Friday, 1 July 2016

PRÉCIEUX SANG ( Fête du ) Messe parties mobiles de l'Introït à la Préface non comprise

LE 1 JUILLET
FÊTE DU PRÉCIEUX SANG DE NOTRE-SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST
OCTAVE DE LA NATIVITÉ DE SAINT JEAN-BAPTISTE
Double de 1re cl. - ( Orn. rouges )
INSTITUÉE en 1849 par Pie IX, cette fête vient honorer le 'Sang' du Christ. Nous avons déjà au Vendredi-saint, à la Fête-Dieu et à la Fête du Sacré-Cœur, commémoré ce précieux gage de notre Rédemption. La fête du 1er juillet est plus particulièrement, par son origine historique ( retour de l'exil de Pie IX ), une solennité de reconnaissance.
Après un chant d'allégresse triomphale et reconnaissante au Sauveur de l'univers ( intr. ), la célébration des saints mystères qui renouvelle chaque fois ( off., secr. ) la Rédemption éternelle acquise une fois pour toutes dans le Sang du Christ-Médiateur ( ép. ), nous presse d'avoir d'une foi vive dans l'amour de Dieu envers nous, une espérance ferme dans le témoignage sanglant ( grad., all., év., secr. ) de Jésus. Par le baptême nous entrons en communication avec cette Rédemption divine ( grad. ) et par la communion au sacrifice nous recevons le gage de notre vie et de notre gloire éternelles avec le Christ ( com., postc. ).

Introït.— Par votre sang, Seigneur, vous nous avez rachetés, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et vous avez fait de nous le royaume de notre Dieu.
Éternellement je veux changer les miséricordes du Seigneur; de génération en génération, Seigneur, je confesserai votre fidélité. Gloire au Père.
Collecte. — Dieu tout-puissant et éternel, vous avez consti-
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tué votre Fils unique Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son Sang, faites, nous vous en prions, que nous vénérions le prix de notre salut ( par un culte solennel ), et que, par sa vertu, nous soyons défendus sur la terre, contre les maux de la vie présente, afin de pouvoir jouir de son fruit éternel dans le ciel. Par le même N. S. J.- C.
Aux messes votives, on omet ce qui se trouve entre parenthèses.
Mémoire de l'octave de Saint Jean-Baptiste, p. 887.
Collecte ( Nativité de Saint Jean-Baptiste ).
O Dieu, qui avez rendu ce jour glorieux par la
p. 888
nativité du bienheureux Jean, accordez à vos peuples la grâce des joies spirituelles, et dirigez les âmes de tous les fidèles dans la voie du salut éternel. Par N. S. J. C.
Épître: Christi, p. 294.
Épître de Saint Paul aux Hébreux, IX, 11-15
MES FRÈRES: Le Christ étant venu comme pontife des biens futurs, a passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'a pas été fait de main d'homme, c'est-à-dire qui n'appartient point à cette création, et il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, non avec le Sang des boucs ou des veaux, mais avec son propre sang, ayant acquis une rédemption éternelle. Car, si le Sang des boucs et des taureaux, et l'aspersion faite avec la cendre d'une génisse, sanctifient ceux qui sont souillés, en purifiant leur chair, combien plus le Sang du Christ, qui par l'Esprit-Saint s'est offert lui-même sans tâche à Dieu, ne purifiera-t-il pas notre conscience des œuvres mortes, pour que nous servions le Dieu vivant ? C'est pourquoi il est le médiateur d'un nouveau testament, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des iniquités commises sous le premier testament, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l'héritage éternel, en Jésus-Christ notre Seigneur.
Graduel. — C'est lui, Jésus-Christ, qui est venu par l'eau et par le Sang, non par !'eau seulement, mais par l'eau et le Sang. V/. Ils sont trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, le Verbe et le Saint-Esprit; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre: l'Esprit, l'eau et le sang; et ces trois sont un.
Alléluia, alléluia. v/. Si nous recevons le témoignage des hommes, combien plus celui de Dieu qui est plus grand. Alléluia.
Évangile selon saint Jean, XIX, 30-35
EN CE TEMPS-LÀ: Après que Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est consommé. Et ayant incliné la tête, il rendit l'esprit. Or, comme c'était la préparation de Pâques, afin que les corps ne demeurassent pas sur la croix le jour de sabbat ( car ce sabbat était très solennel ), les Juifs prièrent Pilate de leur faire rompre les jambes et de les faire enlever. Des soldats vin-
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dent donc, et rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qu'on avait crucifié avec lui. Étant ensuite venus à Jésus et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes, mais l'un d'eux lui perça le côté d'une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est véridique.
— CREDO
Offertoire. — Le calice de bénédiction, que nous bénissons, n'est-t-il pas la communion au sang du Christ ? Et le pain que nous rompons, n'est-t-il pas la participation au corps du Seigneur ?
Secrète. — Seigneur des vertus, faites que par ces divins mystères nous ayons accès auprès de Jésus, le médiateur de la nouvelle alliance, et que sur vos autels, se renouvelle l'effusion d'un sang plus éloquent que celui d'Abel. Par le même Notre Seigneur Jésus-Christ. Secrète II, article suivant.
Préface n° 4, p. 472.

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