26 mars –
SAINT LUDGER,
ÉVÊQUE, APÔTRE DE LA SAXE,
( VIIIe ET IXe SIÈCLES ).
Né en 743, d’une des premières maisons
de Frise, Ludger fut élevé par les soins de saint Grégoire.
Il entra plus tard dans l’état ecclésiastique,
fit des missions et convertit un grand nombre d’infidèles et de mauvais
chrétiens.
Les ravages des Saxons l’ayant forcé d’interrompre
ses courses apostoliques, il se retira au Mont-Cassin, d’où il revint pour
reprendre ses missions, lorsque Charlemagne eut vaincu les barbares.
Il évangélisa alors la Westphalie,
fonda le monastère de Werden et fut sacré évêque de Munster.
C’était en 802.
Le saint partagea son temps entre l’étude
de l’Écriture sainte, la prière et l’action.
Il mortifiait son corps par des jeûnes
rigoureux et par de longues veilles.
Il portait aussi le cilice.
Injustement accusé auprès de
Charlemagne, il fut mandé à la cour.
Il obéit mais, ayant été appelé le
lendemain par les officiers pendant qu’il récitait le Saint-Office, il répondit
qu’il se rendrait aussitôt qu’il aurait fini.
L’empereur lui témoigna du
mécontentement de son délai :
« Sire, répondit Ludger, quand votre
Majesté m’a choisi pour évêque, elle m’a commandé de préférer le service de
DIEU à celui des hommes. »
Cette réponse suffit pour le justifier
même des autres griefs à tort inculpés au saint.
Quelques temps après, il tomba malade,
marqua l’endroit où il voulait être enterré et mourut d’une mort précieuse
devant DIEU, le dimanche de la Passion 809.
PRATIQUES.
— Estimons nos âmes et travaillons à les sauver, puisqu’elles ont coûté le sang
d’un DIEU et les sueurs des hommes apostoliques. N’hésitons pas à pratiquer la
pénitence, à mortifier nos sens ; prions et exerçons la charité envers nos
frères.
PRIÈRE.
— Faites, ô mon DIEU, que nous mettions votre service et notre sanctification
au dessus de tout, car qui est semblable à vous et quel objet doit vous être
plus cher que nos âmes ? Nous vous demandons cette grâce par
Notre-Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
A.I.
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