9 SEPTEMBRE
LE SAINT NOM DE MARIE
( M.R.C.E.R. imprimatur 1943 et M.Q.E.V.
imprimatur 1961: fête du Saint Nom de Marie, le 12 SEPTEMBRE )
Cette fête, que
faisaient d’abord seules, quelques églises, fut par un décret du
Souverain-Pontife, Innocent VI, du 20
novembre 1683, étendu à toute l’Église, en reconnaissance d’une victoire
célèbre remportée sur les Turcs.
Ces ennemis du nom
chrétien, après avoir étendu leurs ravages dans certaines contrées d’Europe,
assiégeaient la ville de Vienne, capitale de l’Autriche, dernier boulevard du
catholicisme et étaient sur le point de s’en emparer. Le torrent dévastateur n’aurait
plus alors connu de bornes; et les Turcs auraient mis le reste de l’Europe à feu et
à sang. De tous côtés on s’adressa à Marie la sainte Mère de DIEU; la victoire
revint du côté des chrétiens, et Jean Sobieski et ses Polonais mirent en fuite d’innombrables
hordes barbares.
Ce n’est pas
seulement contre nos ennemis extérieurs que Marie est terrible comme une armée rangée en bataille; c’est encore
contre nos ennemis domestiques, c’est-à-dire
nos passions et nos vices: invoquons Marie, et nous serons vainqueurs.
Quels que soient
leur nombre et leur violence, ils ne pourront résister à la puissance du nom de
Marie.
Écoutons saint
Bernard parlant à ses disciples du pouvoir de l’auguste mère de DIEU.
« O vous, qui que
vous soyez, qui désirez éviter un triste naufrage, ne détournez pas les yeux de
Marie, astre brillant, étoile de la mer. Si les vents des tentations s’élèvent
contre vous, si les tribulations vous pressent, regardez l’étoile, invoquez
Marie. Si les flots de l’orgueil, de l’ambition, de l’envie, menacent de vous
engloutir, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si la colère, l’avarice ou la
luxure cherchent à vous entraîner, regardez Marie. Si troublé par la grandeur
de vos fautes et redoutant le juste Juge, vous vous laissez aller à une
tristesse d’où naît le désespoir, pensez à Marie. Dans tous vos dangers, dans
toutes vos angoisses, dans tous vos doutes, pensez à Marie, invoquez Marie. Que
son nom soit toujours sur vos lèvres, qu’il soit toujours dans votre cœur. En
suivant Marie, en la prenant pour guide, vous ne vous égarerez point; en la priant,
vous ne désespérerez point. Si Marie vous soutient, vous ne tomberez pas; si elle vous
protège, vous n’avez rien à craindre: enfin, aidé de sa puissante intercession,
vous parviendrez au port de la bienheureuse éternité. »
PRATIQUES. — Prions en ce jour pour les besoins de l’Église.
Mettons en pratique le conseil de saint Bernard, et ayons toujours dans le cœur
et sur les lèvres, les saints noms de Jésus
et de Marie.
PRIÈRE. — O Marie, notre Souveraine, nous vous consacrons
nos cœurs et notre vie; recevez-nous pour vos serviteurs et vos enfants chéris,
et montrez-vous toujours notre douce et tendre mère.
A.I.
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9 septembre
M.R.C.E.R. imprimatur
1943
SAINT GORGON, MARTYR
Simple — ( Orn. rouges )
Cet officier de
Dioclétien, devant assister à un martyre, ne craignit pas d’en faire voir
l’injustice à l’empereur. Celui-ci ordonna de le flageller, de verser du sel
dans ses blessures, puis de l’attacher à
un gril chauffé à blanc. Son supplice eut lieu durant les premières années du IVe siècle.
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Calendrier
liturgique de M.R.C.E.R. :
SEPTEMBRE
│ 9 │Saint
Gorgon, M., s.
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sens
des abréviations:
│
9 │ = lundi 9 septembre 2013
M.
= Martyr.
s.
= simple.
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