Thursday, 5 September 2013

6 septembre SAINT HUMBERT, premier abbé de Maroles, en Hainaut [ VIIe Siècle ]


6 SEPTEMBRE
SAINT HUMBERT, PREMIER ABBÉ DE MAROLES, EN HAINAUT ( VIIe SIÈCLE ).

Issu d’une famille noble, riche et vertueuse, Humbert naquit dans la dernière moitié du VIe siècle, en Hainaut. Il étudia les lettres humaines et les maximes de la piété dans un monastère de Laon, et fit de tels progrès dans les unes et les autres, qu’il fut, à l’âge requis, élevé à la prêtrise. Il fit ensuite le pèlerinage de Rome, en compagnie de saint Amand, afin de vénérer les reliques des apôtres saint Pierre et saint Paul. De retour de leur pieux voyage, ces deux saints personnages bâtirent chacun une abbaye, saint Amand, entre Tournay et Valenciennes, et saint Humbert, à Maroles. Ce dernier établit dans le monastère, qu’il bâtit en l’honneur de DIEU et de la très-sainte Vierge, l’ordre et la règle de saint Benoît, et vécut très-saintement avec ses religieux. Le bruit des vertus de notre saint se répandit bientôt de toutes parts et attira un grand nombre de saints personnages, entre autres sainte Aldegonde, abbesse de Maubeuge, qui venaient le visiter et le consulter. Saint Humbert conserva toute sa vie une haute opinion des vertus et de la sainteté de cette illustre visiteuse. Sur son lit de mort, il exprima le désir d’être enseveli dans des linceuls préparés par ses mains pures et innocentes. Son désir fut exaucé; sa mort arriva le 6 septembre, l’an 650. Il fut enterré dans un oratoire qu’il avait fait bâtir à cette fin. Un grand nombre de miracles illustrèrent son tombeau. Cinquante ans après, son corps et ses linceuls, furent retrouvés sans corruption aucune.
PRATIQUES et PRIÈRE. — Le Sacerdoce est une vocation sublime et exceptionnelle. C’est DIEU qui se choisit ses élus où il veut. Il souffle ensuite sur eux, et en fait ces hommes aux pensées célestes, aux sentiments nobles et généreux, qui reçoivent le dépôt de nos consciences et dirigent notre pèlerinage à travers les écueils de la vie. Mais comment se fait-il que, de nos jours, ces hommes ne sortent presque plus que des rangs les moins élevés de la société ?
C’est que, dans les rangs les plus élevés, on n’écoute plus la voix de DIEU, ou on l’étouffe. On n’y recherche plus que les plaisirs et les aises de la vie, et on laisse à d’autres moins fortunés le soin d’embrasser une vie d’abnégation et d’étendre le royaume de DIEU. Malheur à vous, grands et riches de la terre, qui dédaignez ainsi un ministère dont les anges du ciel s’honoreraient, et que d’autres, plus grands et plus riches que vous, ont ambitionné dans les siècles de foi !
Ne serait-ce pas aussi votre faute, parents chrétiens  que le ciel a favorisés des biens et des honneurs de ce monde, si vos fils s’éloignent tous du sanctuaire, où DIEU appelait du moins quelques uns d’entre eux ?

O Jésus, souverain prêtre, montrez-vous le maître absolu des cœurs, en enlevant au siècle ceux que vous jugez dignes de vous seconder dans les fonctions augustes de votre sacerdoce. Comblez-les de vos lumières et de vos grâces, afin qu’ils portent devant les puissants et le peuple la gloire de votre nom, les oracles de vos volontés, la majesté de votre puissance et l’éternité de votre justice et de vos miséricordes  !  A.I.

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