20 décembre
SAINTE JULIE DELLA RENA (XIVe SIÈCLE)
Cette sainte naquit à Certaldo, en Italie, d’une noble famille toscane qui portait le nom della Rena. Elle ne témoigna, dès son enfance, que de l’aversion pour le monde et de l’attrait pour les choses de DIEU. L’humilité fut la vertu favorite de Julie. Elle s’y exerça constamment, en étudia les vrais caractères dans la vie du Sauveur et dans les exemples des saints.
Par un mouvement plus admirable qu’imitable, elle renonça à tous les avantages de sa naissance et embrassa la profession de servante ; mais afin d’être plus cachée encore et plus oubliée du monde, elle se fit recluse et prit l’habit de Saint-Augustin. Elle se renferma dans une cellule entourée d’un mur et tout près de la sacristie d’une église, pour être voisine de Jésus-Christ au sacrement de l’autel. Quant à sa nourriture, elle consistait en quelques morceaux de pain que des enfants venaient lui apporter de leur propre mouvement. Elle passa trente années dans cet état austère, et s’endormit dans la paix du Seigneur, l’an 1367. Son corps fut trouvé à genoux, répandant au loin l’odeur la plus suave. À l’instant même, il s’opéra plusieurs miracles par son intercession. Le pape Pie VII autorisa son culte en 1821, et fixa sa fête au 20 décembre. Ses concitoyens l’invoquent dans toutes leurs nécessités publiques et particulières.
PRATIQUE. — L’amour du monde est inconciliable avec le service de DIEU. Le monde aime tout ce que Jésus-Christ condamne. Voilà pourquoi les saints l’ont détesté et fui. Si donc nous sommes obligés par état à y vivre, sachons nous préserver de ses pièges, et nous retremper souvent dans l’esprit de Jésus-Christ.
PRIÈRE. — Puisque les vraies joies se trouvent en vous, et que vos serviteurs seuls ont le privilège d’y participer, faites, ô mon DIEU, que nous renoncions pour toujours aux fausses joies du monde, et que nous n’ayons d’attrait que pour les inaltérables joies de la vertu.
No comments:
Post a Comment