AVENT VIE DES SAINTS
( J'ai eu un petit problème avec le saint du 12 décembre, saint Valéry, j'ai effacé par inadvertance tout le dossier si amoureusement préparé pour vous. Acceptons ! 'Chevalier, en avant, toujours plus, toujours mieux, Dieu le veut' ) - Donc quand je pourrai je redactylographierai le texte. Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu )
13 DÉCEMBRE
SAINTE LUCE OU LUCIE, VIERGE ET MARTYRE ( IVe SIÈCLE ).
Cette sainte était de Syracuse, et avait la double noblesse de la naissance et de la foi. Sa mère ayant été atteinte d'une maladie grave, Lucie l'accompagna à Catane, pour implorer la grâce de sa guérison par l'intercession de sainte Agathe, dont le tombeau était dans cette ville. Cette grâce lui ayant été accordée, elle conjura sa mère de lui permettre de garder sa virginité, qu'elle avait vouée à Dieu dès son enfance, et obtint l'objet de sa .demande. Cependant, le jeune homme auquel elle avait été promise en mariage par sa mère, ayant appris la résolution de Lucie, et sachant qu'elle vendait ses biens pour les donner aux pauvres, devint furieux et eut la lâcheté d'aller l'accuser devant le préfet ( p. 592 ) d'être chrétienne. Elle fut en conséquence saisie, jetée en prison, menacée des plus cruels supplices, si elle s'obstinait à ne pas vouloir adorer les idoles; mais plus on la menaçait, plus elle rendait hommage à sa foi. On lui dit qu'elle serait conduite en un lieu de prostitutiin. « Si vous tenez parole, répondit-elle, sachez que mon Dieu protègera mon innocence. » Irrité d'une telle constance, le juge ordonna qu'on l'entraînât, malgré elle, en un lieu oùbl'on ne respecterait pas sa vertu. Mais, ô prodige ! aucune force humaine ne put l'arracher de la place qu'elle occupait. Alors le juge la fit enduire de poix, de résine, d'huile, et puis jeter dans un grand feu. Mais, nouveau prodige ! la flamme la respecte et ne lui fait aucun mal. Furieux de se voir ainsi vaincu, le préfet lui fait percer la gorge avec un glaive. Dans cet état, sainte Lucie prédit la mort prochaine de Dioclétien et de Maximien, la paix de l'Église, et mourut ensuite en levant les yeux au ciel. Ce fut le 13 décembre de l'an 304 qu'elle rendit à Dieu son âme invincible.
PRATIQUE. — Il y a sur la terre deux générations d'hommes qui ne se ressemblent en aucune façon. Les uns craignent Dieu et le servent comme il mérite d'être craint et servi. Leur bonheur est dans le calme de l'âme et dans son union intime avec Dieu. Les autres, au contraire, ne connaissent d'autre Dieu que les sens et les plaisirs qui les flattent. Ceux-ci ne goûtent aucun calme intérieur; car rien ici-bas ne saurait satisfaire complètement les désirs irrités de leurs passions. Les premiers aiment la prière et les sacrifices offerts à Dieu. Les seconds éprouvent une aversion et une horreur insurmontable pour tout exercice spirituel, et fuient le sacrifice comme une épidémie.À quelle espèce de ces gens appartenons-nous-nous ? Il n'y a pas de milieu possible à choisir; il faut vivre selon l'esprit ou selon la chair; mais la vie selon la chair, c'est la mort éternelle.
PRIÈRE. — La mort, ô mon Dieu, la mort la plus affreuse, plutôt que de vous offenser, de perdre votre amitié et avec elle votre bienheureuse éternité !
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