7 juillet –
SAINT PANTÈNE, PÈRE DE L’ÉGLISE ( IIe SIÈCLE ).
Ce saint était
Sicilien. Saint Clément d’Alexandrie, qui fut son disciple, l’appelle l’Abeille de Sicile. Païen d’origine, il
avait été converti au christianisme. Il alla étudier les livres saints à
l’école fondée à Alexandrie en Égypte, par les disciples de saint Marc. Il y
fit des progrès tels, qu’il fut plus tard à la tête de l’école, et s’y acquit
une très-grande réputation. Il passa ensuite dans l’Inde, pour y combattre la
doctrine des Brahmanes. Saint Barthélémi avait pénétré dans ce pays dès le 1er
siècle de notre ère. Aussi saint Pantène
y trouva-t-il, avec quelques vestiges de foi, l’évangile de l’apôtre saint
Matthieu, écrit en hébreu, et qu’il rapporta à Alexandrie quelques années après.
À son retour de
l’Inde, saint Pantène donna bien encore quelques leçons particulières; mais il
fit surtout son occupation de la prière et des vertus, qu’il avait développées
avec tant d’éloquence et de persuasion. Il rendit sa belle et grande âme à DIEU
dans le commencement du IIe siècle.
PRATIQUES. — Les exemples des saints sont un des plus
puissants encouragements à la vertu. Malheur à nous, s’ils ne font aucune
impression sur nos âmes !
PRIÈRE. — Seigneur, quelle ingratitude est la nôtre, si
nous foulons aux pieds les grâces dont vous nous comblez ! Faites du moins
que, à l’exemple du glorieux saint
Pantène, nous ne voyions pas inutilement les actes de vertus pratiqués sous nos
yeux par ceux qui vous aiment.
A.I.
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