25 juin –
SAINT GUILLAUME, FONDATEUR DE LA CONGRÉGATION RELIGIEUSE DE MONTE-VERGINE
( XIIe SIÈCLE ).
Saint Guillaume
naquit à Verceil, dans les États Sardes; il perdit son père et sa mère dans son
enfance, et fut élevé par ses proches, qui eurent soin de lui inspirer de
grands sentiments de piété. Il n’avait que quinze ans, lorsque le désir de se
consacrer aux exercices de la pénitence le porta à entreprendre le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle
en Galice. Il part nu-pieds, avec un
seul vêtement et une chaîne de fer à la ceinture, supporte avec patience la
faim, la soif, les incommodités du froid et de la chaleur, et court plusieurs
fois le danger de mort. De retour en Italie, il chercha à entreprendre le
voyage des Lieux-Saints, mais d’insurmontables obstacles s’y opposant, il se
retira dans le royaume de Naples, et choisit pour demeure une montagne déserte.
Là il vécut dans les austérités de la plus rigoureuse mortification et
uniquement occupé des moyens de rester continuellement uni à DIEU. Ayant été
découvert, il vit avec peine sa contemplation interrompue. Il changea donc de
demeure et alla s’établir sur une montagne élevée, d’un abord presque
inaccessible, nommée depuis Monte-Vergine,
située entre Nole et Bénévent; mais sa réputation l’y suivit et il ne put
s’empêcher de recevoir plusieurs personnes de piété qui demandaient à vivre
sous sa conduite et à pratiquer avec lui les exercices de la vie ascétique. Il
bâtit donc un monastère et jeta les
fondements de la congrégation de
Monte-Vergine, à laquelle il donna des règles formées sur celles de saint
Benoît. Dès lors la sainteté de Guillaume crût et se manifesta de jour en jour.
Les personnes affligées de toutes sortes
d’infirmités venaient à lui et en
recevait leur guérison. Enfin, plein de jours et de mérites, Guillaume prédit
sa mort, qui arriva le 25 juin 1142.
PRATIQUES. — Craignons les dangers du monde; si nous ne
pouvons les fuir, faisons-nous un rempart contre eux par la prière et la
mortification.
PRIÈRE. —
Daignez, Seigneur, nous faire traverser, par votre grâce,
sans danger pour notre âme, la mer orageuse de ce monde, et éviter les écueils
multipliés qui s’y rencontrent.
A.I.
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