LE 2 JUILLET
Visitation de la B. V. Marie. ( PDF p. 1215 )
Lorsque l'Archange Gabriel eut annoncé à Marie qu'elle serait la Mère de Dieu, elle se rendit dans les montagnes de la Judée, chez sa cousine Élisabeth. Celle-ci s'écria: « Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni. » Marie, entendant ces paroles si conformes à celles de l'Ange, ne répond pas à sa cousine; mais, ravie en un transport céleste, elle renvoie à Dieu tout éloge et tout honneur, en chantant l'admirable cantique 'Magnificat'. Là, éclatent l'admiration, la reconnaissance, l'humilité de l'auguste Vierge; elle y exalte la justice d'en haut contre les superbes de ce monde, et la bonté de Dieu pour les petits; enfin elle y annonce la délivrance d'Israël. — Entrons dans ces sentiments d'admiration, de reconnaissance, d'humilité, de confiance.
Introït, 'Salve sancta Parens, p. 1040.
SAlut, ô Sainte Mère ! Vous avez mis au monde le Roi qui régit le Ciel et la terre, dans les siècles des siècles. Ps. De mon cœur est montée une parole excellente. Je dis: mes œuvres sont pour le Roi ! V/. Gloire.
COLLECTE. — Accordez, nous Vous en supplions, Seigneur, à vos serviteurs, le don de la grâce céleste; et, comme l'Enfantement de la B. Vierge à été le principe de leur salut, que de même la pieuse Solennité de sa visitation leur procure un accroissement de la paix: par NOTRE-SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST.
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ÉPÎTRE. 'Cantique' II, 8-14
L'Époux divin visite l'Âme de son Épouse.
LE voici qui vient, bondissant sur les montagnes, franchissant les collines. Mon Bien-aimé est semblable au chevreuil et au faon des biches. Le voici qui se tient derrière notre muraille, regardant par les fenêtres, observant à travers le treillage. Voilà mon Bien-aimé qui me parle: Levez-vous, hâtez-vous, ô ma Bien-aimée, ô colombe, toute belle, et venez. Car voici que l'hiver est passé; la pluie à cessé, elle s'est écoulée. Les fleurs ont paru sur notre terre, le temps de la taille est arrivé; la voix de la tourterelle s'est fait entendre dans nos campagnes; le figuier à poussé ses premiers fruits, les vignes en fleur ont répandu leur parfum. Levez-vous, ô ma Bien-aimée, ô colombe, toute belle, et venez, Colombe qui vous tenez dans les fentes des rochers, qui vous cachez dans les parois escarpées, montrez-moi votre visage, faites entendre votre voix, car votre voix est douce, et votre visage plein de grâce.
GRADUEL, 'Benedicta', p. 1042.
Vous êtes bénie et vénérable, ô Vierge Marie, vous qui, sans nulle atteinte de la virginité, êtes devenue la Mère du Sauveur. V/. O Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l'univers ne peut contenir, s'est enfermé en votre sein, s'étant fait Homme.
Alléluia, alléluia. V/. Vous êtes heureuse, ô Sainte Vierge Marie, et très digne de toute louange; car de vous est sorti le Soleil de justice, le Christ notre Dieu. Alléluia.
ÉVANGILE. — Saint Luc I, 39-47
Visite de Marie à Élisabeth.
EN ce temps-là Marie se levant, s'en alla en hâte au pays des montagnes, en une ville de Juda. Et elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Élisabeth. Or, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit. Et élevant la voix, elle s'écria: Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni. Et d'où m'est-il donné que la Mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car votre
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voix, lorsque vous m'avez saluée, n'a pas plus tôt frappé mes oreilles, que mon enfant à tressailli de joie dans mon sein. Pour vous, vous êtes heureuse d'avoir cru; car ce qui vous a été dit de la part du Seigneur s'accomplira. Marie dit alors: Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d'allégresse en Dieu, mon Sauveur.
— Credo.
OFFERTOIRE.
Vous êtes heureuse, Vierge Marie, qui avez porté le Créateur de toutes choses; vous avez engendré Celui qui vous a créée, et vous demeurez Vierge à jamais.
SECRÈTE. — Secourez-nous, Seigneur, par l'humilité de votre Fils Unique, et comme en naissant d'une Vierge il n'a point altéré mais consacré la pureté de sa Mère, que de même, en ce jour solennel de sa Visitation, Jésus-Christ Notre-Seigneur, nous déchargeant de nos dettes, Vous rende notre offrande agréable, Lui qui vit.
Préface de la Sainte Vierge, p. 1043
OUI, c'est vraiment une chose digne et juste, équitable et salutaire, de Vous rendre grâces en tous temps, et en tous lieux, Seigneur Saint, Père Tout-Puissant, Dieu Éternel, de Vous louer, de Vous bénir et de Vous célébrer, en la Fête de la Bienheureuse Marie toujours Vierge, qui a conçu
votre Fils Unique par la vertu du Saint-Esprit, et qui, gardant la gloire de la virginité, a répandu dans le monde la Lumière Éternelle, Jésus-Christ Notre-Seigneur: par Qui les Anges louent Votre Majesté, les Dominations L'adorent, les Puissances en tremblant La révèrent, les Cieux, les Vertus des Cieux, et les Bienheureux Séraphins La célèbrent. Avec eux, unissant nos voix, nous Vous conjurons d'ordonner que nous soyons admis à proclamer vos Grandeurs dans la supplication suprême de leur Cantique.
COMMUNION
Heureux le sein de la Vierge Marie, qui a porté le Fils du Père Éternel.
POSTCOMMUNION. — Ayant reçu, Seigneur, les secours de notre Salut, nous Vous prions de nous accorder d'être en tout lieu couverts de la protection de la Bienheureuse Marie toujours Vierge, en l'honneur de laquelle nous avons fait ces Offrandes à votre Majesté. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Saturday, 2 July 2016
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