Friday, 4 January 2013

4 janvier - SAINT TITE, DISCIPLE DE SAINT PAUL ( Ier SIÈCLE ).


4 janvier - 

SAINT TITE,  DISCIPLE DE SAINT PAUL ( Ier SIÈCLE ).

( le texte n’est pas partout très lisible )
            Païen d’origine, Tite devint, jeune encore, l’une des plus brillantes conquêtes de la foi. Il était né à Corinthe, d’après saint Chrysostome ( Bollandistes, tome Ier ), et, selon d’autres à Gortyne, ville de Crète.
            Sa famille, dont plusieurs membres avaient gouverné cette île, l’avait fait élever dans la connaissance des lettres et des beaux-arts q...  portèrent si haut et si loin le nom et la gloire de ... Grèce, mais comme toutes les âmes d’élite, il sentit ... bonne heure le vide que laisse dans le cœur l’ét ...même des chefs-d’œuvre de l’homme. Il chercha ... moyen de le combler, et ne le trouva que dans l’ét ... du christianisme et la pratique des vertus qu’il commande. Il fut converti, selon toute apparence, par saint Paul, qui le nomme son fils, et il devint son fidèle compagnon.
            Après avoir assisté avec l’Apôtre au Concile de Jérusalem, il le suivit à Antioche, à Séleucie, à Chypre, à Salamine, à Paphos. à Perges, à Iconium, à Lystres, à Derbes et à Rome, où saint Paul fut emprisonné. Ce fut à leur retour de cette dernière ville en Orient ( voy. Godescar, 4 janvier. ) , qu’ils s’arrêtèrent en Crète pour y prêcher Jésus-Christ.
            Rustile, marié à la sœur de Tite, en était alors gouverneur.
            Il se convertit à la foi à la vue de la résurrection de son fils qu’il venait de perdre. et qui fut rappelé à la vie par Tite lui-même.
            Ainsi la famille de Tite fut sa première conquête.
            Cependant les besoins des autres Églises appelant saint Paul ailleurs, il consacra son cher disciple évêque de l’île, et poursuivit ses pérégrinations apostoliques.
            Laissé à lui-même, le nouvel apôtre déploya tout son zèle au milieu de son peuple.
            C’est alors que, d’après des autorités qui ne sont pas suspectes ( Pierre de Natal, liv. 7 cha. 108, et Chroniq. Dextré dans les Bollandistes ), il aurait converti Pline le Jeune, qui avait succédé à son beau-frère dans le gouvernement de la Crète.
            Mais le besoin de le revoir détermina saint Paul à lui donner rendez-vous à Troade, et comme Tite tardait d’y arriver, il en éprouva de  l’anxiété et de la tristesse, tant il l’affectionnait.
            Dès cet instant, il le garda avec lui tant qu’il vécut.
            Nous les voyons, en effet, passer tous deux en Asie et revenir ensuite à Rome, où saint Paul fut martyrisé sous Néron.
            Tite alors ne songe plus qu’à retourner en Crète.
            Rendu à ses ouailles, il assure l’avenir de la foi en ordonnant des prêtres et en sacrant des évêques, faisant ainsi de son Église une métropole qui l’honore comme son premier archevêque et son protecteur ( voy. Godesc., 4 janvier ).
            Il mourut enfin, plein d’années et de vertus, à l’âge de quatre-vingt-quatorze ans.
            Ses restes furent conservés à Gortyne jusqu’en 823, époque où cette ville fut saccagée par les Sarrasins.
            De pieux fidèles sauvèrent alors son chef qui fut déposé dans la cathédrale de Candie, et plus tard porté à Venise, dans l’église de Saint-Marc ( Creta sacra,  page 195 ).  

            PRATIQUES. — choisissons avec soin un directeur éclairé et saint, et obéissons lui comme à DIEU lui-même.
Lisons et pratiquons les leçons de saint Paul à Tite ( Nouv. Testa., épitre de saint Paul à Tite ).

            PRIÈRE. — Donnez à votre Église, ô mon DIEU, des pasteurs, selon Votre Cœur, qui enseignent, édifient et conduisent les âmes avec la sagesse, la science et la prudence que nous admirons dans les apôtres.

A.I.

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