Sunday 21 July 2013

20 juillet Saint Jérôme Émilien, fondateur d'Ordre ( XVIe Siècle )

20 juillet
SAINT JÉRÔME ÉMILIEN, FONDATEUR D’ORDRE ( XVIe SIÈCLE ).
Jérôme Émilien, d’une noble famille vénitienne, prit dans sa jeunesse la carrière des armes. Pendant les guerres qu’eut à soutenir la République de Venise, il fut choisi pour gouverneur de Castelnovo, ville située sur les frontières de Tréviso. Cette place ayant été prise par l’ennemi, il fut fait prisonnier, jeté dans une prison sombre et abjecte, et chargé de fers. Dans une aussi triste situation, Jérôme, qui s’était laissé entraîner par le torrent des passions, rentra en lui-même; il implora le secours de la sainte Vierge qui vint à son secours en protégeant sa sortie de cet ignoble lieu, et en le conduisant à travers les bataillons ennemis, à Tréviso, où il suspendit ses chaînes devant un autel consacré à la mère de DIEU. Lorsqu’il fut de retour à Venise, il se consacra tout entier aux exercices de la pénitence. Sa charité éclata dans une famine et dans une épidémie qui firent de grands ravages. Il construisit des hôpitaux pour les pauvres et les vagabonds, et des maisons pour les orphelins. C’est dans cette ville qu’il vit saint Cajétan et Pierre Caraffa, qui devint ensuite pape sous le nom de Paul IV; ces personnages approuvèrent beaucoup l’institution qu’il préparait d’un ordre dévoué au service des malades, à l’éducation des orphelins, à celle de l’instruction des jeunes enfants en général, et à celle enfin des jeunes ecclésiastiques. Cette institution fut en effet fondée  et érigée en Congrégation de clercs réguliers. Après une vie consacrée à la conversion des pécheurs, à l’instruction des gens du peuple, surtout dans les campagnes; après avoir exercé une pénitence constante et rigoureuse, notre saint mourut, en 1537, d’une maladie contagieuse qu’il avait gagnée en servant les malades. Il fut béatifié par Benoît XIV et canonisé par Clément XIII.
PRATIQUES. — À l’exemple de Notre-Seigneur, les saints ont recherché de préférence les pauvres et les gens des campagnes. C’est que là, il y a des âmes neuves, que n’ont point encore perverties les faux principes du monde. Nous aussi, nous pouvons faire plus facilement du bien dans cette classe, en l’instruisant et en l’édifiant.
PRIÈRE. — Quelle confusion pour nous, Seigneur, de n’avoir encore rien fait pour vous faire honorer et pour expier nos péchés ! Faites que nous mettions à profit le reste de notre vie, afin que la mort ne nous surprenne pas, les mains vides.
A.I.


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