Wednesday, 13 November 2013

13 novembre – SAINT STANISLAS KOSTKA, - NOVICE DE LA COMPAGNIE DE JÉSUS ( XVI e SIÈCLE ).

-        13 novembre – SAINT STANISLAS KOSTKA,
-         NOVICE DE LA COMPAGNIE DE JÉSUS ( XVI e SIÈCLE ).
          Stanislas, fils de Jean Kostka, sénateur de Pologne, et de Marguerite Kriscka, soeur du du palatin de Mazovie, naquit au château de Roskou, le 28 octobre 1550.
            Sa mère lui inspira de bonne heure de tendres sentiments de piété.
            Le premier usage qu’il fit de sa raison fut de se consacrer à DIEU avec une ferveur au dessus de son âge.
            On confia son éducation et celle de Paul, son frère aîné, à un gouverneur nommé Jean Bilinski, qui les conduisit à Vienne pour y faire leurs études, et logea les deux frères dans la maison d’un luthérien de cette ville.
            Stanislas y tomba dangereusement malade, et il demanda à recevoir le saint viatique; mais le luthérien chez lequel il logeait ne voulut point consentir qu’on le lui apportât, en quoi il fut secondé par Bilinski et Paul Koska, qui, reprochant à Stanislas sa dévotion, qu’ils disaient excessive pour un homme de sa qualité, en étaient venus jusqu’à le prendre en aversion.
            Stanislas, pénétré de douleur de ce refus, implora le secours du ciel: sa prière fut exaucée. Il eut une vision où des anges lui apparurent lui donnant la communion.
            Dans une seconde vision, la sainte Vierge lui dit :
            « Que l’heure de sa mort n’était pas encore venue, et qu’il devait se consacrer à DIEU dans la Compagnie de Jésus. »
            À peine eut-il recouvré la santé, qu’ayant trouvé des difficultés insurmontables pour être reçu dans cette Compagnie, en Allemagne, à cause de l’opposition de son père, il alla à Rome se jeter aux pieds de saint François de Borgia, alors général des Jésuites, et le conjura avec beaucoup d’instance de l’admettre, ce qui lui fut accordé.
            Pendant son noviciat, il montra une piété si vive, que tous ses compagnons étaient embrasés par son exemple d’amour pour DIEU et de zèle pour leur état.
            Vers le dixième mois, il fut averti intérieurement que sa dernière heure approchait.
            S’entretenant avec un père de la Compagnie sur la fête de l’Assomption:
            « Mon père, s’écria-t-il, que ce fut un jour heureux pour les saints que celui auquel la sainte Vierge entra dans le paradis ! Je suis persuadé qu’ils en renouvellent tous les ans la mémoire, aussi bien que nous, par quelque réjouissance extraordinaire, et j’espère que je verrai la première fête qu’ils en feront. »
            Le bon état de sa santé empêcha qu’on ne remarquât cette prédiction; cependant le 10 août, jour de saint Laurent, il tomba malade et ne put contenir la joie que lui causait déjà la vue de l’éternité bienheureuse.
            Le 14 août; il reçut le saint viatique et l’extrême-onction, couché sur la terre, comme il l’avait désiré.
            Enfin, après avoir dit qu’il voyait la sainte Vierge accompagnée d’une troupe d’anges, il expira tranquillement, vers les trois heures du matin, le 15 août 1558, sur la fin de la dix-huitième année de son âge.
            Il a été béatifié par le pape Clément VIII, en 1604, et canonisé par Benoît XII, en 1729.
            Saint Stanislas est, conjointement avec saint Casimir, patron de la Pologne.

PRATIQUES. — Heureux ceux qui ont porté fidèlement le joug du Seigneur dès leur enfance ! Ils meurent avec joie.
PRIÈRE. —Seigneur, qui ne permîtes pas que le jeune Stanislas se laissât ébranler par les railleries et les mauvais traitements que lui attira, de la part de ses proches, son zèle pour votre service, soutenez les jeunes gens qui, dans ces jours de corruption, vous restent fidèles contre les efforts impies de ceux qui voudraient les détourner de vos saintes voies.
A.I.
 


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