Saint Michel, défenseur des chrétiens, jour 16.

Saint Michel, défenseur des chrétiens, jour 16.

            Les Juifs, au retour de la captivité de Babylone, songèrent à relever les murs de Jérusalem ; mais vu les dispositions hostiles des peuplades voisines, ils se divisèrent comme en deux sections. Les uns se mirent au travail ; les autres rangés en bataille sous les ordres des princes de Juda, se tinrent prêts à repousser les assauts des ennemis qui avaient juré d’empêcher le succès de l’entreprise. Les ouvriers eux-mêmes étaient armés ; il leur fallait souvent, tout en préparant les matériaux et en disposant les pierres, suspendre le travail et tirer l’épée.

            Voici l’image du chrétien. C’est un constructeur et un soldat ( et l’arme de ce soldat chrétien, est-il utile de le dire ? c’est son chapelet ! qu’il dira au moins pieusement une fois par jour comme l’a demandé la Vierge Marie à Fatima à chaque apparition ).

            Le chrétien bâtit à la gloire de DIEU un temple magnifique. Sa vie doit être consacrée comme nos temples les plus majestueux. Deo optimo maximo, c’est bien au DIEU très bon et très grand qu’elle est dédiée. Mais il ne peut se flatter d’élever et d’achever en paix l’édifice qu’il a entrepris de construire. Des ennemis l’entourent, nombreux, infatigables, qui mettent à l’épreuve sa constance et le harcèlent de mille manières. Il doit travailler l’épée ( le chapelet ) à la main : c’est un soldat.

            Le chrétien, tout seul, pourrait-il résister à un ennemi qui est légion ? DIEU y a pourvu : il lui a donné un défenseur. La sainte Église l’affirme quand elle dit : « Archange Michel, venez au secours du peuple de DIEU *. »

* Ant. de l’Office de saint Michel.

Le défenseur des chrétiens, d’après saint Anselme, est le vainqueur de Satan lui- même, c’est cet ange formidable qui a la puissance de lier le dragon pour mille ans ; c’est saint Michel, le chef de la milice céleste, qui a le don de faire trembler Satan et de le mettre en fuite.

Aussi bon nombre d’auteurs appellent saint Michel le soutien de l’humanité déchue, le défenseur de la foi des chrétiens, le bouclier vivant de ceux qui veulent combattre les démons et sauver leurs âmes.

        Non content d’obtenir à ceux qui l’invoquent la force de résister aux séductions de l’enfer, saint Michel en personne combat pour eux.

« Va, disait-il un jour à Gédéon en l’envoyant contre les Madianites, je serai avec toi et tu vaincras **. »

            ** Jug., VI, 16.

                

             Il agit ainsi à l’égard de ceux qui lui sont dévots. Il aime tant les hommes, dit saint Brunon de Segni, que jour et nuit il lutte pour eux contre le Dragon infernal. Le diacre Pantaléon ajoute qu’il est toujours campé autour des fidèles, c’est-à-dire qu’avec ses anges il monte autour de nous une garde vigilante, afin que nous ne devenions pas la proie de nos ennemis. N’est-ce pas ce que nous indique l’Église dans cette parole de sa liturgie : L’archange est debout prêt à venir au secours des âmes justes *** ?

            *** Office de saint Michel.

           

              L’Église n’a pas seulement pour but de nous rappeler son triomphe au ciel, quand elle nous représente saint Michel dans l’attitude d’un guerrier, la cuirasse sur la poitrine, la lance ou l’épée à la main, et son ennemi sous son pied vainqueur. Elle veut encore exprimer la mission qu’il a reçue de DIEU de combattre pour nous et de nous protéger. Il faut donc l’invoquer avec confiance. Si les âmes pieuses, écrit Viégas, ne reçoivent pas tous les secours et toutes les consolations qu’elles pourraient obtenir, c’est qu’elles oublient de prier saint Michel, ou qu’elles le prient mal.

            

              Pressons-nous donc sous l’égide du puissant Archange, et supplions-le de combattre en notre faveur. Soutenus par lui, nous serons forts contre les entreprises du démon et les séductions du monde.

            

              Pratiques. — Dans les tentations ( c’est-à-dire tout le temps ), recourons à saint Michel ; son nom est terrible à l’enfer.

Histoire.

            Un vieil auteur, écrivant l’histoire du Mont Saint-Michel au péril de la mer, se plaît à dire que l’Archange, en prenant possession du mont Tombe, se constitua le défenseur des peuples d’Occident.

            Cette célèbre apparition remonte à l’année 708. Saint Aubert gouvernait alors l’église d’Avranches. Le bienheureux archange saint Michel lui apparut et lui demanda de construire en son honneur un oratoire au sommet du mont Tombe. Les difficultés étaient grandes ; le saint Pontife hésitait. L’archange insista et, pour lui faire comprendre que telle était bien sa volonté, il le toucha au front et lui imprima dans le crâne la marque de son doigt. Il n’y avait plus à délibérer.

            Saint Aubert se mit à l’œuvre. De même qu’au mont Gargan, le choix de l’emplacement, la construction, la dédicace de l’oratoire furent entourés de circonstances miraculeuses. Bientôt ce sanctuaire « au péril de la mer » fut fameux dans le monde entier. Ces événements sont devenus l’objet d’une fête que l’Église de Coutances célèbre à la date du 16 octobre ****.

            **** Cette  fête, d’abord concédée à tous les diocèses de France est réservée aux diocèses des Provinces de Rouen, de Rennes et de Tours.

            Le mont Tombe s’appelle maintenant le Mont Saint-Michel.

A.V.A.M.

PRIÈRE

            

                Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat et dans la terrible lutte que nous avons à soutenir contre les principautés et les puissances, contre les princes de ce monde, contre les esprits malins. ( Ephes., VI, 12 ). Venez au secours des hommes que DIEU a créés immortels, qu’il a formés à Son image et ressemblance et qu’il a rachetés à grand prix de la tyrannie du démon. Ainsi soit-il

( Extrait tiré de l’exorcisme de Léon XIII que ce saint Pape a demandé de lire tous les jours, même par les laïcs. Vous trouverez le texte de cet exorcisme dans son entier dans ce blog au 18/01/2012 ).

Merci à ceux qui liront les Litanies de Saint Michel ( j’en ai trouvé deux textes ? ), dans ce blog au 01/02/2012 et au 29/01/2012 pour Paul VI, notre Pape, toujours vivant, et sans doute retenu prisonnier (au Vatican) par ceux qui ont envahi (le Vatican: Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'antéchrist, est-il dit à La Salette par Notre-Dame ). Moi, si j’étais prisonnier et vivant, j’aimerais bien au moins que mes amis le sachent et qu’ils me prouvent la beauté de leur amitié gratuite en priant notre Père commun pour moi. Faisons au prochain ce que nous aimerions qu’il fasse pour nous. Quand Saint Pierre était prisonnier,  toute l’Église d’alors priait pour lui. Mais là, maintenant, je reconnais que les choses sont un peu plus compliquées, et je suis sûr que bien des chrétiens, s’ils savaient la vérité concernant Paul VI, se mettraient aussi un peu plus à la prière. Donc, au temps de Saint Pierre, il a suffi que tous les chrétiens prient et DIEU a été touché, il a envoyé  un ange ( devinez qui ? ) pour délivrer notre premier Pape. Mais là, maintenant, il faudra peut-être autre chose, mais quoi ? En tout cas JAMAIS la violence. La piété est plus puissante que tout. C’est notre arme à nous. Le reste, c’est de la faiblesse.

‘Ils' ont porté leurs mains impies  sur tout ce que l’Église désire de plus sacré’ dit l’exorcisme de Léon XIII. 'Ils' les chefs marxistes, les chefs maçons et les chefs 'nouvelordremiondial' ( illuminati ). Illuminati mis à part, en bas de l'échelle les marxistes et les maçons, rêveurs d'une humanité meilleure et fraternelle, ne se doutent de rien, car, s'ils savaient ce qui se trouve en haut de l'échelle, ils reculeraient consternés. En haut de l'échelle, c'est la mal absolu, le diable, qui tuerait père et mère, s'il en avait, et jusqu'à ses premiers capitaines, pour échapper à la punition qu'il recevra de DIEU quand il sera jeté éternellement dans l'étang de feu.

Ami lecteur, faites comme saint Paul, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement.

Maintenant si vous voulez que Benoît XVI soit votre chef et si vous voulez suivre son drapeau, ça vous regarde, mais quant à nous il était de notre devoir de dire en toute charité ce que nous pensons. Un Vatican qui met aux enchères des lettres de Henri VIII. Un Vatican qui enlève deux jours de fêtes religieuses pendant cinq ans ( Histoire d’analyser notre degré de réaction ) ça s’appelle un Vatican occupé par une puissances étrangère, une ou deux ? une ou trois ? Je dirais trois qui ne s’entendent pas vraiment entre elles. L’enquête continue. Yannick