DANIEL VII Commentaires ( III ) ( C. 1923 ).
Pour le moment lisons
des Commentaires sur DANIEL VII, après avoir lu DANIEL VII ( post du 12/10/2012 ), car il y a là
quelque chose à découvrir d’important pour les croyants de nos jours, je pense.
VII, 5. Un ours
symbolise la seconde monarchie, l’empire médo-perse, figuré par la
poitrine et les bras d’argent de la statue ( II, 32, 39).
Elle dressait un de ses côtés ( Vulgate : elle
se tint à côté du lion ), une de ses jambes, pour l’attaque.
—
Trois côtes, emblème des vastes
conquêtes de l’empire médo-perse du côté de l’occident, du côté du septentrion
et du côté du midi ; ou bien figure
des trois principales conquêtes de Cyrus, savoir la Babylonie, la Lydie et l’Égypte.
—
Pour un certain nombre d’exégètes modernes, le
second empire, c’est la Médie seule.
VII, 6. Un léopard symbolise la troisième
monarchie, l’empire macédonien et les rapides conquêtes d’Alexandre le Grand (
comparez VIII, 21 ), et il correspond au ventre et aux cuisses d’airain de la
statue du chapitre II, 32, 39.
— Sur son dos quatre ailes..., quatre têtes :
ce sont les quatre monarchies ( XI, 4 ), dans lesquelles l’empire grec, qu’Alexandre
n’avait pas eu le temps d’organiser, se divisa, ou plutôt se réalisa ( comparez
VIII, 8-22 ). Ces quatre États sont la Macédoine, la Thrace, la Syrie et l’Égypte.
— D’autres
commentaires voient dans le léopard le symbole de la monarchie perse ; les quatre têtes figureraient quatre rois
persans ( sur neuf ) que l’auteur aurait connus.
VII, 7 Une quatrième bête, symbole de la
quatrième monarchie universelle, de l’empire romain, caractérisé par le fer,
comme dans la statue du chapitre II, 33, 40.
—Dix
cornes ( comparez Apoc.,
XVII, 7, 12 ), c’est-à-dire dix rois ( verset 24 ), en prenant ce mot dans le
sens de royaume qu’il a souvent ( II,
44 ) ; elles correspondent aux dix orteils de la statue ( II, 33, 41 ). Elles signifient la multitude d’États auxquels
donna naissance la dissolution de l’empire romain.
VII, 8. Une petite corne : puissance de peu
d’apparence, mais dans laquelle semblent se concentrer toute la force de la
quatrième bête et son hostilité contre DIEU.
— Les trois cornes arrachées par elle ( littéralement : de devant elle ) signifient probablement que plusieurs des États
sortis de la quatrième monarchie se soumettront à la petite corne et
accroîtront ainsi son pouvoir.
— Des yeux d’hommes, une bouche semblent indiquer que cette puissance hostile
à DIEU se personnifiera dans un individu
habile et clairvoyant. L’interprétation traditionnelle l’identifie avec
l’Antéchrist, dont l’apparition doit précéder le glorieux avènement du Messie (
II Théss., I, 10 ).
— D’autres
interprètes voient dans le quatrième animal l’empire gréco-macédonien et le royaume
de Syrie ( ceux qui identifient le troisième animal avec l’empire
macédonien voient dans le quatrième le
royaume de Syrie traité à part). Les dix cornes sont les trois généraux et les sept rois qui précédèrent
Antiochus Épiphane, identifié avec la petite corne comme au chapitre VIII. Don
Calmet a soutenu cette opinion.
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