Thursday 25 April 2013

-mercredi 24 avril 2013- SAINT FIDÈLE, DE SIGMARENGEN, MARTYR ( XVIe ET XVIIe SIÈCLE ).


24 avril
SAINT FIDÈLE,
DE SIGMARENGEN,
MARTYR  ( XVIe ET XVIIe SIÈCLE ).

Fidèle naquit en 1577, à Sigmarengen, petite ville de Souabe, de l’illustre famille des Rey.
Il reçut de la nature les plus nobles facultés de l’esprit et du cœur.
Après avoir fait à l’université de Fribourg en Suisse, sa philosophie et terminé avec succès ses études en droit civil et en droit canonique, il partit, avec trois gentilshommes, dans le but de visiter les différentes parties de l’Europe.
Notre saint jeune homme s’attacha à inspirer à ses compagnons de vifs sentiments de religion.
À son retour, il exerça les fonctions d’avocat, et s’acquit la réputation d’un homme juste et intègre.
Quelques injustices, qu’il ne put empêcher, le dégoûtèrent tellement qu’il résolut d’embrasser la vie religieuse, et qu’il réalisa presque aussitôt ce projet en entrant chez les Capucins.
Là, il montra, dès son noviciat, le plus profond mépris du monde et de lui-même ; et à peine eût-il fait sa profession, qu’il fut un religieux consommé dans toutes les vertus.
Son zèle pour le salut des âmes s’exerça avec beaucoup de succès à la conversion des calvinistes et des pécheurs.
Il devint successivement supérieur de plusieurs maisons de son ordre, et dans toutes il brilla par sa justice, sa prudence, sa douceur et son humilité.
Son esprit de pauvreté lui faisait refuser tout ce qui n’était pas nécessaire au couvent dont il avait la garde, et son amour de la pénitence ne se contenta point des mortifications prescrites par la règle.
Il brûlait du désir de donner son sang pour Jésus-Christ.
La Congrégation de la Propagande lui en fournit l’occasion en l’envoyant prêcher chez les Grisons, qui avaient embrassé le calvinisme.
Il reçut avec joie cette mission, et les nombreuses conversions qu’il opéra firent espérer que ce canton reviendrait tout entier à la vérité catholique.
Mais la haine des ministres était en proportion du zèle et du succès de notre saint.
Étant un jour tombé entre leurs mains, ils voulurent le forcer à embrasser leur secte :
« Que me proposez-vous, s’écria-t-il, la doctrine catholique est la foi de tous les siècles ; je n’ai garde d’y renoncer. »
Il avait prédit je jour de sa mort à plusieurs personnes. Ce jour devait être le 24 avril 1622.
Il fut, en effet, ce jour-là, frappé mortellement, par un soldat gagné par les ministres, d’un coup d’estramaçon.
S’étant relevé, il pria pour ses ennemis ; et demanda à DIEU leur pardon ; les soldats le percèrent alors de coups de poignard, lui coupèrent la jambe gauche, et il expira en prononçant le saint nom de Marie.
Des miracles en grand nombre se sont opérés par l’intercession de ce saint martyr.
Benoît XIV le canonisa en 1746.

PRATIQUES. — Coopérons au salut des âmes en secondant par nos prières et nos aumônes le zèle des hommes apostoliques qui consacrent leur vie à cette œuvre par excellence.

PRIÈRE. — Vous êtes la vérité même, ô Jésus, et votre Église n’enseigne et ne peut enseigner que la vérité. Faites que nous écoutions toujours sa voie comme la vôtre, et que nous donnions, s’il le faut, notre sang pour la gloire de votre saint nom.

A.I.



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