TENTATION SUICIDE ( PRIÈRE CONTRE )
À mon réveil, 19-09-2015, ces mots me
venaient dans la tête, de Rimbaud, pas les mots exacts, mais ce dont
je me souvenais mal:
« O tendre Ophélie, belle comme la
neige,
Oui tu mourus enfant par un fleuve
emporté.
C'est que les vents tombant des grands
monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre
liberté.
C'est qu'un matin d'Avril un beau
cavalier pâle
Un pauvre fou s'assit muet à tes
genoux ». Et puis je ne me souvenais pas de la suite.
Et en même temps qu'une jeune personne
me venait à la pensée, j'avais envie de pleurer. Non, je pleurais.
Une autre fois j'avais plus ou moins
compris que cette personne ne vivrait pas longtemps.
Et moi, j'acceptais la volonté de Dieu
mais je ne voulais pas qu'elle se suicide, bien sûr.
L'avait-elle déjà fait ?
Vite une prière!
En tout cas je ressentais qu'elle
voulait mettre un terme à ses jours.
Aussitôt, je fis cette prière pour
elle:
Saint Léchitiel, aidez-la,
Saint Léchitiel, soutenez-la
Saint Léchitiel, relevez-la.
Et cette autre prière,
L'ancre de salut pour ceux qui sont
dans le désespoir, pour ceux qui cherchent à se suicider, pour ceux
qui sont victimes de la drogue, pour les futures mamans en détresse,
etc.
C'est SAINT LÉCHITIEL,
l'ange du Mont des Oliviers !
Je fis donc cette prière pour elle:
O Saint Léchitiel, vous le puissant
ange du mont des Oliviers, vous qui êtiez aux côtés de Jésus
durant sa terrible agonie au Mont des Oliviers – Venez ! - Restez
près d'elle
( de moi, de nous, de lui, d'eux ! ).
Donnez-lui ( à elle )
( Donnez-moi, nous, lui – à lui -,
leur )
le courage de se
( me, nous, se )
relever, et réconfortez-la
( moi, nous, les )
dans cette situation désespérée
où elle se trouve ( sans doute
un dépit amoureux )
( où je me trouve, où nous nous
trouvons, ils se trouvent).
Préservez du suicide le grand
nombre des désespérés,
et délivrez de l'esclavage de la
drogue tant de pauvres victimes, ( j'ajoutai aussi ce passage de
la prière bien que je ne pense pas que cela la concernait, mais je
dis ce passage pour tel ou tel s'il en avait besoin )
afin que, réconfortés par vous,
ils retrouvent le courage de vivre et qu'ils acceptent de porter la
Croix que Dieu leur a envoyée. Ainsi soit-il.
( composée par le Père E. F. )
Voici le texte exact et complet du poème d'Arthur Rimbaud
Ophélie
ACTE DE FOI.
Livre bleu CPCR page 4 PRIÈRE DU MATIN
« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper ».
Moi, je le dis comme je l'ai appris, ainsi:
« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous nous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous êtes la vérité même et que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper ».
C'est en disant cet acte de foi tous les jours pendant deux ans que Dieu m'a donné la lumière sur le culte qui lui plait et celui qui conduit en enfer.
Voici le texte exact et complet du poème d'Arthur Rimbaud
Ophélie
Sur l'onde calme et noire où dorment
les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste
Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir
Le vent baise ses seins et déploie
en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent
autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or
II
O pâle Ophélia ! belle comme la
neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
C'est qu'un souffle, tordant ta
grande chevelure,
À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;
À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;
C'est que la voix des mers folles,
immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve,
ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu !
III
- Et le Poète dit qu'aux rayons des
étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
Arthur Rimbaud
.......Ophelia
I
On the calm black water where the stars are sleepingWhite Ophelia floats like a great lily; Floats very slowly, lying in her long veils... - In the far-off woods you can hear them sound the mort. For more than a thousand years sad Ophelia Has passed, a white phantom, down the long black river. For more than a thousand years her sweet madness Has murmured its ballad to the evening breeze. The wind kisses her breasts and unfolds in a wreath Her great veils rising and falling with the waters; The shivering willows weep on her shoulder, The rushes lean over her wide, dreaming brow. The ruffled water-lilies are sighing around her; At times she rouses, in a slumbering alder, Some nest from which escapes a small rustle of wings; - A mysterious anthem falls from the golden stars.
II
O pale Ophelia! beautiful as snow!Yes child, you died, carried off by a river! - It was the winds descending from the great mountains of Norway That spoke to you in low voices of better freedom. It was a breath of wind, that, twisting your great hair, Brought strange rumors to your dreaming mind; It was your heart listening to the song of Nature In the groans of the tree and the sighs of the nights; It was the voice of mad seas, the great roar, That shattered your child's heart, too human and too soft; It was a handsome pale knight, a poor madman Who one April morning sate mute at your knees! Heaven! Love! Freedom! What a dream, oh poor crazed Girl! You melted to him as snow does to a fire; Your great visions strangled your words - And fearful Infinity terrified your blue eye!
III
- And the poet says that by starlightYou come seeking, in the night, the flowers that you picked And that he has seen on the water, lying in her long veils White Ophelia floating, like a great lily.
Arthur Rimbaud
|
- As translated by Oliver Bernard: Arthur Rimbaud, Collected Poems (1962)
.............................................................................................................................................................ACTE DE FOI.
Livre bleu CPCR page 4 PRIÈRE DU MATIN
« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper ».
Moi, je le dis comme je l'ai appris, ainsi:
« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous nous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous êtes la vérité même et que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper ».
C'est en disant cet acte de foi tous les jours pendant deux ans que Dieu m'a donné la lumière sur le culte qui lui plait et celui qui conduit en enfer.
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