Épître 1_Jn III, 13-18
CARÍSSIMI:
Nolíte mirári, si odit vos mundus. Nos
scímus, quóniam transláti sumus de morte ad vitam, quóniam dilígimus fratres.
Qui non díligit,
manet in morte; omnis qui odit fratrem suum, homicída est. Et scitis quóniam
omnis homicída non habet vitam æternam in semetípso manéntem.
In hoc cognóvimus caritátem
Dei, quóniam ille ánimam suam pro nobis pósuit: et nos debémus pro frátribus
ánimam pónere. Qui habuerit substántiam hujus mundi, et víderit fratrem suum
necessitátem habére, et cláuserit víscera sua ab eo: quómodo cáritas Dei manet
in eo ? Filíoli mei, non diligámus verbo, neque lingua, sed ópere, et veritáte.
NE
vous étonnez pas, frères bien-aimés, si le monde vous hait. Nous savons, nous, que
nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Qui
n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque
hait son frère est homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la
vie éternelle demeurant en lui. À ceci nous avons connu l’amour de DIEU :
c’est qu’il a livré sa vie pour nous. Nous devons donc à notre tour livrer notre vie
pour nos frères. Si quelqu’un possède
les biens de ce monde et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses
entrailles, comment l’amour de DIEU demeurerait-il en lui ? Mes petits
enfants, n’aimons pas en paroles et de langue, mais en actes et en vérité. (
M.Q.E.V. imprimatur 1956 )
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