2 juillet –
LA VISITATION
DE LA SAINTE VIERGE
À SAINTE ÉLISABETH.
L’ange Gabriel fut
envoyé à Marie pour lui annoncer qu’elle allait devenir la Mère du Fils de
DIEU, sans perdre sa virginité. En preuve de la possibilité de ce prodige, il
lui cita l’exemple de sa cousine Élisabeth, qui, malgré sa stérilité et son âge
avancé, était enceinte déjà de six mois. Joyeuse de cette nouvelle, Marie
s’empressa d’aller, à travers la Judée, au pays d’Hébron, dans la tribu de
Juda, pour exprimer ses félicitations à Élisabeth. À peine eût-elle salué sa
cousine, que « l’Enfant tressaillit dans le sein de sa Mère, » dit l’Évangile.
Aussitôt Élisabeth, ayant reçu du Saint-Esprit connaissance du mystère de
l’Incarnation, s’écria: « Vous êtes bénie entre toutes les femmes [ et le fruit de votre sein est béni. ] Et
d’où me vient ce bonheur que la Mère de mon Seigneur vienne vers moi ? Car
dès le moment que votre voix a frappé mon oreille, mon enfant a tressailli de
joie dans mon sein. Vous êtes heureuse d’avoir cru, parce que ce qui vous a été
dit de la part du Seigneur s’accomplira. » C’est alors que Marie, voyant découvert le
mystère dont elle était l’instrument, entonna le sublime cantique du Magnificat, monument éternel de sa
reconnaissance et de son humilité; puis, après trois mois passés auprès de sa
cousine, elle s’en retourna à Nazareth.
PRATIQUES. — L’humilité de Marie et d’Élisabeth est
profonde. L’une et l’autre nous apprennent comment on se rend digne des faveurs
de DIEU, et comment il faut les recevoir et en conserver les fruits.
PRIÈRE. — Seigneur, jetez votre regard sur notre néant,
comblez de vos grâces le vide de nos âmes, souvenez-vous de votre miséricorde,
et faites que nous accomplissions toujours avec humilité vos divines volontés.
A.I.
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