Thursday 15 August 2013

13 août Saint Hippolyte, martyr ( IIIe Siècle )

13 AOÛT.
SAINT HIPPOLYTE, MARTYR ( IIIe Siècle ).
On compte parmi les plus illustres martyrs qui souffrirent pour la foi sous Gallus, saint Hippolyte, l’un des vingt-cinq prêtres des anciennes paroisses de Rome. Il venait de participer à la divine Eucharistie lorsqu’il fut arrêté et comparut devant le préfet qui, assis sur son tribunal entouré de bourreaux et de divers instruments de supplice, jugeait plusieurs chrétiens. Ils furent condamnés, les uns à être décapités, les autres à être crucifiés, les autres à être exposés au milieu de la mer dans une barque sans voile et sans rames et faite de bois à demi pourri.
Vint le tour d’Hippolyte. Une jeunesse emportée ne cessait de crier autour de lui: « Voilà le maître des chrétiens, celui qu’ils reconnaissent pour chef. Ôtez cet homme aux chrétiens, si vous voulez qu’ils adorent nos dieux. » On pressa le juge de livrer ce saint vieillard à la mort, et d’inventer un supplice nouveau dont la cruauté fit trembler ceux qui refuseraient d’adorer les idoles. Le gouverneur demanda le nom du martyr. On lui répondit qu’il se nommait Hippolyte. « Eh bien ! dit le gouverneur, qu’il meure comme Hippolyte, fils de Thérèse, traîné et mis en pièces par des chevaux. »
On choisit donc deux des chevaux les plus furieux qu’on pût trouver dans le pays; ils furent attachés ensemble par une longue corde, à laquelle on lia le martyr par les pieds. On les excita ensuite à coups de fouet et par de grands cris. Les dernières paroles qu’on entendit prononcer à saint Hippolyte furent celles-ci: « Ils déchirent mon corps, ô Jésus, recevez mon âme. » Les chevaux franchissant tout ce qui s’opposait à leur passage, le traînèrent à travers les ronces, les épines et les pierres. Les fidèles, fondant en larmes, le suivirent longtemps à la trace de son sang, qu’ils recueillirent avec des éponges. On recueillit aussi les lambeaux épars de sa chair et de ses habits. Ces précieuses reliques furent déposées avec respect dans les catacombes.
PRATIQUES. — À l’exemple des martyrs, considérons les promesses de l’autre vie; regardons comme rien les peines de celle d’ici-bas, regardons-les plutôt comme les échelons qui nous élèvent au ciel.
PRIÈRE. — Soyez béni, ô Seigneur notre DIEU, de nous accorder une récompense éternelle, un poids immense de gloire, pour le peu que nous faisons pour vous sur cette terre.
A.I.





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