— 14
janvier —
— SAINT HILAIRE, ÉVÊQUE DE POITIERS, CONFESSEUR ( IVe SIÈCLE ).
Né en Aquitaine, d’une famille noble,
mais engagée dans les erreurs du paganisme, Hilaire embrassa la religion
chrétienne après l’avoir profondément étudiée, et devint l’un des hommes les
plus éminents de la Gaule par son savoir et son éloquence.
Il fut d’abord marié, et vécut dans
cet état plutôt en religieux qu’en homme du monde.
Ses hautes vertus le firent appeler au
siège épiscopal de Poitiers.
Les Ariens
[ Les Ariens
étaient les disciples d’Arius, qui avait refusé à Dieu le Fils l’identité de
substance avec le Père, et par conséquence nécessaire, nié la divinité de
Jésus-Christ ]
persécutaient alors
les catholiques.
La terreur, l’exil, la confiscation
des biens, en un mot, les procédés les plus inhumains, tels étaient les moyens
employés contre eux et ordonnés par l’empereur Constance, le même qui persécuta
saint Athanase.
Hilaire fut pour la défense des
catholiques comme un rempart d’airain.
Aussi devint-il l’objet de la fureur
des hérétiques.
Guidé par l’esprit de DIEU, il écrivit
d’abord à l’empereur, le priant d’arrêter la persécution.
Mais Constance était un prince trop
faible et trop incapable pour se soustraire aux séductions des Ariens.
Après cette mesure de prudence,
Hilaire se sépara de la communion de l’évêque d’Arles, Saturnin, dont les
moeurs et la foi étaient également suspectes, et que les Ariens soutenaient de
toute leur puissance.
Ce mauvais prélat se vengea de cet
affront dans un concile tenu à Béziers ( 356 ), où la faction arienne dominait,
et fit condamner Hilaire à l’exil par l’empereur.
On le fit partir pour la Phrygie avec
Rodane, évêque de Toulouse.
C’est dans la persécution et l’exil
que se retrempent plus fortement les âmes.
Hilaire profita de sa retraite pour
écrire ses Douze livres sur la Trinité contre
les Ariens.
Trois ans après, nous le retrouvons au
concile de Séleucie ( 359 ), combattant les mêmes adversaires.
Il vint de là à Constantinople, où
voyant le péril extrême que courait la vraie foi, il adressa trois écrits à l’empereur
Constance, et lui demanda une audience et la permission de disputer contre les
Ariens devant Sa Majesté.
Mais deux évêques imbus de leurs
erreurs, Ursace et Valens, qu’Hilaire avait déjà confondus, craignirent de se
mesurer avec lui, et persuadèrent à Constance de le renvoyer dans son évêché.
C’est alors, dit saint Jérôme, que l’Église
des Gaules accueillit Hilaire comme on accueille un héros vainqueur au retour
du combat.
Il était accompagné de Martin, qui
devint plus tard évêque de Tours, et qui se forma, à l’école de notre saint, à
toutes les vertus qui brillèrent d’un si vif éclat dans sa personne.
Rétabli sur son siège, Hilaire put
gouverner en paix son Église.
Il ne se borna pas toutefois à
instruire et édifier ses fidèles de Poitiers.
Il fit convoquer plusieurs conciles où
les évêques qui, par faiblesse et par surprise, avaient souscrit le formulaire
des Ariens, l’abjurèrent et promirent de réparer le scandale qu’ils avaient
causé.
La Gaule entière fut ainsi, grâce à
lui, délivrée de la plus impie de toutes les hérésies.
Au témoignage de saint Jérôme,
[ Ép. à Lœta, dame
romaine. ]
ses écrits peuvent
être lus sans crainte d’y rencontrer quelque erreur,
[ Ils se composent
de Douze livres sur la Trinité, d’un Traité
des Synodes, d’un Commentaire sur
saint Mathieu et sur les Psaumes, et
de Trois écrits à l’empereur Constance.]
Son style véhément et impétueux l’a
fait appeler par le même Père le Rhône de
l’éloquence latine.
Hilaire mourut en paix à pareil jour,
14 janvier, l’an de Jésus-Christ 369.
PRATIQUES. — L’erreur est comme l’hydre aux cent têtes.
Elle ne se tient jamais pour vaincue ; mais la vérité est toujours plus
forte qu’elle. Grâce aux évêques catholiques, elle a toujours prévalu.
Entourons ces zélés défenseurs de l’intégrité de la foi de nos hommages, de nos
prières et de notre dévouement.
PRIÈRE. — Faites-nous la grâce, ô mon DIEU, d’aimer et de
suivre les sentiers de la vérité. Préservez-nous des pièges des ennemis de
votre Église. Inspirez aux princes qui nous gouvernent le désir et la force de
la protéger.
A.I.
Rappel nécessaire :
Nous sommes en 2013 : selon les Catholiques Traditionnalistes Survivantistes
(voir Wikipédia ), depuis 1972 l’Église est aux mains de l’ennemi et Paul VI,
le vrai, vit toujours. DIEU le fera réapparaitre, non à la fin des temps mais ‘bientôt'.
Né en 1897 Paul VI a donc 116 ans – Adam est mort à 930 - l’âge n’est pas un
problème pour DIEU. Donc, par Évêques Catholiques, nous entendons Évêques
Traditionnalistes Survivantistes. Rome perdra la foi et deviendra le
siège de l’antéchris. est-il
dit à La Salette ( Dans ce Blog : Post du 28 july 2011 ).
No comments:
Post a Comment