PENTECÔTE ( 12e Dim. après la ) Messe Parties Mobiles du début à la fin avec Explication ( PDF )
7 Août: Saint Ange du jour.
Saint Ophel VI ( Puissance ) Ange de l'aimant et des minéraux.
Saint du jour:
( A.I. ) Saint Gaëtan, fondateur d'ordre ( XVIe Siècle ).
Mrcer1943
Cal. Lit. p. 35
b 7 S. Gaétan, C., d. — Mém. de S. Donat, Év. et M.
PROPRE DES SAINTS p. 960.
LE 7 AOÛT
Saint Gaétan, Confesseur. — Mémoire de Saint Donat, Évêque et Martyr.
Double—( Orn. blancs )
Né en 1480 à Vicence, il fonda avec Paul Caraffa ( plus tard Paul IV ) la congrégation des prêtres réguliers qu'on appela « Frères de la Providence » ou Théatins. Il mourut le 7 août 1547, après une vie admirable de charité apostolique et de confiance en Dieu.
Messe: Os justis, p. 1137, excepté: Collecte
+ mém. de S. Donat, Évêque et Martyr.
Évangile: Nemo potest, p. 653.
Secrète + mém. de S. Donat, Évêque et Martyr.
Postcommunion + mém. de S. Donat, Évêque et Martyr.
XIIe Dim. après la Pentecôte
Semi-double — ( Orn. verts )
MÉDIATEUR du Nouveau Testament, Jésus est toujours écouté par son Père ( off. ) et il nous obtient le secours divin contre nos ennemis spirituels ( intr. ). Aidés de la grâce nous pouvons en enfants adoptifs du Père, dans son esprit de sainte liberté, effet de la charité ( ép. ), courir vers les éternelles promesses ( or. ). La parabole évangélique nous enseigne la charité pour tout prochain, mais elle figure aussi l'amour divin envers l'humanité victime du péché. Par les sacrements le Seigneur vient miséricordieusement à notre secours en versant dans les plaies de nos âmes l'huile fortifiante du baptême et de la confirmation, le vin miraculeux de l'Eucharistie.
introït. ( Ps LXIX, 2—3 ).
— Ô Dieu, venez à mon aide; Seigneur, hâtez-vous de me secourir. Qu'ils soient confondus et couverts de honte, mes ennemis qui cherchent à m'ôter la vie.
PS. Qu'ils se retournent, qu'ils reculent et soient confondus ceux qui me veulent du mal. V/. Gloire au Père.
COLLECTE I. Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui accordez à vos fidèles de vous servir d'une manière digne et louable, accordez-nous, nous vous en prions, de courir sans trébucher vers les biens que vous nous promettez. Par Notre Seigneur Jésus-Christ.
COLLECTE II 'A cunctis',
et III
( voir Dim. préc. )
p. 646
Épître de saint Paul aux Corinthiens, II, III, 4—9
Ministère des Apôtres supérieur à celui de Moïse.
MES frères, c'est par Jésus-Christ que nous avons une si grande confiance en Dieu. Ce n'est pas que nous soyons capables d'avoir de nous-mêmes aucune bonne pensée, comme venant de nous-mêmes, mais c'est Dieu qui nous en rend capables. C'est Lui aussi qui nous a rendus propres à être les Ministres de la Nouvelle alliance, non par la lettre, mais par l'Esprit; car la lettre tue, mais l'Esprit vivifie. Or si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres
a été entouré d'assez de gloire pour que les fils d'Israël ne pussent fixer leurs regards sur la face de Moïse à
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cause de l'éclat de son visage, bien que cet éclat fût passager, comment le ministère de l'Esprit ne sera-t-il pas revêtu d'une gloire supérieure ? Car si le ministère de la Loi, ministère de condamnation, a été néanmoins glorieux, le ministère de la justification le sera incomparablement davantage.
Explication. — Nous ne pouvons rien de nous-mêmes pour le Ciel, mais nous pouvons tout, dit le saint Concile de Trente, avec le secours de la grâce. Quand on dit que nous ne pouvons de nous-mêmes former aucune bonne pensée, cela doit s'entendre des pensées saintes et méritoires pour le Salut, mais non des pensées simplement louables de l'ordre naturel. Telles ont été, selon Saint Augustin, les bonnes pensées des anciens philosophes; telles sont celles des peuples qui, quoique privés de la vraie Religion, estiment qu'ils doivent aimer et honorer leurs parents, faire du bien aux malheureux, et autres bonnes œuvres du même genre. Mais, sans le secours de la Grâce, nous ne pouvons rien faire de profitable au Salut.
La loi de Moïse ordonnait le bien et défendait le mal; mais elle ne donnait pas la force nécessaire pour pratiquer l'un et éviter l'autre. La loi de Jésus-Christ enseigne beaucoup mieux ce qu'il faut faire et éviter, et donne en même temps la Grâce.
'La lettre tue'. La loi de Moïse était une Loi de rigueur punissant de mort les transgressions les plus légères, le joug qu'elle imposait était très pesant, et elle donnait ainsi occasion à une infinité de fautes, sans fournir les moyens nécessaires pour les éviter. — 'L'Esprit, au contraire, vivifie.' La Loi de Jésus-Christ est une Loi d'amour et de douceur: elle rend le bien à la fois aimable et facile par le secours de la Grâce. Saint Paul fait ressortir, par l'excellence de la Loi, la dignité du Ministre, et précise, par la comparaison qu'il fait de la Loi Nouvelle avec l'Ancienne, la juste idée que l'on doit se faire des Ministres de toutes les deux, de l'estime et du respect qu'ils méritent. Si la Loi de Jésus-Christ est si au-dessus en sainteté, en dignité, en excellence de la Loi Ancienne, combien les Ministres de Jésus-Christ sont-ils plus vénérables que ceux de l'Ancien Testament. Le Sacerdoce de Jésus-Christ ne doit jamais finir, il donne le Saint-Esprit avec la vraie justice; il est donc plus glorieux qu'un ministère dont la durée était limitée, tel qu'a été celui de l'ancienne alliance ! Si
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cependant la gloire de celui-ci était si éclatante, comme il paraît dans nos saints Livres, que sera donc, aux yeux des Fidèles, l'éclat du ministère tout divin de la Loi Nouvelle ?
GRADUEL. — PS XXXIII
Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sera toujours dans ma bouche. V/. Mon âme se glorifiera dans le Seigneur: que les humbles l'entendent, et qu'ils se réjouissent. Alléluia. Alléluia. V/. Seigneur, Dieu de mon salut, le jour et la nuit j'ai crié devant Vous. Alléluia.
ÉVANGILE. — Saint Luc X 23-37
Le Bon Samaritain
EN ce temps-là, Jésus dit à ses disciples: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez. Car, Je vous le dis, beaucoup de Prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu.
Et voici qu'un docteur de la Loi, s'étant levé, Lui dit pour L'éprouver: Maître, que ferai-je pour posséder la Vie éternelle ? Jésus lui dit: Qu'y a-t-il d'écrit dans la Loi ? Qu'y lis-tu ? Il répondit: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. Jésus lui dit: Tu as bien répondu; fais cela et tu vivras. Mais cet homme, voulant justifier sa démarche, dit à Jésus: Et qui est mon prochain ? Jésus reprit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho; il tomba au milieu des voleurs, qui le dépouillèrent,et après l'avoir couvert de blessures, s'en allèrent le laissant à demi mort. Or, il arriva qu'un Prêtre descendait par le même chemin; il vit cet homme et passa outre. De même un Lévite étant venu en ce lieu, s'approcha, le vit et passa outre. Mais un Samaritain, qui était en
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voyage, arriva près de lui, et le voyant, fut touché de compassion. Il s'approcha, banda ses plaies après y avoir versé de l'huile et du vin: puis, il le mit sur sa propre monture, le mena dans une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, tirant deux deniers, il les donna à l'hôte et lui dit: Aie soin de cet homme, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l'homme qui tomba entre les mains des voleurs ? Le docteur répondit: Celui qui a pratiqué la miséricorde envers lui. Et Jésus lui dit: Toi aussi, va et fais de même.
Explication: — La parabole du bon samaritain est simple et naïve. Les Juifs considéraient tous les peuples de la terre comme des étrangers, avec lesquels ils ne pouvaient avoir aucun rapport, presque comme des ennemis. Le Seigneur reprend et redresse cette fausse idée. Tout homme est 'notre prochain', qu'il soit notre compatriote ou étranger, notre ami ou notre ennemi, pauvre ou riche, catholique ou d'une autre religion. Ainsi nous le montre Notre-Seigneur par l'exemple du bon Samaritain qui ne s'attarde pas à demander au pauvre blessé qui il est, d'où il est: il voit en lui un homme, son prochain, son frère, et se montre le sien à son tour en lui portant assistance.
Le bon Samaritain, voyageant en pays étranger, est, au sens spirituel, le Fils de Dieu descendu du Ciel sur la terre. Il a 'vu' notre pauvre nature déchue, 'dépouillée et blessée'; et 'touché de compassion', Il n'a pas craint de s'approcher de nous, de se faire notre semblable et notre frère. Il a 'lavé nos plaies' dans son Sang, Il nous a fortifiés de l'huile de sa grâce, Il nous a prêté sur le trésor de ses mérites, Il a cheminé près de nous pendant sa Vie mortelle, et nous a conduits dans la divine Hôtellerie de l'Église, où Il continue de pourvoir invisiblemen à tous nos besoins.
OFFERTOIRE. — Exode XXXII
Moïse pria en présence du Seigneur son Dieu et dit: Pourquoi, Seigneur, êtes-Vous irrité contre votre peuple ? Apaisez votre colère; souvenez-vous d'Abra-
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ham, d'Isaac et de Jacob, à qui Vous avez fait serment de donner une terre où coulent le lait et le miel. Et le Seigneur s'apaisa, et Il détourna les maux dont Il avait menacé son peuple.
SECRÈTE I. Regardez, Seigneur, avec bonté, les Hosties que nous déposons sur les saints Autels, afin qu'en nous obtenant notre pardon elles rendent honneur à votre Nom. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
SECRÈTE II et III ( voir Dim. préc. )
Préface de la Trinité, p. 599 ( voir Dim. préc. )
COMMUNION. — Ps CIII
La terre sera rassasiée du fruit de vos œuvres, Seigneur; Vous tirez le pain du sein de la terre, et le vin qui réjouit le cœur de l'homme. Vous lui donnez l'huile qui brille sur son visage, et le pain qui affermit son cœur.
POSTCOMMUNION I.
— Faites, s'il Vous plaît, Seigneur, que la participation à ce saint Mystère nous donne une nouvelle vie; qu'elle nous obtienne notre pardon et nous serve de protection. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ.
POSTCOMMUNION II et III ( voir Dim. préc. )
A 'Magnificat'.
— Ant. Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba entre les mains des voleurs qui le dépouillèrent, le couvrirent de plaies, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
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