aux autres anges qu'ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Ainsi soit-il.

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ORDO LITURGIQUE.
Cet Ordo se base sur le Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960.
Semaine entre le dimanche de la Pentecôte
et le dimanche de la Très Sainte Trinité.

Jour : jeudi 23 mai 2013.
Fête : Jeudi de la Pentecôte.
Couleur : rouge.
Classe : 1ère classe.

Épître : Ac VIII, 5-8.
IN diébus íllis : Philíppus descéndens in civitátem Samaríæ, prædicábat illis Chrístum. Intendébant autem turbæ his quæ a Philíppo dicebántur, unanímiter audiéntes, et vidéntes signa quæ faciébat. Multi enim eórum, qui habébant spíritus immúndos, clamántes voce magna, exíbant. Multi autem paralýtici, et claudi curáti sunt. Factum est ergo gáudium magnum in illa civitáte.
EN CES JOURS-LÀ ; Philippe, étant descendu dans une ville de Samarie, y prêchait le Christ. Et les foules étaient attentives aux choses que Philippe disait, écoutant d’un commun accord, et voyant les miracles qu’il faisait. Car de nombreux possédés sortaient les esprits impurs poussant de grands cris. Beaucoup de paralytiques et de boiteux furent aussi guéris. Il y eut donc une grande joie dans cette ville.( M.R.C.E.R. imprimatur 1943 ).

Évangile : Lc IX, 1-6.
IN ILLO TÉMPORE : Convocátis Jesus duódecim Apóstolis, dedit íllis virtútem, et potestátem super ómnia dæmónia, et ut languóres curárent. Et misit illos prædicáre regnum Dei, et sanáre infírmos. Et ait ad illos : Nihil tuléritis in via, neque vvítgam, neque peram, neque panem, neque pecúniam, neque duas túnicas habeátis. Et in quamcúmque domum intrvéritis, ibi manéte, et inde ne exeátis. Et quicúmque non recéperunt vos : exeúntes de civitáte illa, étiam púlverem pedum vestórum excútite in testimónium supra illos.
Egréssi autem circuibant per castélia, evangelixántes, et curántes ubíque.
EN CE TEMPS-LÀ, ayant appelé les douze, Jésus leur donna puissance et autorité sur tous les démons, ainsi que le pouvoir de guérir les maladies. Puis il les envoya proclamer le royaume de DIEU et faire des guérisons. Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni besace, ni pain, ni argent : n’ayez pas non plus chacun deux tuniques. En quelque maison que vous entriez, demeurez-y jusqu’à ce que vous quittiez ce lieu. Quant à ceux qui ne vous accueilleront pas, sortez de leur ville et, en témoignage contre eux, secouez la poussière de vos pieds. » Ils partirent donc, allant de village en village, annonçant la bonne nouvelle et faisant partout des guérisons.( M.Q.E.V. imprimatur 1961 ).
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