Friday 2 August 2013

3 août Invention des Reliques de Saint Étienne, premier martyr ( Ve Siècle )

3 AOÛT
INVENTION DES RELIQUES DE SAINT ÉTIENNE, PREMIER MARTYR ( Ve SIÈCLE ). ( Le Ve SIÈCLE EST LA DATE DE L’INVENTION DES SAINTES RELIQUES DU SAINT )
Le corps de saint Étienne avait toujours été caché et l’on ne savait point où il avait été enterré, lorsque DIEU voulut faire éclater la sainteté de son serviteur de la manière la plus sensible. À Caphargamala, à vingt milles de Jérusalem, était une église desservie par un prêtre vénérable nommé Lucien. Un vendredi, 3 décembre 415, sous le règne d’Honorius, vers les neuf heures du soir, le prêtre Lucien dormait dans le baptistère. Étant à demi-éveillé, il vit un vieillard vénérable, à longue barbe blanche, portant un vêtement de même couleur, garni sur les bords de plaques d’or et parsemé de croix; il avait encore à la main une baguette d’or. Ce vieillard s’approcha de Lucien, l’appela trois fois par son nom et lui ordonna d’aller à Jérusalem dire à l’évêque Jean de venir ouvrir les tombeaux où étaient ses reliques et celles de plusieurs autres serviteurs de Jésus-Christ. Lucien lui demanda son nom. « Je suis, dit-il, Gamaliel qui instruisit saint Paul dans la foi. À l’orient de ce tombeau est saint Étienne, que les Juifs lapidèrent hors de la porte occidentale de leur ville. Son corps resta là exposé un jour et une nuit sans que les bêtes osassent le toucher. Les fidèles l’enlevèrent pendant la nuit, par mon ordre, et le portèrent  à ma maison de campagne, où je le mis dans mon propre tombeau, du côté de l’orient, après avoir célébré ses funérailles pendant quarante jours. Nicodème, qui venait voir Jésus pendant la nuit, est là aussi dans un autre cercueil. Lorsque son attachement pour le Sauveur l’eut fait excommunier  et chasser de Jérusalem par les Juifs, je le reçus dans ma maison à la campagne et l’y gardai jusqu’à la fin de sa vie. Je l’enterrai honorablement auprès d’Étienne. »
Pour s’assurer si cette vision avait DIEU pour auteur, Lucien en demanda une seconde et une troisième; et, afin de mériter cette grâce, il persévéra dans le jeûne et la prière. Le vendredi suivant, Gamaliel lui apparut sous la même forme et lui dit d’obéir. Au même jour et à la même heure de la troisième semaine, il lui apparut de nouveau et lui reprocha sa négligence à exécuter les ordres qu’il lui avait donnés. Il ajouta que la découverte de ses reliques et de celles des autres serviteurs de DIEU ferait cesser la sècheresse qui affligeait alors le monde. Lucien, saisi de crainte, promit d’obéir.
Il se rendit en effet à Jérusalem, et raconta à l’évêque Jean ce qui lui était arrivé. Jean lui ordonna de faire toutes les recherches nécessaires. Lucien se mit à l’œuvre et trouva, dans l’endroit où il avait fait creuser, trois coffres avec une pierre sur laquelle étaient gravés en gros caractères les noms suivants: Cheliel, Nasuam, Gamaliel, Abidas. Les deux premiers sont syriaques, et signifient Etienne ou couronné, et Nicodème ou victoire du peuple. L’évêque Jean, prévenu, accourut aussitôt avec les évêques de Sébaste et de Jéricho.
À peine eut-on fait l’ouverture du cercueil d’Étienne que la terre trembla, il s’en exhala une odeur très-agréable, et soixante-treize malades recouvrèrent la santé sur-le-champ. On porta alors le saint corps à Jérusalem, et la pluie promise rendit à la terre sa fertilité. Le corps de saint Étienne a été depuis porté à Rome.
PRATIQUES. — Désirons, disait saint Augustin, désirons obtenir les biens temporels par l’intercession de saint Étienne, mais de manière qu’en l’imitant, nous puissions mériter ceux qui sont éternels.
PRIÈRE. — Ô DIEU plein de bonté, d’amour et de puissance, accordez-nous toutes les grâces nécessaires à notre salut.
A.I.



No comments:

Post a Comment