Friday 8 March 2013

X - 9 mars – SAINTE FRANÇOISE, VEUVE ROMAINE, FONDATRICE D’ORDRE ( XIVe ET XVe SIÈCLES ).


9 mars –
SAINTE FRANÇOISE,
VEUVE ROMAINE,
FONDATRICE D’ORDRE ( XIVe ET XVe SIÈCLES ).

Cette sainte était une des plus illustres Dames romaines de son temps. Par son père, elle appartenait à la famille des Buxo, et par sa mère, à celle des Rofredeschi, toutes deux très-distinguées.
Dès son enfance, on la vit se livrer à l’exercice des vertus chrétiennes.
Fuyant les jeux de son âge et les divertissements du monde, elle ne prenait plaisir qu’à la prière et à la retraite.
À peine âgée de onze ans, elle résolut de se consacrer au Seigneur et d’embrasser la vie religieuse ; mais ses parents s’y étant opposés, la marièrent à un jeune seigneur romain, Laurent Ponzini, dont la fortune égalait la naissance.
Dans ce nouvel état, Françoise ne changea rien à sa première ferveur ; elle gardait la retraite autant que ses devoirs le lui permettaient, évitait les compagnies dangereuses, les festins et les spectacles, employait à la prière ou aux œuvres de charité tout le temps que les soins de sa maison lui laissaient libre, ce qui ne l’empêcha pas de remplir une mission salutaire auprès des autres dames romaines, celle de leur inspirer le dégoût et le mépris des vanités du monde.
C’est à cette fin qu’elle institua la confrérie des Oblates, où l’on se dévouait au service de DIEU, sans quitter son état, sans faire de vœux et sans porter d’habit particulier.
Elle la mit sous la conduite des Bénédictins de la Congrégation du Mont-Oliveto.
Cependant son mari fut exilé à la suite des troubles qui suivirent l’invasion de Rome par Ladislas, roi de Naples, et de ceux qu’occasionna le grand schisme, qui arriva sous le pontificat de Jean XXIII.
On le dépouilla de ses biens, et on retint son fils aîné comme otage.
Au milieu de ces malheurs de famille, Françoise sut se résigner d’une manière héroïque à la volonté de DIEU, et elle redisait sans cesse avec Job :
« Le Seigneur me les avait donnés ; il a permis qu’on me les ravisse ; que son saint nom soit béni. »
Les troubles s’apaisèrent cependant, le schisme fut éteint, et Ponzani fut rétabli dans son premier état.
Françoise alors convertit la confrérie des Oblates en un monastère destiné à recevoir les jeunes personnes et les femmes qui voudraient renoncer au monde.
Les accroissements considérables qu’eût bientôt pris ce monastère déterminèrent le pape Eugène IV à en approuver la fondation ( 1 ).
( 1 ) Dans cet ordre, il n’y a point de vœux. On y promet seulement d’obéir à la mère présidente. On y hérite de ses parents, et l’on peut sortir en ville avec la permission de la supérieure. Le couvent de Rome compte plusieurs dames de la plus haute qualité.
C’était en 1437.
Françoise, ayant alors perdu son mari, résolut d’entrer dans l’Ordre fondé par elle.
On la vit, prosternée à la porte du couvent, nu-pieds et la corde au cou, demander comme une grâce son admission au nombre des Sœurs, et une fois admise, se regarder comme la dernière des femmes et comme un vase d’immondices, et ne vouloir être considérée que comme la servante du monastère,
À ce titre, il lui arriva plus d’une fois de revenir de la vigne du couvent, portant sur sa tête des fardeaux de bois ou d’autres provisions.
À une humilité si profonde, notre sainte joignait un grand amour pour les pauvres, qu’elle servait de ses mains et qu’elle visitait et secourait dans leurs maladies, et un attrait particulier pour la prière et la pénitence.
Dès avant son entrée en religion, elle s’était interdit l’usage du vin, du poisson et de tout ce qui flatte le goût.
Du pain noir, dur et moisi, et quelques herbes insipides faisaient sa nourriture.
Ses vêtements étaient d’étoffe grossière et son cilice armé de pointes de fer.
Son cœur était tellement touché lorsqu’elle méditait sur la Passion du Sauveur, qu’on la voyait souvent fondre en larmes.
Pendant le saint sacrifice de la messe, et surtout après la sainte communion, elle paraissait immobile.
Elle avait une grande dévotion à saint Jean Baptiste, et une bien plus grande encore à la sainte Vierge, qu’elle avait donnée pour patronne à son monastère.
Elle prédit sa dernière heure, qui arriva en 1440.
Elle fut honorée, aussitôt après sa mort, d’un culte public, que Paul V consacra en 1608.

PRATIQUES. — Efforçons-nous de jouir dans le monde des avantages du cloître, en remplissant en vue de DIEU les devoirs de notre état, en lui rapportant nos pensées, nos paroles, nos actions et tous les mouvements de notre cœur. C’est ainsi que sainte Françoise sut allier les maximes de la religion avec les devoirs d’épouse et de mère de famille.
PRIÈRE. — Préservez mon cœur, ô mon DIEU, de l’entraînement des choses de la terre, et accordez-moi la grâce de regarder comme n’étant pas, tout ce qui vous est étranger, d’user de tout comme n’en usant pas ; en un mot, de ne m’attacher qu’à vous, qui êtes la seule réalité permanente.
A.I.


LE GRAND MIRACLE DE GARABANDAL !

II se produira un jeudi à 20h30, entre le 8 et le 16 du mois de Mars, Avril ou Mai. 

Le miracle coïncidera 
avec un événement important dans l'Église 
et le jour de fête d'un jeune martyr de l'Eucharistie. 
Tous les habitants du village et des montagnes environnantes pourront le voir. 
Les malades présents seront guéris. 
Les pécheurs et les non-croyants se convertiront. 
II sera possible de photographier et de téléviser l’événement.


Sainte Françoise, veuve romaine, n'est pas à proprement parler un jeune martyr de l'Eucharistie, c'est une femme, nous pouvons donc exclure le 9 mars, je pense.

Je mets un X au début du Titre de ce Message, ce qui veut dire 9 mars exclu pour le jour du Grand Miracle, selon moi, Yannick



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