Monday 9 September 2013

10 septembre Saint Nicolas de Tolentino, ermite de saint Augustin.

10 SEPTEMBRE
SAINT NICOLAS DE TOLENTINO, ERMITE DE SAINT AUGUSTIN ( XIIIe SIÈCLE ).
Saint Nicolas, surnommé de Tolentino, de la ville de Tolentino, où il passa la plus grande partie de sa vie et dans laquelle il mourut, naquit vers l’an 1246, à San-Angelo, dans le Picenum. Ses parents étaient peu favorisés des biens de la fortune, mais riches en vertus. Ils regardèrent leur fils comme le fruit d’un pèlerinage qu’ils avaient fait à la châsse de saint Nicolas de Barri, et voulurent qu’il prît au baptême le nom de ce saint.
Nicolas, dès son enfance, parut un enfant de bénédiction. Il passait chaque jour plusieurs heures à prier DIEU avec une admirable ferveur, écoutait avec avidité la parole sainte, montrait une grande modestie et une tendre charité pour les pauvres, et déjà, pratiquait une grande mortification. Ses parents, charmés de ses heureuses dispositions, mirent tout en œuvre pour les cultiver et les perfectionner.
Après de brillantes et fortes études, le jeune Nicolas fut pourvu d’un canonicat dans l’église du Sauveur à Tolentino; mais l’état ecclésiastique ne satisfit point encore l’attrait de son cœur pour la prière et le service de DIEU. Ayant entendu un ermite de Saint- Augustin prêcher sur les vanités du monde, il fut confirmé dans la résolution qu’il avait déjà prise de vivre dans une entière retraite. Il se présenta donc au couvent des Augustins de Tolentino, prit l’habit, et après son noviciat, qu’il fit  avec une ferveur extraordinaire, il prononça ses vœux, n’ayant pas encore dix-huit ans accomplis.
Nicolas se regardait comme le dernier de ses frères, n’avait pas de volonté propre, recherchait les humiliations,  et montrait une sérénité d’âme et une patience inaltérables. Il domptait son corps par les disciplines et les chaînes de fer, par l’abstinence et le jeûne. Dès  l’âge de sept ans, il s’était prescrit le jeûne au pain et à l’eau trois fois par semaine; il y ajouta depuis un quatrième jour de jeûne. Ses supérieurs l’envoyèrent successivement en plusieurs couvents de l’ordre, afin qu’il édifiât les religieux par la sainteté de sa vie, et laissât partout un grand exemple de régularité; il fut ordonné prêtre dans le couvent de Cinyole.
Depuis ce temps-là, sa ferveur parut encore  plus admirable qu’auparavant. Lorsqu’il était à l’autel, disant la messe, son visage s’enflammait d’amour; des larmes abondantes coulaient de ses yeux, et il semblait goûter par anticipation les délices de la béatitude céleste.
Nicolas fut ensuite rappelé à Tolentino; il y passa les trente dernières années de sa vie, occupé à prêcher presque chaque jour et à confesser. On ne pouvait résister à la force et à la douceur insinuante de ses discours, et les pécheurs les plus endurcis se convertissaient à sa voix. Il donnait à la prière et à la contemplation tout le temps que lui laissaient les fonctions du ministère. Il fut favorisé de différentes visions de Jésus-Christ et de la très-sainte Vierge, et opéra divers miracles. Il mourut le 10 septembre 1308 après avoir été éprouvé par une maladie longue et cruelle. Eugène IV le canonisa en 1446.
PRATIQUES. — La vie est un combat continuel, où nous courons les plus grands dangers; tenons-nous donc sur nos gardes; veillons avec soin sur nos paroles, sur nos actions et sur tous les mouvements de notre cœur, afin qu’il n’y ait rien en nous qui ne soit selon la volonté et pour la plus grande gloire de Jésus et de Marie.
PRIÈRE. — O Seigneur Jésus, qui avez vaincu l’enfer et la mort, enseignez-nous à combattre et à vaincre les ennemis acharnés à la perte de notre âme, et faites-nous parvenir au salut.
 A.I.





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