Tuesday, 16 April 2013

-19 avril - SAINT LÉON IX, PAPE ( XIe SIÈCLE ).


19 avril
SAINT LÉON IX,
PAPE ( XIe SIÈCLE ).

Brunon, qui, devenu pape, prit le nom de Léon IX, était de l’illustre maison d’Aspug, en Alsace.
Il naquit au château de Dabo, l’un de ceux qui appartenaient au comte Hugues IV, son père.
Son éducation fut confiée à Bertholet, évêque de Toul, qui le nomma chanoine de sa cathédrale dès que le cours de ses études littéraires fut terminé.
Brunon sut allier, dans cette dignité, la conduite sage et habile des affaires aux exercices de la piété chrétienne.
Aussi fut-il choisi, à la mort de Bertholet, pour le remplacer sur le siège de Toul.
Évêque, il travailla à la réforme du clergé et des moines de son diocèse, et à celle de l’office divin, introduisit une musique plus majestueuse dans les églises, et donna l’exemple de toutes les vertus sacerdotales.
À la mort du pape Damase, il fut élu, malgré ses réclamations et ses larmes, pour lui succéder.
Arrivé à Rome, il commença par extirper la simonie et abolir les mariages incestueux, alors fréquents parmi la noblesse.
Il vint à Reims en 1050 et y présida un concile ; il en présida un autre à Mayence, consacra plusieurs églises en Alsace, et prêcha la trêve de DIEU aux seigneurs de cette contrée.
De retour à Rome, il condamna les erreurs de Bérenger  sur l’Eucharistie.
C’est aussi sous son pontificat que se consomma le schisme des Grecs :
célébrer avec du pain azyme,
jeûner les samedis du Carême,
ne pas s’abstenir de manger du sang,
omettre en Carême le chant de l’Alleluia,
tels furent les griefs reproches aux Latins par Michel Cerularius, patriarche de Constantinople : griefs très insuffisants, on le voit, pour se séparer de l’Église.
C’est pourquoi saint Léon écrivit et envoya un cardinal à Constantinople pour empêcher la séparation ; mais que peuvent les meilleures raisons contre un parti-pris ?
La mission du cardinal n’eut aucun succès, et les Grecs rompirent l’unité de l’Église.
Ce saint pape eut aussi la douleur de voir l’Italie envahie et dévastée par les Normands.
Il fut même fait prisonnier : bientôt, étant tombé gravement malade, il employa ses derniers moments à donner à son clergé les instructions les plus touchantes.
S’étant fait transporter à l’église de Saint-Pierre, il s’entretint de la résurrection sur le bord de son tombeau, reçut le saint Viatique et s’endormit dans le Seigneur le 19 avril 1054. Il opéra des miracles de son vivant et après sa mort.

PRATIQUES. — Les erreurs de Bérenger contre la sainte Eucharistie et la transsubstantiation doivent nous porter à un plus grand amour pour Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement de l’Autel.
Faisons souvent des actes de foi, d’adoration et d’amour à ce divin Sauveur dans nos saints Tabernacles, et nourrissons-nous de sa chair sacrée.

PRIÈRE. — Donnez, ô Jésus, des pasteurs zélés et saints à votre Église afin qu’ils défendent vos vérités contre l’erreur, et qu’ils édifient par leurs vertus.
A.I.

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