EXPLICATION
ÉPÎTRE. - Galates V, 25-26; VI, 1-10.
ÉPÎTRE. - Galates V, 25-26; VI, 1-10.
Explication.
- Si nous vivons par l'esprit, si nous avons la vraie vie intérieure
par l'Ésprit-Saint, marchons aussi par l'Esprit, faisons les oeuvres
de l'Esprit-Saint, et non celles de la chair. Pour cela l'Apôtre
attire notre attention sur les points suivants:
1
Ne cherchons pas une vaine gloire: ne travaillons pas pour mériter
les applaudissements et l'approbation des hommes, mais pour Dieu
seul.
2
En nous portant mutuellement envie: s'il n'y avait pas d'orgueil, il
n'y aurait pas non plus d'envie, de divisions et de querelles.
3
Il faut exercer la correction fraternelle avec un esprit de douceur,
sans oublier que nous sommes nous-mêmes fragiles. « Il n'est point
de péché, dit Saint Augustin, dont nous ne soyons capables, si Dieu
ne nous soutient ».
4
Portez les fardeaux les uns les autres: la vraie charité pleure avec
ceux qui pleurent, les console, les aide à se relever; elle nous
fait supporter mutuellement nos imperfections et nos faiblesses tant
physiques que morales, et elle nous incline à nous montrer
indulgents à l'égard de nos frères.
5
Que chacun examine ses propres oeuvres, et alors voyant les bonnes
oeuvres que la grâce a faites en lui et par lui, il y trouvera
matière à rendre gloire à Dieu, mais sans faire de comparaison
avec autrui.
6
Chacun aura son propre fardeau à porter au tribunal de Dieu, chacun
ne sera responsable que de ses propres fautes, et seulement de celles
d'autrui dont il serait cause et responsable de quelque manière.
On
ne se moque pas de Dieu, on ne peut le tromper. Celui qui sème dans
la chair, qui s'inspire, dans ses sentiments et dans ses actes, des
désirs coupables de la concupiscence, moissonnera la corruption, ne
produira que des oeuvres de mort. Celui qui sème dans l'esprit, qui
vit dans la justice et la sainteté, moissonnera, de l'esprit, la vie
éternelle, il aura en partage l'éternelle félicité, récompense
de ses travaux.
ÉVANGILE.
- Saint Luc VII, 11-16
Explication.
- Suivons avec attention tous les détails de ce touchant prodige, si
heureusement mis en relief par Saint Luc. C'est à Naim, ville de la
Galilée, située non loin du Thabor, et près du torrent de Cyson.
Jésus était accompagné d'une foule nombreuse qui va voir le
miracle; beaucoup de gens de la ville suivaient le cortège, que le
Sauveur rencontre à la porte de la ville, où les Juifs avaient
accoutumé de rendre la justice et de traiter leurs affaires, ce qui
accroissait encore la foule.
Jeune
homme, Je te le commande, lève-toi. Nous voyons, dans la Sainte
Écriture et la Vie des Saints, des résurrections opérées par des
Serviteurs de Dieu momentanément investis de la Puissance divine.
Ici nous voyons Jésus rendre la vie par son propre pouvoir: ce
pouvoir est divin, car Dieu seul est le Maître de la Vie et de la
Mort. Et le mort se leva sur son séant, ( les cercueils chez les
Juifs n'étaient pas fermés ), et commença à parler, donnant ainsi
deux signes péremptoires d'une véritable résurrection.
Au
sens allégorique, la mort de ce jeune homme figure celle de l'âme
dans l'état de péché grave. Le Sauveur s'attendrit sur ce malheur,
le plus grand de tous, et sur l'affliction de son Église, Mère des
pauvres pécheurs. Il s'approche de l'âme, Il vient à elle le
premier, car elle est morte, elle ne peut pas d'elle-même revenir à
Lui. Il la touche, non pas de la main, mais par les secrets
mouvements de sa Grâce, ou d'abord par quelque épreuve, déception,
accident, maladie. Il parle à la conscience engourdie: levez-vous,
vous qui dormez, sortez d'entre les morts, et le Christ vous
illuminera. ( Éphes. V, 14 ) Et celui qui était mort revient à la
vie. ( source PDF ).
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«
Si tout homme a des yeux pour voir les morts ressusciter, comme le
fils de cette veuve dont nous parle l'évangile, tous n'en ont pas
pour voir ressusciter les hommes qui sont morts spirituellement: il
faut pour cela être soi-même spirituellement ressuscité. » Saint
Augustin, à Matines ( source MQEV 1961 ).
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On
sent battre le coeur de Jésus qui s'émeut de miséricorde à la vue
de la pauvre veuve « Ne pleurez pas … , et il le rendit à sa mère
». Que faut-il le plus admirer, sa toute puissance ou son coeur qui
s'oublie pour consoler cette pauvre mère ? Répétez souvent:
«
Coeur Sacré de Jésus, convertissez les pécheurs, sauvez les
moribonds, délivrez les saintes âmes du purgatoire » ( 300 jours
d'indulgence ). Le Coeur de Jésus se laissera toucher. ( source CPCR
1958 ).
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