Tuesday, 23 July 2013

24 juillet Saint François Solano, Franciscain ( XVIe Siècle ), vigile de Saint Jacques, fête de Sainte Christine, vierge et martyre

24 juillet
SAINT FRANÇOIS SOLANO, FRANCISCAIN ( XVIe SIÈCLE ).
Saint François Solano, né dans le diocèse de Cordoue en 1549, fit ses études chez les Jésuites. À l’âge de vingt-un ans, il fit sa profession dans le couvent des  Franciscains de Montilia en Andalousie. Il s’y attira  bientôt l’admiration de ses frères par son humilité, son obéissance, sa douceur, son recueillement, son amour pour le silence, la prière et la mortification. Souvent il passait les nuits entières en contemplation devant le Saint Sacrement.
Dès qu’il eût été ordonné prêtre, il résolut de suivre toute l’ardeur du zèle dont il était brûlé pour le salut des âmes. Il partagea son temps entre la retraite et le ministère de la prédication. Ses discours, quoique destitués de tous les ornements d’une éloquence étudiée, avaient une force singulière pour retirer les hommes du vice et les porter à l’amour de la vertu.
La peste ayant fait sentir ses ravages à Grenade, François vola promptement au secours des habitants  de cette ville et se dévoua généreusement au service des pestiférés. S’il ne mourut pas victime de sa charité, c’est que DIEU le réservait à de grands travaux pour sa gloire.
En 1589, il passa en Amérique pour s’y consacrer aux missions. Le Pérou fut le principal théâtre de son zèle. Il employa les cinq dernières années de sa vie à prêcher l’Évangile, surtout à Lima. Il sut engager les habitants de cette grande ville à concevoir de vifs sentiments de douleur de leurs péchés, qui avaient allumé la colère céleste. Divers miracles qu’il opéra ajoutèrent encore à l’idée qu’on avait déjà conçue de sa sainteté. Les louanges qu’on lui donnait de toutes parts ne l’empêchaient pas de se regarder comme le dernier des hommes; il vivait dans la retraite et ne paraissait en public que lorsque la gloire de DIEU l’y obligeait. Le feu sacré qui consumait son cœur éclatait au dehors malgré lui, et se manifestait d’une manière toute merveilleuse. Il lui causa plusieurs ravissements dans la prière.
Quelques temps avant sa mort, il fut attaqué d’une maladie de langueur par laquelle DIEU acheva de purifier son âme. Dans ses derniers moments, on l’entendait souvent répéter ces paroles du psalmiste : Je me suis réjoui dans les choses qui m’ont été dites; nous irons dans la maison du Seigneur. Il mourut à Lima, le 14 juillet 1610, en prononçant cette aspiration qui lui était familière: DIEU soit loué. On lui fit des funérailles magnifiques, auxquelles assistèrent le vice-roi du Pérou et l’archevêque de Lima. Il fut béatifié par Clément X et canonisé par Benoit XIII, en 1726. Sa fête a été fixée au 24 juillet, comme on le voit dans le martyrologe romain.
PRATIQUES. — Aimer DIEU de tout son cœur; désirer avec ardeur de le faire connaître sur la terre, et de le voir et posséder dans le ciel.
PRIÈRE. — Faites, ô mon DIEU, que toutes nos actions soient dirigées à votre honneur et à votre gloire.
A.I.


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