24 mars –
SAINT SIMON, JEUNE ENFANT MARTYR ( XVe SIÈCLE ).
L’an 1472, les
Juifs de la ville de Trente, voulant assouvir leur haine contre Jésus-Christ et
ses disciples, résolurent d’égorger un enfant chrétien le lendemain de leur
pâque, qui était cette année-là un Vendredi-Saint.
Ils se saisirent
donc d’un enfant nommé Simon, âgé d’environ deux ans.
Aussitôt les
principaux d’entre eux s’assemblèrent ; et, après avoir mis un mouchoir
sur la bouche de l’enfant, ils firent sur son corps un grand nombre d’incisions,
et achevèrent de le percer tout entier avec des alênes et des poinçons.
L’innocente victime
expira bientôt, et aussitôt ses bourreaux de s’écrier :
« Voilà comment nous
avons traité Jésus, le DIEU des
chrétiens. Puissent tous nos ennemis être ainsi confondus à jamais ! »
Ils allèrent
ensuite jeter le corps dans la rivière.
Les coupables,
ayant été ensuite reconnus furent mis à mort, on détruisit même la synagogue et
l’on bâtit une chapelle à l’endroit où l’enfant avait été martyrisé.
Plusieurs miracles
s’y sont opérés.
L’évêque de Trente
décerna un culte public à saint Simon, et ce culte fut confirmé par les décrets
des papes Sixte V et Grégoire XIII.
PRATIQUES. — Invoquons les saints Innocents en faveur des
jeunes enfants, afin qu’ils veillent sur eux, et qu’ils les protègent contre
tout danger.
PRIÈRE. — Seigneur, nous avons eu le malheur de perdre
notre innocence baptismale : accordez-nous du moins la grâce de réparer
cette perte par la pénitence, et de vivre et mourir en vous aimant.
A.I.
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