Wednesday, 17 July 2013

14 juillet Saint Bonaventure

14 juillet.
SAINT BONAVENTURE, DOCTEUR DE L’ÉGLISE ( XIIIe SIÈCLE ).
            Bonaventure, la gloire et l’ornement de l’ordre de Saint-François, naquit à Bagnarea en Toscane. Il était âgé de quatre ans, lorsqu’il fut atteint d’une maladie mortelle. Les médecins désespéraient de le sauver ; mais sa mère, pleine de confiance en DIEU, le conjura de lui conserver son fils, et fit vœu, s’il guérissait, de le lui consacrer dans l’ordre de Saint-François.
            Elle fut fidèle à sa parole.
            L’enfant, revenu à la santé, fut confié aux frères Mineurs pour qu’il fût de bonne heure formé à la vertu et à l’esprit de cet ordre.
            À vingt ans il en embrassa la règle et prit l’habit religieux.
            Il acheva ses études sous Alexandre de Halès et sous Jean de la Rochelle, qui attirèrent à Paris une foule considérable de jeunes gens de toute qualité et de tous les ordres religieux. Il fit des progrès rapides sous de tels maîtres. Après la mort de Jean de la Rochelle, il fut nommé son successeur dans la chaire publique de l’Université. Il n’avait alors que vingt-trois ans, mais ses rares talents le firent dispenser du défaut d’âge.
            Il avait étudié aux pieds de son crucifix, quand il était auditeur.
            Professeur, il continua cette méthode, sans contredit la meilleure et la plus féconde dans l’étude de la science sacrée.
            Le roi saint Louis avait Bonaventure en estime singulière.
            Il le consultait sur les affaires difficiles.
            Quelques années après, notre saint fut appelé au généralat de son Ordre.


            Sa prudence et sa sainteté éclatèrent dans ces fonctions ; aussi s’attira-t-il l’admiration et la vénération unanimes de ses religieux.
Il composa, entre autres grands ouvrages, plusieurs petits traités et des méditations sur la Passion de Jésus-Christ, à la prière de saint Louis et à celle de divers personnages de la cour.
« Il n’y a nulle part, a dit Gerson, une doctrine plus élevée, plus divine et plus capable de conduire à la piété ( 1 )
( 1 ) Gers ; lib. De Examine doctrin.
Frappé de tant de science et de sainteté réunies en notre saint, le pape Grégoire X l’éleva à la double dignité d’évêque et de cardinal. Après avoir assisté et brillé au concile général tenu à Lyon en 1274, pour la réunion des Grecs à l’Église romaine, jusqu’à la quatrième session, il tomba dangereusement malade. Le pape Grégoire X lui administra lui-même les sacrements. Pendant toute sa maladie, il eut les yeux constamment fixés sur un crucifix; la sérénité brillait sur son visage et révélait celle de son âme. Il mourut le 15 juillet 1274, dans la cinquante-troisième année de son âge. Le pape et tous les Pères du concile assistèrent à ses funérailles. Il fut canonisé par Sixte IV et mis au rang des docteurs de l’Église par Sixte V. Outre les miracles rapportés dans les actes de sa canonisation, nous citerons la cessation instantanée du fléau de la peste à Lyon, en 1628, aussitôt après une procession publique où l’on porta les reliques du serviteur de DIEU. Ses œuvres se composent de commentaires sur le maître des sentences, de méditations, d’un traité du gouvernement de l’âme, de deux autres , intitulés Breviloquium et Speculum novitiorum, d’une réfutation d’une satire contre les ordres pauvres et mendiants, par Guillaume de Saint-Amour. Il intitula cette réfutation : De la pauvreté du Seigneur-Jésus.  Il écrivit aussi un Itinéraire de l’âme pour aller à DIEU, la vie de saint François, des exercices en l’honneur de la sainte Vierge, intitulés Miroir de la Vierge, une paraphrase du Salve Regina, une explication de l’ouvrage de six jours, ou Hexaméron. Gerson a dit, en faisant allusion à tous ses écrits, qu’il était un chérubin, et qu’il enflammait le cœur autant qu’il éclairait l’esprit. Saint Bonaventure fut surnommé le docteur séraphique.
PRATIQUES. — Dans un de ses traités pieux, saint Bonaventure dit que la perfection consiste surtout à faire les choses communes d’une manière parfaite; qu’une fidélité constante dans les petites choses est une grande, une héroïque vertu.
PRIÈRE. — Seigneur, qui avez daigné susciter tant et de si saints docteurs pour nous rappeler souvent la voie que nous devons suivre pour aller à vous, accordez-nous la grâce de suivre leurs enseignements et d’imiter leurs exemples.
A.I.
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14 juillet: mort de Saint François Solano, fête le 24 juillet.

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