20 octobre.
SAINT JEAN DE KENTI, PRÊTRE ( XVe SIÈCLE ).
Saint Jean naquit
au village dont il porte le nom, dans le diocèse de Cracovie, l’an 1403.
Grâce à l’éducation que lui donnèrent
ses pieux parents, il conserva son innocence pendant toute sa jeunesse. Ses
premières études achevées, il alla faire sa philosophie et sa théologie à
l’Université de Cracovie, prit ses grades et devint professeur de ces deux
dernières. Il ne se contentait pas seulement d’instruire, mais il inspirait à
ses auditeurs la piété dont il était pénétré lui-même; devenu prêtre, sans rien
diminuer de son ardeur pour l’étude, il marcha d’un pas rapide vers la
perfection. Il était profondément touché de voir DIEU offensé; il s’efforçait
d’apaiser sa justice et versait des torrents de larmes au souvenir de
l’ingratitude des hommes, surtout pendant qu’il offrait le saint sacrifice de
la messe. Après avoir enseigné avec succès, Jean fut chargé du gouvernement de
la paroisse d’Ilksi, et fut pendant quelques années un pasteur dévoué, mais
effrayé ensuite de la charge des âmes, il donna sa démission, et vint, sur la
demande de l’Université, reprendre sa place de professeur. Tous les moments que
son emploi lui laissait libres, il les consacrait ou au salut des âmes par la
prédication, ou à la prière. Il aimait surtout à méditer sur les mystères de la
Passion de Notre-Seigneur. Afin de mieux satisfaire son attrait, il fit le
pèlerinage de Jérusalem, et prêcha aux Turcs Jésus-Christ crucifié. Jean fit
quatre fois le voyage de Rome à pied, portant lui-même son bagage. Son but
était de donner au Saint-Siège des marques de son dévouement respectueux et
filial, et de tâcher, comme il le disait, de se préserver par ses voyages de
piété des peines du purgatoire. Il
serait difficile de dire à quel degré il poussait la charité envers les pauvres
et les malheureux. On le vit se priver de sa nourriture pour la donner à ceux
qui en avaient besoin et se dépouiller pour eux de ses vêtements et de ses
chaussures. Dans ces circonstances il laissait traîner son manteau le plus
qu’il pouvait, afin qu’on ne l’aperçût pas entrer nu-pieds à sa demeure. Afin de conserver sa pureté, il se couvrait
d’un cilice, jeûnait et prenait souvent la discipline. Dans les trente-cinq
dernières années de sa vie il s’abstint de tout aliment gras. C’est par de tels
moyens que ce saint prêtre conserva intact le trésor que nous portons dans des
vases fragiles. Il mourut le 24 décembre 1473 dans la 70e année
de son âge. Clément XIII le canonisa le 16 juillet 1757.
PRATIQUES. — La méditation des souffrances de Jésus-Christ
a toujours produit les fruits les plus salutaires de salut. Faisons-en donc
souvent le sujet de nos réflexions, surtout pendant le saint sacrifice de la
messe, et lorsque nous nous préparons au sacrement de pénitence.
PRIÈRE. — Seigneur, conservez dans nos cœurs l’amour de
votre Église, le dévouement à son chef visible, le respect à sa personne sacrée,
et le désir de lui venir en aide dans ses besoins.
A.I.
Le mot de Yannick: Ce
chef visible en fait est invisible puisqu’il s’agit de Paul VI toujours vivant
que les forces du mal –franc-maçonnerie sous Benoît XVI-communisme maintenant –
nouvelordremondial bientôt - maîtresses totalement du Vatican depuis 1972 ont
évincé et que Madame Royer a vu réapparaître après un temps de disparition.
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