Friday 1 March 2013

- 1er mars – SAINT AUBIN, ÉVÊQUE D’ANGERS ( VIe SIÈCLE ).


1er mars –
SAINT AUBIN, ÉVÊQUE D’ANGERS ( VIe SIÈCLE ).

Né d’une noble et ancienne famille bretonne, Aubin montra dès sa jeunesse une grande inclination pour la vertu et une grande ferveur dans tous les exercices de la religion. À l’âge de la dissipation et des plaisirs, il détachait déjà son cœur des choses créées et se retirait au monastère de Tintillant, aux environs d’Angers.
Sa vie y fut entièrement consacrée à la prière, aux veilles, à la mortification des sens et à l’exacte observation des règles de son Ordre et des volontés de ses supérieurs.
Frappés et édifiés par tant de perfection, ses frères l’élurent abbé, en 504.
Dès ce moment, il ajouta l’exercice d’une charité paternelle à celui de ses autres vertus.
Ranimer les tièdes, confirmer les parfaits, répondre à tous avec bonté, se faire, en un mot, tout  à tous, telles étaient les saintes occupations de son zèle, lorsque le clergé et le peuple d’Angers l’élevèrent sur le siège épiscopal de leur ville.
Notre saint avait alors cinquante-cinq ans.
La discipline ecclésiastique avait essuyé de rudes atteintes ; il s’appliqua à la rétablir, et il y réussit, malgré les obstacles nombreux et puissants qu’il eut à vaincre.
Il dut, en effet, s’armer d’une invincible fermeté contre des contradicteurs hautement protégés. Toutefois ces luttes n’absorbèrent pas sa sollicitude pastorale. Il s’enquérait des  besoins des indigents, et y subvenait ;  il visitait les malades et protégeait les petits et les faibles.
En 538, un concile se tint à Orléans ; il s’y rendit, et, par ses soins, les mariages incestueux, assez communs dans ce temps-là, furent condamnés.
Il visita ensuite saint Césaire d’Arles, afin de s’entendre avec lui sur les moyens d’abolir ces sortes de mariages.
Il mourut enfin, plein de mérites, le 1er mars 549, à l’âge de quatre-vingts ans.
Le même jour, on célèbre, à Bayonne, la fête de saint Léon, apôtre des Basques et martyr ( IXe siècle ) ; et à Bourges, celle de saint Simplice, archevêque de cette ville ( VIe siècle ).

PRATIQUES. — Les plaisirs du monde sont séduisants ; mais au fond, que laissent-ils dans l’âme ? le remords et le vide. Recourons à la confession et recevons le pain des forts ;   fuyons les sociétés dangereuses, prions et mortifions-nous.

PRIÈRE. — Faites-nous comprendre de plus en plus, Seigneur, la vanité du siècle et le bonheur de vous servir. Attirez-nous à vous par votre grâce ; avec elle, nous courrons dans la voie de vos commandements. Ainsi soit-il !

A.I.

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