Thursday, 10 January 2013

DANIEL VII Commentaires ( III ) ( C. 1923 ).


DANIEL VII Commentaires ( III )  ( C. 1923 ).
Pour le moment lisons des Commentaires sur DANIEL VII, après avoir lu DANIEL VII ( post du 12/10/2012 ), car il y a là quelque chose à découvrir d’important pour les croyants de nos jours, je pense.
VII, 5. Un ours  symbolise la seconde monarchie, l’empire médo-perse, figuré par la poitrine et les bras d’argent de la statue ( II, 32, 39).
Elle dressait un de ses côtés ( Vulgate : elle se tint à côté  du lion ),  une de ses jambes, pour l’attaque.
    Trois côtes,  emblème des vastes conquêtes de l’empire médo-perse du côté de l’occident, du côté du septentrion et du côté du midi ; ou bien  figure des trois principales conquêtes de Cyrus, savoir la Babylonie, la Lydie et l’Égypte.
    Pour un certain nombre d’exégètes modernes, le second empire, c’est la Médie seule.
VII, 6. Un léopard symbolise la troisième monarchie, l’empire macédonien et les rapides conquêtes d’Alexandre le Grand ( comparez VIII, 21 ), et il correspond au ventre et aux cuisses d’airain de la statue du chapitre II, 32, 39.
 Sur son dos quatre ailes..., quatre têtes : ce sont les quatre monarchies ( XI, 4 ), dans lesquelles l’empire grec, qu’Alexandre n’avait pas eu le temps d’organiser, se divisa, ou plutôt se réalisa ( comparez VIII, 8-22 ). Ces quatre États sont la Macédoine, la Thrace, la Syrie et l’Égypte.
 D’autres commentaires voient dans le léopard le symbole de la monarchie perse ;  les quatre têtes figureraient quatre rois persans ( sur neuf ) que l’auteur aurait connus.
VII, 7 Une quatrième bête, symbole de la quatrième monarchie universelle, de l’empire romain, caractérisé par le fer, comme dans la statue du chapitre II, 33, 40.
Dix cornes ( comparez Apoc., XVII, 7, 12 ), c’est-à-dire dix rois ( verset 24 ), en prenant ce mot dans le sens de royaume qu’il a souvent ( II, 44 ) ; elles correspondent aux dix orteils de la statue ( II, 33, 41 ).  Elles signifient la multitude d’États auxquels donna naissance la dissolution de l’empire romain.
VII, 8. Une petite corne : puissance de peu d’apparence, mais dans laquelle semblent se concentrer toute la force de la quatrième bête et son hostilité contre DIEU.
Les  trois cornes arrachées par elle (  littéralement : de devant elle ) signifient probablement que plusieurs des États sortis de la quatrième monarchie se soumettront à la petite corne et accroîtront ainsi son pouvoir.
 Des yeux d’hommes, une bouche  semblent indiquer que cette puissance hostile à DIEU se personnifiera dans un individu  habile et clairvoyant. L’interprétation traditionnelle l’identifie avec l’Antéchrist, dont l’apparition doit précéder le glorieux avènement du Messie ( II Théss., I, 10 ).
 D’autres interprètes voient dans le quatrième animal l’empire gréco-macédonien et le royaume de Syrie ( ceux qui identifient le troisième animal avec l’empire macédonien  voient dans le quatrième le royaume de Syrie traité à part). Les dix cornes sont les trois  généraux et les sept rois qui précédèrent Antiochus Épiphane, identifié avec la petite corne comme au chapitre VIII. Don Calmet a soutenu cette opinion.

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