4 juillet –
SAINTE BERTHE, VEUVE, ABBESSE D’UN MONASTÈRE ( VIIIe SIÈCLE ).
Parente d’un roi de
Kent, en Angleterre, Berthe fut mariée à Sigefroy, et eut pour filles sainte
Gertrude et sainte Déotile. Devenue veuve, elle dit un adieu éternel au monde,
fit bâtir le monastère de Blangy en Artois, et s’y retira avec ses filles. L’une
de celles-ci, Gertrude, était demandée en mariage par le comte Roger, lequel,
ne pouvant l’obtenir parce qu’elle avait choisi DIEU pour unique partage,
poursuivit Berthe de sa haine et la noircit auprès du roi Thierri III. Ce
prince, ayant reconnu la calomnie, mit Berthe sous sa protection. Celle-ci, de
retour à Blangy, gouverna son monastère avec une admirable sagesse. Elle était
le modèle des religieuses; mais afin d’être plus intimement unie à DIEU, elle
se démit de sa dignité d’abbesse et se renferma dans une cellule pour se
consacrer exclusivement à la prière. Elle mourut l’an 725.
PRATIQUES. — Le seul vrai bien, c’est DIEU, parce que
celui-là ne peut jamais nous manquer. Que toute notre application soit donc de
rechercher ce bien suprême. Avec lui, nous possédons tout; sans lui, nous
n’avons rien.
PRIÈRE. — Ô DIEU, puissiez-vous être mon tout !
Donnez-moi des grâces assez fortes pour que j’aie enfin le courage d’être tout
à vous et rien qu’à vous.
A.I.
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