26 octobre.
SAINT RUSTIQUE, ÉVÊQUE DE NARBONNE ( Ve SIÈCLE ).
Rustique naquit
dans la Gaule narbonnaise dans la dernière moitié du IVe siècle. Son éducation
fut profondément chrétienne. Il étudia les lettres et les sciences sous les
plus habiles maîtres des Gaules, et alla ensuite se perfectionner à Rome. À son
retour, il embrassa la vie religieuse dans le monastère de Saint-Victor à
Marseille. Saint Jérôme, avec qui il eut un commerce de lettres, l’exhortait à
profiter des instructions du savant Procule, évêque de cette ville, qu’il avait
si souvent l’occasion de voir et d’entendre. Rustique fut ordonné prêtre par
Procule, et nous le trouvons évêque de Narbonne en 430. Parmi les actes de son épiscopat,
nous pouvons citer l’accueil charitable qu’il fit aux chrétiens d’Afrique et de
Mauritanie, qui vinrent se réfugier dans les Gaules pour se soustraire à la
tyrannie des Vandales. Il instruisit ceux qu’il trouva ignorants; baptisa, sous
condition, ceux qui ne savaient pas s’ils avaient reçu ce sacrement ou qui
avaient été baptisés par les ariens. Quelques années après, il assista au Synode
qui condamna les hérésies de Nestorius et d’Eutychès. Ce saint évêque ne brilla
pas moins par sa sainteté et son zèle pour la défense de la vérité catholique,
que par sa grande science. Il mourut vers l’an 462. Le martyrologe romain met
sa fête au 26 octobre.
PRATIQUES. ― Dans toutes les grandes calamités publiques,
le clergé catholique a, dans tous les temps, déployé une charité et une
abnégation héroïques. Vénérons le clergé ( fidèle au pape Paul VI toujours
vivant ), qui montre ainsi combien il est pénétré de ses devoirs, et combien
est sainte et divine la religion qui l’anime; défendons-le contre la calomnie,
et prouvons à ses ennemis qu’il est toujours le sel de la terre, la lumière du
monde, et le représentant de DIEU auprès des hommes.
PRIÈRE. ― Soyez béni, ô mon DIEU ! des marques évidentes
de divinité dont vous entourez votre Église, et des vertus dont vous ornez ses
ministres ( fidèles à Paul VI ). Étendez chaque jour le royaume de l’Église,
qui est le vôtre, et ramenez par la charité de vos prêtres les brebis égarées
et celles qui errent sans pasteur. Ainsi
soit-il.
A.I.
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