Croix et Couronne d'Épines (dessin)

Croix et Couronne d'Épines (dessin)

Aujourd'hui, nous allons apprendre à dessiner, pour notre plaisir, deux éléments du Drapeau du Sacré-Cœur tel que Jésus l'a montré à Marie-Bernard: la Croix et la Couronne d'Épines. Il s'agit en quelque sorte, d'un moment de détente 'religieux', que nous ferons comme si Jésus et Marie (cette maman n'est jamais bien loin de son fils bien-aimé) étaient présents près de nous.

D'ailleurs, Jésus sera très réellement avec nous si nous faisons ce dessin étant deux ou trois réunis en son nom. On fera avant ce travail une petite prière à la Vierge Marie, notre réelle Maman du Ciel.

Pour cela, nous allons d'abord imprimer ce dessin,

( ceux qui n'ont pas d'imprimante, pas de problème, essayez de le copier à partir de l'écran ) ensuite nous le décalquons sur une feuille de papier à dessin ( si vous l'avez imprimé ), puis nous peignons le tout en marron en veillant bien à ce que autant les contours du dessin comme la surface intérieure soient marron. Un marron ni trop foncé ni trop clair.

C'est tout pour aujourd'hui.

Plus tard, nous dessinerons le Sacré-Cœur de Jésus, et nous apprendrons à bien le placer dans la Couronne d'Épines de notre dessin 'sacré', puisque s'agissant de Jésus. Voyez le modèle à l'article du 14-12-2010.

Bien entendu, comme tout ce qui est religieux, il est agréable à Dieu, je pense, lorsque nous faisons tout cela, de méditer ce qu'il a fallu de souffrance à Jésus pour sauver notre âme.

Jésus a porté sa croix, il a subi la flagellation, le couronnement d'épines.

« Le Rédempteur du monde voulut souffrir. Il s'est fait semblable à nous en tout, le péché excepté.

Le ciel et la terre, stupéfaits, le virent épuisé, broyé.

Et Jésus, accablé dans son âme et dans son corps, demandait à son Père d'éloigner de Lui le calice d'amertume.

La réponse de DIEU fut l'envoi de son ange.

Un ange lui apparut, dit l'évangéliste, et le réconforta. (Lc XXII 43).

Les commentateurs reconnaissent ici l'archange saint Michel. Il convenait, disent-ils, que le Prince des anges rendît ce service à l'Homme-DIEU. Ce qu'il lui dit, saint Bonaventure l'a pieusement exprimé:

« Nous avons supplié la divine Majesté d'éloigner de Vous ce calice. Et le Père Éternel a répondu: Jésus, mon Fils, sait que s'il veut le salut des âmes, il lui faut mourir pour elles.

- Seigneur, que choisissez-vous donc ?

- Je veux le salut des âmes. Je préfère donc mourir.

- Courage alors. Les œuvres du Très-Haut doivent être magnifiques et son courage invincible. Les douleurs passeront vite, et à leurs rigueurs succédera la gloire immortelle. Votre Père Vous le dit par ma bouche. (Médit. chap LXXV.) »

Depuis cette grande scène, l'archange saint Michel a reçu un don spécial, le don de consoler.

Il faut donc l'appeler aux heures troublées de la vie.

Il descendra du ciel, ange secourable, comme il descendit apportant à Jésus-Christ défaillant, force, courage, résignation.

Il nous dira comme au Sauveur qu'il nous est bon de souffrir, car la souffrance expie, sanctifie et fait acquérir des mérites. Il comptera nos soupirs, recevra nos larmes et les portera là-haut.

Puis, de son doigt puissant il écartera le rideau du monde et du temps, et nous montrera cette patrie vers laquelle si péniblement nous nous acheminons, patrie où il n'y a ni pleurs, ni gémissements, ni mort, mais un jour sans ombre, un soleil sans déclin, un bonheur sans mélange. »