— 13 janvier —
— SAINT FÉLIX DE NOLE, PRÊTRE ET CONFESSEUR ( IIIe SIÈCLE ).
Saint Félix
était prêtre de l’église de Nole, en Campanie, aujourd’hui Terre de Labour, dans le royaume de Naples.
Il se distingua par son ardeur à
détruire le culte des idoles.
Les païens, irrités, se saisirent de
sa personne, lui firent subir toute sorte de mauvais traitements et le jetèrent
en prison, chargé de chaînes.
Là un ange lui apparut au milieu de
la nuit et lui ordonna d’aller assister son évêque Maxime qui, à cause de son
grand âge, avait fui la persécution et s’était retiré sur une montagne couverte
d’une épaisse forêt.
En même temps, les fers de Félix
tombèrent, les portes de la prison s’ouvrirent, et il se dirigea vers le lieu
où était caché le saint évêque.
Il le trouva étendu par terre et à
demi mort.
Il le relève aussitôt, le ranime, le
charge sur ses épaules et l’emporte chez une pieuse veuve qui se charge de le
soigner.
Félix cependant continuait sa guerre
contre les idoles, toujours poursuivi par les païens et leur échappant toujours
miraculeusement.
Enfin DIEU, ayant rendu la paix à
son Église, il revint à Nole, édifiant les fidèles par sa sainteté, instruisant
dans la foi ceux qui l’ignoraient et convertissant les endurcis par des
miracles.
On voulut, après la mort de Maxime,
l’élever à l’épiscopat, mais il refusa constamment cet honneur qui était aussi
un fardeau qu’il craignait de ne pouvoir porter.
Enfin il s’endormit dans le Seigneur
quelque temps avant le règne de Dioclétien, et son corps fut enseveli dans les
environs de Nole.
PRATIQUES. — Les païens des
premiers siècles de l’Église sont les impies de nos jours. Bravons les
sarcasmes de ceux-ci. Quand on se met à la suite de Jésus-Christ, il faut s’armer
de courage ; les lâches sont indignes de lui.
PRIÈRE. — Seigneur, qui avez promis de reconnaître devant
votre Père ceux qui vous auront connu et confessé pour Maître sur la terre,
donnez-nous la force de résister aux persécutions et aux mépris des méchants.
A.I.
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