Tuesday, 9 July 2013

10 juillet Sainte Félicité, ses sept Fils, Martyrs ( IIe Siècle ); Sainte Rufine et Sainte Seconde, Vierges martyres ( IIIe Siècle )

10 juillet
SAINTE FÉLICITÉ, SES SEPT FILS, MARTYRS ( IIe SIÈCLE ),
ET LES SAINTES RUFINE ET SECONDE, VIERGES MARTYRES ( IIIe SIÈCLE ).
Sainte Félicité était une dame romaine, également distinguée par sa vertu et sa naissance. Elle eut sept fils qu’elle éleva dans la crainte de DIEU. Après la mort de son mari, elle s’adonna uniquement aux bonnes œuvres, arrachant plusieurs païens à leurs superstitions et encourageant les chrétiens au martyre. Or il arriva qu’elle fût saisie comme chrétienne avec ses sept fils pendant la persécution de Marc-Aurèle Antonin; ils furent tous conduits devant le préfet Publius, qui, par l’emploi successif des caresses et des menaces, s’efforça de les faire renoncer au christianisme et de leur faire adorer les idoles. Mais la grâce de DIEU et les héroïques exhortations de leur mère les rendirent plus forts que les menaces et que la mort même: « Mes chers enfants, leur disait Félicité, regardez le ciel, où Jésus-Christ vous attend avec ses saints, persistez dans son amour et combattez généreusement pour vos âmes. » Ces sublimes paroles lui attirèrent un soufflet de la part de Publius. Quant à ses fils, elle les vit massacrer sous ses yeux, un à un. Janvier fut battu jusqu’à la mort avec des fouets garnis de balles de plomb: Félix et Philippe succombèrent sous de violents coups de massue; Sylvain fut jeté dans un précipice, la tête en bas; Alexandre, Vital et Martial eurent la tête tranchée. Quant à sainte Félicité, elle mourut comme ces trois derniers, quatre mois après eux.
Le même jour, l’Eglise célèbre la fête de sainte Rufine et de sainte Seconde, qui eurent la tête tranchée vers l’an 257, après avoir souffert des tourments horribles, pour n’avoir pas voulu abjurer la religion de Jésus-Christ.
PRATIQUES. — Il y aurait plus de vrais chrétiens, si les parents estimaient davantage l’âme de leurs enfants, et qu’ils fissent de la culture de ces jeunes et tendres plantes l’unique occupation de leur vie. Mais ils sacrifient en général l’âme au corps, et de là l’irréligion et les désordres qui l’accompagnent.
PRIÈRE. — Fils et mère héroïques, dont nous célébrons aujourd’hui le glorieux martyre, priez pour nous, obtenez-nous la grâce d’être fidèles à DIEU, et, au besoin, de mourir généreusement pour lui.
A.I.


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