Tuesday 17 September 2013

18 septembre Saint Joseph de Cupertin.

18 septembre
SAINT JOSEPH DE CUPERTIN ( XVIIe SIÈCLE ).
Ce saint naquit dans un village de l’Italie méridionale, au pays des Salentins, appelé aujourd’hui Calabre, l’an de Jésus-Christ 1603. Ses parents étaient très-pieux, et eurent le bonheur de le préserver du mal pendant sa jeunesse. DIEU inspira à cette belle âme le désir de la perfection, et Joseph entra chez les frères Mineurs Conventuels, où, après avoir subi les épreuves prescrites par la règle, il fut admis au sacerdoce et à la profession solennelle. Dès lors, on le vit avancer à grands pas dans la carrière de la sainteté. Le cœur sans cesse uni à DIEU, il priait, jeûnait, se macérait et s’humiliait. DIEU récompensa tant de vertus en le favorisant de plusieurs extases qui, loin de l’enorgueillir, le rendirent et plus humble et plus obéissant. La pauvreté, fille de l’humilité, eut pour lui des attraits aussi puissants que ceux qu’avait autrefois éprouvés le saint fondateur de son ordre. Ainsi mort au monde et à lui-même, il reproduisit en sa personne la vie de Jésus. Il est inutile, après cela, de parler de son angélique pureté: le démon n’eut jamais de prise sur son âme chaste. D’ailleurs, à l’exemple de tous les saints, il puisait dans la dévotion à la très-sainte Vierge une force qui le garantissait contre les traits du malin esprit. Il n’appelait jamais Marie que du doux nom de Mère. Les historiens de sa vie s’étendent fort au long sur le zèle qui le dévorait pour le salut des âmes, sans distinction de fortune, d’état, de condition. Les plus pauvres et les plus abandonnés étaient surtout l’objet de ses préférences. Enfin, il mourut, plein de vertus et de grâces, à l’âge de 61 ans, à Osimo, dans les États de l’Église, en l’année 1664. Après l’examen de sa vie et des miracles opérés par son intercession, Benoît XIII le déclara Bienheureux et Benoit XIV le canonisa.
PRATIQUES. — L’humilité est nécessaire pour entrer dans le royaume des cieux; mais combien peu de chrétiens humbles, même parmi les personnes qui font profession de piété  et qui fréquentent les sacrements ! Examinons comment nous acceptons ce qui blesse notre orgueil, notre amour-propre.

PRIÈRE. — Aidez-nous puissamment, ô mon DIEU, à vaincre les saillies de la nature et à surmonter tous les assauts que nous livre le malin esprit, afin que morts au démon, au monde et à nous-mêmes, nous nous unissions entièrement à vous, notre principe et notre fin.
A.I.

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