3 0ctobre SAINT CYPRIEN -rappel-.

3 0ctobre

SAINT CYPRIEN, ÉVÊQUE DE TOULON EN PROVENCE ( VIe SIÈCLE ). -rappel-.

            Ce saint fut élevé dans la célèbre abbaye de Saint-Victor, à Marseille, l’une des premières fondées en Occident, et qui devint, dès le Ve Siècle, un foyer de science et de vertus.

            Saint Césaire d’Arles l’estima ( Saint Cyprien ) beaucoup , l’attacha à son église et lui donna le sacerdoce.

            Un conclave ayant été convoqué à Agde, en l’année 506, saint Cyprien y fut conduit par saint Césaire, qui était alors vicaire du Souverain-Pontife dans les Gaules.

            En 516 il fut sacré évêque de Toulon.

            L’arianisme infectait alors la Provence.

            Il déploya toute l’ardeur de son zèle contre cette hérésie la plus impie de toutes,  puisqu’elle sapait le fondement même du christianisme, en niant la divinité de Jésus-Christ. Il la combattit énergiquement dans plusieurs conciles.

            Cependant les Francs envahirent la Provence et en chassèrent les Ostrogoths, par qui l’arianisme y avait été introduit.

            Sous ces nouveaux maîtres, il fut plus facile d’extirper l’impiété.

            Saint Cyprien profita de cette heureuse facilité, et ne laissa ni repos ni trêve aux Ariens, tant le règne de Jésus-Christ lui était cher !

            Ce saint évêque bénissait DIEU du succès qu’il avait accordé à ses efforts, lorsqu’il mourut vers le milieu du VIe siècle.

            Il avait écrit la vie de saint Césaire, mort quelques années auparavant.

            L’Église de Toulouse l’honore comme son second patron.

            PRATIQUES. — Les intérêts de DIEU et de sa vérité furent toujours chers à ses saints. DIEU est tout pour eux ; sa vérité c’est lui-même ; défendre celle-ci, c’est tout à la fois défendre DIEU et la civilisation, car ôtez DIEU et sa loi, nous retombons dans la barbarie d’où les apôtres firent sortir nos pères.

            Pourquoi donc sommes-nous si indifférents à pratiquer et à défendre la vérité outragée ?

            PRIÈRE. — O Jésus, vous êtes vraiment mon DIEU et mon maître, je vous adore comme DIEU, et veux vous servir comme mon maître. Donnez-moi la force et la grâce d’amener à votre vérité ceux qui l’ignorent et la méconnaissent, afin que nous soyons tous unanimes à vous adorer, vous aimer et vous servir.
A.I.