18
septembre
SAINT
JOSEPH DE CUPERTIN ( XVIIe SIÈCLE ).
Ce
saint naquit dans un village de l’Italie méridionale, au pays des Salentins,
appelé aujourd’hui Calabre, l’an de Jésus-Christ 1603. Ses parents étaient
très-pieux, et eurent le bonheur de le préserver du mal pendant sa jeunesse.
DIEU inspira à cette belle âme le désir de la perfection, et Joseph entra chez
les frères Mineurs Conventuels, où, après avoir subi les épreuves prescrites
par la règle, il fut admis au sacerdoce et à la profession solennelle. Dès lors,
on le vit avancer à grands pas dans la carrière de la sainteté. Le cœur sans
cesse uni à DIEU, il priait, jeûnait, se macérait et s’humiliait. DIEU
récompensa tant de vertus en le favorisant de plusieurs extases qui, loin de l’enorgueillir,
le rendirent et plus humble et plus obéissant. La pauvreté, fille de l’humilité,
eut pour lui des attraits aussi puissants que ceux qu’avait autrefois éprouvés
le saint fondateur de son ordre. Ainsi mort au monde et à lui-même, il reproduisit
en sa personne la vie de Jésus. Il est inutile, après cela, de parler de son
angélique pureté: le démon n’eut jamais de prise sur son âme chaste. D’ailleurs,
à l’exemple de tous les saints, il puisait dans la dévotion à la très-sainte
Vierge une force qui le garantissait contre les traits du malin esprit. Il n’appelait
jamais Marie que du doux nom de Mère. Les historiens de sa vie s’étendent fort
au long sur le zèle qui le dévorait pour le salut des âmes, sans distinction de
fortune, d’état, de condition. Les plus pauvres et les plus abandonnés étaient
surtout l’objet de ses préférences. Enfin, il mourut, plein de vertus et de
grâces, à l’âge de 61 ans, à Osimo, dans les États de l’Église, en l’année 1664.
Après l’examen de sa vie et des miracles opérés par son intercession, Benoît
XIII le déclara Bienheureux et Benoit XIV le canonisa.
PRATIQUES. — L’humilité est nécessaire pour
entrer dans le royaume des cieux; mais combien peu de chrétiens humbles, même parmi
les personnes qui font profession de piété
et qui fréquentent les sacrements ! Examinons comment nous acceptons ce
qui blesse notre orgueil, notre amour-propre.
PRIÈRE. — Aidez-nous puissamment, ô mon
DIEU, à vaincre les saillies de la nature et à surmonter tous les assauts que
nous livre le malin esprit, afin que morts au démon, au monde et à nous-mêmes,
nous nous unissions entièrement à vous, notre principe et notre fin.
A.I.
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