3 juillet –
SAINT BERTRAN, ÉVÊQUE DU MANS ( VIIe SIÈCLE ).
Ce saint habitait
la Touraine. Il était entré dans les saints Ordres lorsque saint Germain,
évêque de Paris, le fit venir, le confirma dans la vertu et le nomma
archidiacre. Notre saint fut ensuite élu évêque du mans, où il fit refleurir la
discipline, les bonnes mœurs et la piété, négligées par son prédécesseur. Les
pauvres eurent une grande part à son zèle et à sa charité; il fit bâtir et dota
un grand nombre d’hôpitaux. Il bâtit aussi plusieurs églises et plusieurs
monastères, et par son testament, qui est devenu un monument de l’antiquité
ecclésiastique, il fit aux unes et aux autres des legs considérables; Bertran
exerça une salutaire influence sur les évènements politiques de son siècle. Il
vécut à la cour de Gontran, roi d’Orléans, et s’y rendit très-utile à l’Église.
Il empêcha aussi deux princes bretons de faire la guerre à ce roi. Pendant les
troubles intérieurs de la France, à cette époque, il fut chassé trois fois de
son siège. Lorsqu’enfin Clotaire eut pacifié le pays en réunissant les royaumes
de Bourgogne et d’Austrasie, il revint au milieu de ses ouailles, et employa le
reste de sa vie à corriger les abus qui s’étaient glissés parmi elles, à les
édifier par la sainteté de ses exemples, à les instruire et à les conduire dans
les voies de la perfection. Il mourut en odeur de sainteté en l’année 623.
PRATIQUES. — Consacrons-nous à DIEU, chacun dans notre
vocation. L’honorer, l’aimer et le faire aimer: quel plus noble emploi de la
vie ! Ne vivre que pour lui, et mourir en bénissant son saint nom; n’est-ce
pas la plus douce consolation du chrétien ?
PRIÈRE. — Puisse
votre Église, ô mon DIEU, être toujours gouvernée par des pasteurs dévoués, qui
ne craignent point de dire la vérité aux rois, dans l’intérêt des âmes et de la
société.
A. I.
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