Friday, 29 November 2013

30 novembre – SAINT ANDRÉ, APÔTRE ( Ier SIÈCLE ).

 rappel du 30-11-2012
30 novembre –

SAINT ANDRÉ, APÔTRE ( Ier SIÈCLE ).


            Saint André naquit à Bethsaïde, bourgade de Galilée. Il était frère de Simon Pierre et disciple de Saint Jean Baptiste.
            Ayant un jour entendu ce saint s’écrier, à la vue de Jésus-Christ qui revenait du désert où il avait demeuré quarante jours:
            « Voici l’agneau de DIEU ! », il se mit à la suite de ce divin Maître et y attira son frère avec lui.
            Ils devinrent ainsi les premiers disciples de Jésus-Christ.
            Les premiers aussi ils eurent l’honneur d’être appelés à l’apostolat, de pêcheurs et fils de pêcheurs qu’ils étaient. C’était vers la fin de la même année, Jésus-Christ revenait de la Basse-Galilée, lorsqu’il leur adressa ces paroles:
            « Venez, je ferai de vous des pêcheurs d’homme. »
            Laissant aussitôt leurs filets, dit l’Évangéliste, ils ne quittèrent plus leur Maître, s’attachant à tous ses pas, recueillant toutes ses paroles, et se formant à son école, à la grande mission qu’il allait bientôt leur confier.
            Heureuses les âmes qui savent ainsi se rendre à l’appel de Jésus-Christ, et accepter généreusement la part d’apostolat qui leur est destinée !
            Et quel est le chrétien qui, dans n’importe quelle position, ne puisse et ne doive être apôtre ?
            À la suite du Fils de DIEU, André et Pierre ne pouvaient manquer de devenir les objets de ses faveurs particulières.
            Entre autres bienfaits, nous voyons ce divin Sauveur rendre, à leur prière, la santé à la belle-mère de Pierre, en proie à des fièvres violentes et invétérées.
            Comme ils se trouvaient à la tête du collège apostolique, les Évangélistes nous les représentent s’adressant en toute occasion à leur Maître avec une sainte liberté et une confiance sans bornes.
            Ainsi, lors du miracle de la multiplication des pains, opéré par Notre-seigneur pour nourrir cinq mille personnes qui l’avaient suivi dans le désert, c’est André qui, le voyant ému de compassion pour cette foule affamée et préoccupé des moyens de lui donner des vivres, lui dit qu’il y avait bien là un jeune homme qui avait cinq pains et deux poissons;
            « mais qu’est-ce que cela, ajouta-t-il avec une foi vive, pour tant de monde ? »
            C’est qu’il savait bien ce que pouvait son divin Maître !
            Ainsi encore, lorsque quelques Gentils, venus de Jérusalem pour voir le Sauveur, demandèrent à Philippe de leur procurer ce bonheur, c’est André qui le leur fit obtenir.
            Dans le partage que les Apôtres se firent du monde, après la descente du Saint-Esprit sur eux, la Scythie échut à André.
            Il ne se contenta pas de faire connaître à cette contrée le nom et la doctrine de Jésus-Christ, il évangélisa aussi la Thrace, le Pont et plusieurs autres pays.
            Les conversions qu’il opéra partout furent innombrables, dit la légende sacrée.
            À Patras, en Achaïe, le succès de sa parole et de ses miracles fut tel, que le proconsul Égée crut devoir sévir contre lui, afin de protéger la cause des dieux, désormais perdue.
            Mais André lui déclara, avec cette liberté qu’inspira depuis à tous les martyrs la conviction de la foi en Jésus-Christ, qu’il valait mieux obéir à DIEU qu’aux hommes, et que d’ailleurs il ne comprenait pas qu’on voulût être reconnu comme le juge des hommes, si l’on ne reconnaissait, avant tout, Jésus-Christ, le Juge souverain des hommes.
            À ces mots, Égée répondit avec l’accent de la colère:
            « Cesse de nous vanter un Jésus-Christ. Tu sais bien que tout ce qu’il a pu dire de sa personne n’a pas empêché qu’il ne fût crucifié par les Juifs. »
            Et comme André profitait de cette occasion pour enseigner « que si Jésus-Christ avait été crucifié, c’est qu’il l’avait bien voulu pour le salut du genre humain  »
 —   « Je t’engage, lui dit Égée, à mieux comprendre tes intérêts et à sacrifier aux dieux. »
 —  « Chaque jour, répondit André, j’immole au DIEU tout-puissant, unique et vrai DIEU, non le sang des boucs ni la chair des taureaux, mais l’Agneau sans tache, dont la chair est donnée en nourriture à l’assemblée des croyants, sans que pour cela l’Agneau cesse d’être vivant et entier. »

            Aussitôt André, par ordre d’Égée, est jeté en prison.
           Le peuple veut le délivrer, mais il l’apaise lui-même et le supplie de ne pas le priver de la couronne du martyre, qui fait l’objet de tous ses vœux.
            Quelques jours après, il est ramené devant le tribunal d’Égée.
            Là, comme ailleurs, il proclame le mystère de la croix.
            « Eh bien, dit Égée, tu seras crucifié comme Jésus-Christ. »
            On le mène au lieu de son martyre.
            À peine aperçoit-il la croix où il va être cloué:
            « O bonne, ô précieuse croix ! s’écrie-t-il, salut à vous, que le contact du corps de Jésus-Christ a consacrée et glorifiée; à vous que j’ai si longtemps désirée, si ardemment aimée, si constamment recherchée, et qui vous présentez enfin à mes vœux !!! ... Recevez-moi dans vos bras et rendez-moi à mon Maître, de sorte que par vous je sois réuni à Celui qui par vous m’a racheté. »

            André fut, en effet, crucifié. Il vécut, chose étrange ! deux jours entiers sur la croix, ne cessant de prêcher la foi en Jésus-Christ.
            Il expira enfin et alla rejoindre Celui de la mort de qui il avait désiré mourir.
            Les prêtres et les diacres de l’Achaïe, témoins de ces faits, les écrivirent comme nous venons de les rapporter.
            Ses restes furent transportés de Patras à Constantinople, sous Constantin le Grand, et plus tard à Amalphis.
            Sa tête fut apportée à Rome, sous le pontificat de Pie II, et placée dans la Basilique de Saint-Pierre.

PRATIQUES. — Suivre la volonté de DIEU, qui nous appelle à telle ou telle vocation, écoutant en cela l’avis de ceux qui le représentent. Faire connaître Jésus-Christ à ceux qui l’ignorent, et le confesser devant ses ennemis. Aimer la croix et ses souffrances.

PRIÈRE. — Daignez, ô mon DIEU, nous faire participer à l’esprit de vos Apôtres, et donnez-nous, par l’intercession de saint André, le désir de connaître votre volonté et la force de l’accomplir.

A.I.

           
            

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