Thursday 21 March 2013

Le Chapelet et Sainte Marguerite-Marie.

Le Chapelet
et
Sainte Marguerite-Marie,
Extrait du Livre de Monseigneur Léon Cristiani :
Sainte Marguerite-Marie et les promesses du Sacré-Coeur.

« ... Et il m'arriva une fois que m'étant assise en disant notre rosaire, elle se présenta devant moi et me fit cette réprimande qui ne s'est jamais effacée de mon esprit, quoique je fusse encore bien jeune:
« Je m'étonne, ma fille, que tu me serves si négligemment! » 
Ces paroles laissèrent une telle impression dans mon âme qu'elles m'ont servi toute ma vie. »

Pour comprendre ce dernier trait, il faut savoir que Marguerite avait une très grande dévotion envers la Sainte Vierge. Cela lui venait sûrement de sa mère et de l'éducation familiale. On lui avait toujours présenté la Vierge Marie comme la médiatrice et l'avocate par laquelle le chrétien peut sans crainte aborder le divin Maître. Aussi a-t-elle écrit, dans son Autobiographie:

« La très Sainte Vierge a toujours pris un très grand soin de moi, qui avais en elle mon recours en tous mes besoins et elle m'a retiré de très grands périls. Je n'osais point du tout m'adresser à son divin Fils, mais toujours à elle, à laquelle je présentais la petite couronne du Rosaire ( le chapelet ), les genoux nus en terre, ou en faisant autant de génuflexions en baisant la terre que d'Ave Maria. »

S'asseoir commodément pour dire son chapelet fut donc, de sa part, une sorte de négligence, et la Vierge l'en reprit, comme on l'a vu. Elle ne devait jamais l'oublier.
Appelée à une mission particulière, elle y était ainsi préparée, comme nous l'avons dit et le redirons encore, par des exigences spéciales. 
pp 18 - 19.


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